the time has come, let us be brave. ▷ pv.

Invité

BY @ TUMBLR CAREYCAPS.

❝ secrets - are mine to keep protected by silent sleep,
i'm not ready, i'm not ready for the weight of us, for the weight of us
the time has come, let us be brave.... shake off all of your sins. ❞
∫ sander bohlke ▲ the weight of us.

La biche avançait paisiblement, foulant l'herbe sèche de ses sabots; tantôt elle s'arrêtait, scrutant de ses yeux pâles l'horizon, comme si elle attendait quelqu'un. Si l'animal, avait l'apparence d'un cervidé, son coeur était tout autre, de même que ses pensées, qui étaient celles d'une humaine. Amelia préférait se déplacer sous cette forme, dans laquelle elle se sentait définitivement plus à l'aise, que sur ses deux jambes. Bien qu'autrefois, elle ne quittait plus cette enveloppe factice, la sorcière s'était de nouveau habituée à agir en tant qu'individu normal, autrement dire à agir en tant que femme et non sous celle de son double à la robe brune tachetée de points blancs. Ce renouveau était du à la reprise en main de sa vie, le déclic s'était enclenché après l'obtention d'un poste à l'hôpital Sainte Mangouste, qui accaparait désormais plus de la moitié de ses journées. Le reste du temps, elle s'occupait de missions pour le compte de l'ordre, qu'elle avait rejoint des années auparavant. Mission étant toutefois un bien grand mot, car on lui confiait des tâches plutôt minimes, telles que soigner des blessées, mais c'était ce qu'elle faisait de mieux, et elle aimait se sentir utile dans une cause qui lui tenait à coeur. En effet, bien qu'ayant toujours été neutre, Amelia n'avait jamais pu digérer la mort de ses parents, assassinés par des mangemorts, et bien qu'elle avait fait le deuil, la cicatrice était toujours présente. Elle ne réclamait pas vengeance, elle se savait incapable, mais elle voulait connaitre l'identité des tueurs, pour leur demander quelles avaient été leurs motivations, afin de comprendre. Ils avaient détruit sa famille, l'obligeant à infliger à son frère l'irréparable afin qu'il oublie tout, et la condamnant à errer seule. Naturellement, elle avait réussis à se lier avec les autres, mais il manquait cette partie en elle, qui l'empêchait toujours d'aller de l'avant. En outre pour éviter de ressasser éternellement ses problèmes, elle veillait à rester constamment en activité, dans le but de s'égayer l'esprit, et de se focaliser sur autre chose que ses ennuis. Se transformer faisait partit de ces moyens, elle s'étonnait toujours de l'aspect différent que pouvait prendre le moindre détail quand elle l'observait sous un autre oeil. De même que les odeurs, elles étaient davantage prononcées, ses sens étaient comme multipliées quand elle se baladait dans ce corps ce qui était loin d'être désagréable.

Elle leva légèrement la tête, aux aguets, ses oreilles bougèrent, percevant un bruit étrange, mais lorsqu'elle fit volte face, elle ne vit rien. Il fallait toujours se méfier lorsqu'on arrivait aux abords du qg de l'ordre, les mangemorts étaient partout, épiant le moindre de leurs mouvements, imaginant qu'ils pouvaient les piéger, mais c'était mal connaitre la dextérité de ses frères d'arme. Elle pressa son allure, sautant ici ou là par dessus les bosquets, quand elle aperçut enfin la plage à quelques mètres, Amelia était sur le point d'arriver. Elle ignorait encore la raison pour laquelle on l'avait pressé de se rendre au plus vite dans le bastion général; le nombre de victimes était sans doute plus conséquent que d'ordinaire, ce qui signifiait implicitement qu'elle devrait sans doute dormir sur place car la nuit promettait d'être longue. Elle fut distraite dans sa réflexion par un bruissement dans son dos, et cette fois ci c'était immanquable, quelqu'un la suivait bien. Elle resta immobile plusieurs secondes, espérant que son assaillant se trahisse, et ce fut chose faite, une silhouette sombre se dessina sur le sable. Il hésitait, du moins elle vit dans ses yeux une certaine confusion, quant à ce qu'elle était vraiment; en revanche il n'y avait pas l'ombre d'une erreur vis à vis du camp de l'homme, la marque noire saillante apparaissait sur son bras nu. Les pulsations de son coeur se firent plus rapide, la moindre de ses actions la mettrait de toute façon en péril, elle n'avait pas vraiment le choix. Si elle reprenait sa forme humaine, elle n'était pas sûre de pouvoir dégainer sa baguette avant qu'il ne l'atteigne par un sort, ainsi préféra t-elle envisager la fuite, ou du moins, galoper jusqu'à la chaumière, pour pénétrer dans le cercle de protection. La biche allait aussi vite que possible, mais les dernières heures de voyages l'avaient épuisé, et sa cadence se faisait plus lente, tandis que la distance avec le mangemort rétrécissait. Elle était exténuée, et se devait de rester concentrée pour éviter les divers sortilèges qu'il s'évertuait à lui lancer en vain. Néanmoins, elle fut sévèrement touchée à la patte arrière, mais elle serra les dents, et se força à avancer, courir était la seule issue. Aux abords de la maisonnée - masquée par un écran, elle partit dans une direction opposée afin de ne pas révéler leur cachette, et elle se métamorphosa. Constatant qu'elle saignait abondamment à la cuisse, elle plaqua une main dessus, et pointa l'arme sur son ennemi. « STUPEFIX! » Un jet de lumière jaillit de sa baguette et atteignit de plein fouet celui qui la poursuivait, elle avança vers lui, menaçante. « Oubliettes! » Cela devait amplement suffire, pour qu'il ne dévoile rien de ce qu'il avait pu croire entrapercevoir.

Elle s'accorda une minute pour souffler, et retourna vers la maisonnée, dans laquelle elle rentra finalement à l'intérieur, après avoir passé tout les tests au préalable, certifiant qu'elle était bien dans le bon camp. Elle referma brusquement la porte derrière elle, et salua d'un vague geste de la main ceux qui étaient présents, tandis qu'elle se dirigeait d'un pas décidé vers la salle qui servait d'infirmerie. Elle balaya la pièce du regard, il n'y avait pas grand monde de présent, hormis deux personnes au fond de la pièce, qui somnolaient derrière les rideaux bleus foncés, qu'on avait tiré pour faire des cloisons. Elle haussa les sourcils, finalement elle n'aurait pas tant que ça à faire, mais au moins elle n'était pas seule, et cet endroit avait pour avantage de la rassurer, contrairement à l'appartement minable qu'elle occupait dans Londres. Elle s'assit sur un des lits, grognant légèrement à cause de sa blessure, dont la profondeur était apparente. Elle déchira son pantalon, et observa avec attention l'étendue du dommage, avant d'appuyer légèrement avec sa paume, pour analyser la douleur. Sur le point de vue médical, elle conservait une opinion "rétro", à savoir qu'elle préférait se soigner selon les méthodes des moldus, plutôt qu'avec celles des sorciers, histoire de ne pas oublier quelles étaient ses racines. Délicatement, elle pris un coton, et entreprit de désinfecter la plaie, avant d'appliquer une concoction de plantes de sa propre création. La sorcière soupira, passant une main sur son visage tâché par la poussière et le sang, et tâcha de ne pas penser à la peine. La soirée promettait d'être riche en émotions, d'autant plus qu'elle avait cru percevoir une certaine agitation de la part des personnes présentes dans la salle principale. Un retour de mission devait être proche, et cela signifiait que bientôt l'endroit serait rempli avec des personnes plus ou moins amochées dont elle aurait la charge.

Tom !! Marcus te demandes !

Hem...

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La plaie était désormais assainie, Amelia tendit le bras, afin de récupérer quelques bandages, avec lesquels elle enveloppa sa cuisse, afin de la protéger. De nouveau elle se mis à soupirer, ronchonnant intérieurement contre ce mangemort beaucoup trop intelligent à son gout, qui avait manqué de peu de la tuer, heureusement qu'elle se débrouillait plutôt pas mal dans la peau d'une biche. Elle fit légèrement tomber la manche de son pull trop long, et tourna la tête afin d'observer son dos dans le grand miroir. Il ne semblait pas y avoir d'anormalités, mais elle se devait de vérifier à chaque fois, car souvent, étant extrêmement faible, passer sous sa forme animagus, lui causait des séquelles physiques, et la plupart du temps, elles se situaient à cet endroit précis. Elle avait pourtant des années de pratique derrière elle, mais son corps, se refusait tantôt à achever normalement la transformation, à cause de son gabarit comme le lui avait dit son "instructeur". Elle tira sur son sweat pour le remettre en place, et ferma les paupières quelques secondes, afin de se détendre, et de relaxer ses muscles encore tendus. Les images de la course poursuite passèrent rapidement devant ses yeux, qu'elle rouvrit subitement, lorsqu'elle entendit un bruit derrière la porte. Ses doigts effleurèrent machinalement la baguette qui se trouvait a côté d'elle, tandis qu'elle scrutait la porte entrouverte. La sorcière avait beau être en lieu sur, elle ne pouvait s'empêcher de conserver certains réflexes de défense, elle refusait de se laisser avoir comme l'avait pu être ses parents. Quelqu'un se tenait derrière, mais avec la fatigue, elle ne décelait que les traits flous d'une silhouette inconnue. Elle s'en désintéressa aussitôt, et contempla l'infirmerie, aussi émerveillée que la première fois, qu'on lui avait fait visiter la chaumière. La construction paraissait si petite à l'extérieur, qui aurait pu jurer, qu'elle recelait tant de choses à l'intérieur ? Elle se demanda soudainement ce que Columbus en aurait pensé, lui, qui était tant fasciné par l'architecture à tel point qu'adolescent il détaillait chaque bâtiment, décortiquant avec intérêt chaque millimètre. Elle ne l'avait pas revu depuis un certain temps, mais le savait en sécurité, maintenant que sa nouvelle vie avait commencé. Amelia tripota la bague qui ornait son index, unique vestige de la famille Hawtorne, dont elle seule, désormais portait le nom.

Egarée dans les méandres de son esprit, elle sursauta à la voix forte de l'homme qui criait dans la pièce d'à côté. Elle n'y prêta d'abord pas attention, mais malgré elle, son rythme cardiaque s'était accéléré au son d'un seul mot, qui faisait remonter en elle tant de souvenirs plus ou moins heureux. Tom. Tom McCullen. Celui qu'elle avait aimé, mais également celui qui l'avait rejeté, dont elle n'avait plus de nouvelles depuis ce fameux jour, où il avait décidé de mettre un terme à leur amitié. Cet instant était resté gravé à jamais dans sa mémoire, on ne pouvait pas oublier son premier amour, quand bien même il ne s'était pas avéré réciproque. Toutefois c'était impossible que l'inconnu se tenant derrière la porte, soit ce même Tom, c'était purement inconcevable, elle l'aurait forcément su, ou même croisé, cela faisait si longtemps désormais qu'elle appartenait à l'ordre. De plus, ses parents étaient mangemorts, et il paraissait donc logique qu'il ait suivi un destin similaire, bien qu'au plus profond d'elle, Amelia le savait incapable d'agir comme eux. Elle hésita longuement avant de bouger, elle était partagée par une vague de sentiments, tous aussi contradictoires les un que les autres, il y avait cette la joie de revoir un ancien ami, mais également la tristesse toujours aussi présente, et bien évidemment la colère. Comment était-elle supposer se comporter ? Elle menait une telle lutte contre sa propre volonté, qu'elle en souhaita presque que le mangemort l'ait plus salement amochée, afin d'éviter toute conversation, car si c'était bien lui, elle ne pourrait s'empêcher de poser les questions qui lui brulaient les lèvres.

Elle se pencha vers l'arrière, de telle sorte à pouvoir voir dans l'embrasure, et leva les yeux avec une lenteur infinie, redoutant de connaitre la vérité. Elle vit d'abord sa main, tenant un verre, puis elle poursuivit, détailla sa bouche quelques secondes - à cet instant il n'y avait plus de doute - mais elle voulait en avoir le coeur net, et arriva finalement jusqu'à son regard qu'elle croisa. Il y eut une sorte de déchirement dans sa poitrine après cet échange des plus brefs, car il avait suffit qu'elle contemple ses iris, pour que l'attachement et la tendresse qu'elle ressentait à son égard, reviennent. « Hem… » Étrangement détendue, Amelia éclata de rire, ce qui eu le don de briser cet affreux silence qui s'était imposé entre eux après la réplique riche d'intérêt de Tom. Elle sauta de son lit, avança rapidement vers le seuil, avant de pousser le battant avec précaution. Bien qu'elle tergiversa un instant, elle se jeta à l'eau, et le serra dans ses bras, profitant de son étreinte quelques secondes. Elle respira son odeur - toujours la même - imprégnée dans ses vêtements, puis elle s'écarta en souriant, tout lui donnant une petite tape dans l'épaule. « Voyez vous ça… Tom McCullen… » Elle s'éloigna davantage, en croisant les bras sur sa poitrine, son coeur oscillant toujours entre diverses envies. Elle ne se reconnaissait plus, des années auparavant, elle l'aurait certainement supplié en pleurant, tandis que désormais, elle était dans une optique de totale indifférence. Néanmoins, il avait suffit qu'elle le touche, pour que cette dernière s'effrite légèrement, et que le poids dans la balance change. « Depuis quand es tu… Ca fait si longtemps…. » Elle marqua une légère pause, tant d'interrogations l'assaillaient de toute part. « Je ne savais pas que tu avais rejoins les rangs de l'ordre… Tu ne m'as jamais donné de nouvelles, j'ai même cru que tu étais mort. » Elle se racla la gorge, et pinça les lèvres, en hochant la tête, avant de faire signe d'entrer dans la pièce. « Enfin, je suppose que tu n'es pas venu ici pour me parler, mais parce que tu voulais quelque chose, non ? Bien que personnellement j'aurai tellement de choses à te demander…. » Pause. « Tu m'as manqué. » Avoua t-elle finalement, en baissant légèrement la voix, tandis qu'elle avançait en boitant. Elle s'arrêta, puis se retourna pour faire face à Tom, et désigna du menton son verre, avant de répliquer en ricanant. « J'en aurai bien eu besoin moi aussi. »

Depuis quand es tu… Ca fait si longtemps…Je ne savais pas que tu avais rejoins les rangs de l'ordre…Tu ne m'as jamais donné de nouvelles, j'ai même cru que tu étais mort.

Beaucoup de choses se sont passés depuis...

J'ai réussi à m'en sortir, enfin façon de parler.

En fait je venais chercher...oh peu importe, ce n'est pas important

Tu es blessée ? Rien de grave j'espère.

Bon dis-moi tout, qu'est-ce que tu fais maintenant ?

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BY @ CAREYCAPS ON TUMBLR.

Depuis qu'il était entré dans l'infirmerie, cette pièce qui représentait l'univers d'Amelia, tout semblait se désintégrer peu à peu à cause de sa présence. Il suffisait qu'elle pose les yeux sur un objet pour le trouver singulièrement différent uniquement parce qu'il était là; Tom venait de perturber le cour des choses auquel elle était habituée, et elle se senti subitement mal à l'aise. Elle tritura nerveusement la manche de son pull, essayant de faire face à tout ces sentiments divers qui l'assaillaient encore et encore, sans qu'elle ne parvienne réellement à se focaliser sur l'un d'entre eux, c'était trop d'émotions d'un seul coup. La mort qu'elle venait à peine de frôler quelques minutes auparavant, lui semblait être un supplice davantage supportable, que de retrouver dix ans après, l'amour de sa vie. Elle se surpris elle même par ses derniers mots, mais elle ne pouvait nier le fait que bien qu'elle eut été tenté de l'oublier, et de le ranger dans un coin de son esprit; malgré elle, il avait toujours été présent, et jamais elle n'était parvenue à effacer son souvenir. De là à affirmer qu'elle l'aimait toujours, il n'y avait presque qu'un pas à faire, toutefois c'était pour le moment trop dur à admettre, elle n'était pas prête et certainement pas folle au point de vouloir souffrir une seconde fois. Elle l'observa de loin, tout deux s'évertuaient visiblement à maintenir une certaine distance entre eux, comme si le fait d'être trop proches, pouvait s'avérer dangereux. Ce qui n'était pas entièrement faux, puisque Amélia n'avait envie que d'une seule chose, qu'il la prenne dans ses bras comme autrefois, seulement ils n'étaient plus enfants, et il fallait qu'elle le veuille ou non, se plier à cette idée. Inconsciemment, elle fixa ses mains, sans doute pour y chercher un trace d'une quelconque union qu'il aurait pu avoir, car si la sorcière était restée seule durant des années, non pas parce qu'elle espérait le revoir un jour, mais plutôt par défaut, lui, avait peut être été plus chanceux, mais elle ne vit rien. Cette pensée la réconforta malgré elle, bien qu'elle se savait pertinemment n'en être pas la cause, et après tout, il pouvait être avec quelqu'un, sans forcément être passé par le mariage… Mais tout de même, cette analyse personnelle, la rassura. Ils avaient beau tenter tout deux d'agir comme des adultes normaux, indéniablement la tension était palpable, Amelia écoutait à peine ce qu'il lui disait trop occupée à le fixer, comparant l'homme qu'elle avait devant elle, avec ce garçon qu'elle avait connu à l'école.

Il n'avait pas changé, du moins il possédait toujours les même traits physiques, bien que davantage marqué et sévère, de plus quelque chose dans son attitude était étrange, voir anormal, et cela ne pouvait pas provenir d'elle, il avait clairement un souci. Elle laissa échapper un long soupire, et vint s'asseoir en boitillant sur le lit en face du sien, gardant toujours cette zone neutre entre eux. "Tu es blessée ? Rien de grave j'espère." Il n'aurait pas pu se débrouiller autrement si il aurait voulu lui enfoncer un poignard dans le coeur, car la gentillesse dont il faisait preuve à son égard, ou du moins l'attention qu'il lui portait et qui paraissait sincère, l'incommodait. Elle perçu une certaine chaleur au niveau de ses joues, et voulu le cacher, avec ses mains, mais c'était peine perdue, aussi se força t-elle a trouver un point fixe dans son dos, pour éviter de croiser son regard. "Non rien du tout, c'est juste que j'ai eu quelques problèmes en venant ici, la routine en somme." Elle souri, et jeta un coup d'oeil au bandage maladroit qu'elle s'était fait, inspectant si le sang n'avait pas débordé, mais la plaie était sur la voie de guérison. Un silence gênant s'installa de nouveau, et Amelia tâcha de reprendre la conversation aussitôt, parler lui permettait de penser à autre chose. "Qu'est ce que je fais… Et bien, après l'école, j'ai eu quelques petits problèmes avec mon frère, Columbus, je sais pas si je t'avais déjà parlé de lui… Et… " Elle marqua une légère pause, elle n'en revenait toujours pas d'être à ses côtés, lui racontant sa vie, comme si de rien n'était, alors qu'il en était tout autre, pourquoi se complaisait-il à prétendre vouloir s'intéresser à son existence, alors qu'il n'avait eu aucun scrupule à la rejeter ni même à prendre de ses nouvelles ? Elle réalisa soudainement que son attitude se révélait être plus hypocrite vu sous cet angle. L'attendrissement fit place à la suspicion mais également à la rancoeur dans son esprit, et son expression faciale se fit plus dure et froide. "Je suis devenue animagus et j'ai… A quoi rime tout ça bon sang ?! " A force de tordre son pull entre ses doigts, elle l'avait déchiré, et elle compris qu'elle ne pouvait plus se contenter de rester assise, ainsi se leva t-elle, les bras croisés sur la poitrine.

"Il est un peu tard pour s'inquiéter de ce que j'ai fais ces dernières années, tu ne penses pas ? Et ne me dis surtout pas que te sens concerné…" Elle faisait désormais les cent pas, ignorant la douleur qui la lançait dans sa cuisse, finalement tout ces non dit, allaient refaire surface et plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru. "Tu ne peux pas revenir dans ma vie comme ça, et prétendre vouloir en connaitre les moindres détails…" En dépit de sa volonté, sa voix était monté d'un ton, sous la pression qui affluait peu à peu dans ses veines, elle allait craquer. "Tu ne fais que me prendre en pitié et ce depuis le début, tu ne t'es pas suffisamment amusé, il faut que tu recommences c'est ça ?" Elle sera les dents, et revint vers lui d'un pas décidé, gardant son regard encré dans le sien, si elle avait craint plus jeune de s'exprimer et de luter, ce n'était plus le cas aujourd'hui, il était loin le temps où Amelia Hawtorne se laissait faire. " Arrête de me mentir Tom, c'est terminé tout ça. "

Arrête de me mentir Tom, c'est terminé tout ça.

Stop ! Arrêtes ! Tu es en train de me rendre complètement dingue !

J'ai...j'ai besoin de prendre l'air

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BY @ GALIFREYSS ON TUMBLR.

L'attente était pire que tout et le voir dans cet état amorphe, la faisait d'autant plus enrager, elle avait beau se mettre en colère pour le faire réagir, rien ne venait, il était ailleurs, distant. Amelia soupira, en passant une main sur son front qu'elle laissa là plusieurs secondes comme si elle souffrait d'un quelconque mal de tête. Une manière personnelle de se soulager de tout les soucis qui l'assaillaient de part en part, l'inviter à la suivre dans l'infirmerie avait été une très mauvaise idée, et encore plus d'avoir cru qu'elle pourrait facilement passer l'éponge sur ses agissements, et ce silence dans lequel il l'avait abandonné. Il semblait que des heures s'étaient écoulées depuis qu'elle s'était mise à parler, et pourtant ce n'était l'affaire que de quelques secondes, qui hélas s'avéraient être très pesantes. La sorcière se retint de le secouer par les épaules, elle souhaitait juste qu'il lui dise ne serait-ce qu'un mot, ou esquisse le moindre geste. La réaction aussi tardive fut-elle, eu le don de la surprendre, car elle ne s'attendait pas à ce qu'elle soit si violente. "Stop ! Arrêtes ! Tu es en train de me rendre complètement dingue !" Une main froide et ferme vint agripper son bras, et subitement elle se senti prise au piège, et la peur passa furtivement dans ses yeux clairs. Elle ne craignait pas Tom, mais plutôt cette personne qu'il était devenu, et qu'elle ne parvenait pas à cerner; cet être sombre et indécis qu'elle avait devant elle, n'était pas l'adolescent qu'elle avait connu, et encore moins celui qu'elle avait aimé. Pourtant son cœur palpita au contact de sa peau sur la sienne qui frissonna, elle voulu briser cet instant, mais elle n'en avait pas la force. Elle tenta de détourner la tête, mais une fois encore elle échoua, elle ne maitrisait plus rien quand il s'agissait de Tom, encore moins son corps, qui l'abandonnait lâchement. Leurs visages étaient si proches qu'elle pouvait presque sentir son souffle tiède sur ses joues, elle ne bougea pas, immobile. Dans son esprit défilait ce même et unique souvenir, qu'elle s'était repassé en boucle des heures durant, celui de leur rencontre. Dès le premier regard, elle avait su qu'un jour elle en tomberait amoureuse, qu'il la toucherait d'une certaine façon, qu'à chaque fois qu'il l'embrasserait sur la joue elle brulerait de l'intérieur; que par la suite, elle le regarderait et en souffrirait, et que même lorsque ce n'était pas le cas, elle souffrirait également. C'était exactement ce qu'il se produisait maintenant, il avait suffit, qu'il pose à peine ses doigts sur elle, pour réveiller tout ce mélange de sentiments, et elle avait l'impression que quelqu'un la découpait ouverte avec un morceau de verre. Heureusement il mis fin au supplice en la relâchant finalement pour s'enfuir vers l'extérieur.

La sorcière resta un long moment figée, incapable d'entreprendre le moindre mouvement, elle ignorait quelle attitude prendre. Pensive, elle baissa les yeux, fixant cette tâche rouge qui s'évanouissait peu à peu de son bras, comme si jamais rien ne s'était passé. Elle laissa échapper un long soupire, et décida de faire quelques pas, indécise, elle ne comprenait pas ce qu'il attendait d'elle et encore moins ce qu'elle espérait de leur relation. Malgré elle, une larme coula le long de sa joue, et elle s'empressa d'essuyer aussitôt ce signe de faiblesse. Les bras croisés sur sa poitrine, elle se dirigea vers la fenêtre, et le vit à l'extérieur dans le jardin s'asseoir dans l'herbe verte. Il lui manquait une pièce du puzzle, c'était impossible qu'elle soit la cause de tout ses malheurs, d'autant plus qu'il ne l'aimait pas, ou du moins pas dans le sens auquel elle l'entendait, et donc théoriquement il n'aurait pas du se mettre dans de tels états quand elle avait élevé la voix. Tout au plus, il aurait seulement dû dire qu'il était désolé et c'était terminé… Non quelque chose lui échappait, mais était-ce vraiment de son ressors de s'occuper de lui ? Elle avait cette curieuse impression d'avoir toujours tout fait pour le rendre heureux, alors qu'il ne le méritait pas, trop longtemps il lui avait fait miroiter certains sentiments, peut être malencontreusement ou par mégarde, mais le résultat était là. Elle était persuadée, que le sorcier avait eu connaissance de ses attentions dès le début, et qu'il s'en était joué, il avait certainement bien rigolé avec ses camarades de serpentard. Cependant, elle ne supportait pas de le voir ainsi, quand il en pâtissait, elle subissait aussi tant son attachement était grand, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se mordu les lèvres, et fit le tour de la bâtisse pour sortir à son tour dans le jardin, suivant ses propres pas. Il faisait agréablement bon dehors, et le vent sécha définitivement les quelques goutes d'eau sur son visage rosé.

Il était là, devant elle, assis tout en lui tournant le dos, elle n'osa pas briser cet instant de quiétude passagère. Amelia se demanda si elle devait se transformer en biche, peut être que sous cette apparence dont il ignorait l'existence, il se laisserait aller, et ne pas la voir, le soulagerait. Néanmoins elle n'était pas sûre de pouvoir le faire, la blessure qui la lançait, et la course poursuite l'avaient trop fragilisée, et elle craignait ne pas arriver au terme de la métamorphose, ce qui pouvait s'avérer dangereux. Tant pis, elle se contenterait d'être l'infirmière qu'elle était au quotidien, et décèlerait d'elle même le problème, afin de le soigner et partir l'âme en paix. La jeune femme ne pouvait pas s'éclipser de la sorte sans avoir tenté de faire quoi que ce soit, ce n'était pas dans sa nature, même si une certaine rancœur était présente, sa bonté inée reprenait le dessus, et tempérait ce léger penchant rancunier de sa personnalité. Timidement elle s'approcha de lui, et s'arrêta juste derrière, à une dizaine de centimètres. Elle commença à avancer sa main tremblante, hésita, et la posa finalement sur son épaule sans rien dire. Ce simple geste eu le don de la soulager, et elle ferma les paupières, se laissant bercer par le bruit des vagues en contrebas qui venaient percuter les rochers. Elle eu la sensation d'être agréablement bien, mais surtout légère, dépourvue de toute colère, elle était tout simplement sereine. Elle baissa la tête, et pris place à côté de lui dans l'herbe humide, bien que légèrement en avant de telle sorte que sous un certain angle, elle lui faisait face. « Tom… » Elle déglutit difficilement, et levant ses yeux sur lui, elle poursuivit d'une voix claire. « Qu'est ce qui ne va pas ? Tu peux me parler tu sais… » Elle ponctua sa phrase d'un léger silence avant de poursuivre en détournant la tête. « Je peux t'aider si tu veux, et après je te promet je te laisserai en paix. » Il était certainement temps pour elle, mais surtout pour eux, qu'ils ne se voient plus jamais, cela engendrait beaucoup trop de peine, et elle n'était pas sûre de pouvoir supporter ça davantage. Elle aurait naturellement aimé que tout se passe mieux, mais c'était impossible, le destin lui envoyait un message très clair qu'elle se devait de respecter, aussi longtemps qu'elle vivrait, ils ne devraient plus se fréquenter.

Fermant les yeux et respirant à fond, Tom tenta de faire le vide autour de lui. C'était une technique qu'il utilisait depuis un certain temps, quand il sentait qu'il perdait le contrôle. Il essaya aussi de se remémorer des souvenirs heureux, bien qu'il ne pouvait pas dire qu'il en avait beaucoup. Sa rencontre avec Amelia, leur amitié naissante et leur lien si particulier. Ce qu'il ressentait pour elle, mais ne pouvait lui avouer. Ce moment de quiétude lui fit du bien, et il réussi à avoir les idées claires. Il devait à tout prix aller s'excuser auprès de la jeune femme, si elle acceptait de lui parler après ce qui s'était passé. Il s'en voulait de lui faire subir tout ça, et il voulait vraiment se racheter. Puis il sentit une présence derrière lui. Sans tourner la tête, il sut que c'était Amelia. Il était beaucoup plus serein, donc il ne risquait plus de pêter les plombs, enfin il l'espérait. La jeune femme posa alors sa main sur son épaule, et ce contact lui fit du bien. Elle ne lui en voulait pas tant que ça finalement. Puis elle vint s'asseoir à ses côtés, de manière à ce qu'elle puisse lui faire face. Il s'attendait bien à ce qu'elle veuille lui parler, et surtout il ne risquait pas de lui échapper.

- Tom… finit-elle par dire. Qu'est ce qui ne va pas ? Tu peux me parler tu sais…Je peux t'aider si tu veux, et après je te promet je te laisserai en paix.

L'aider ? Personne ne le pouvait. Il devait apprendre à se contrôler de lui-même, de toute façon il n'avait aucune famille pour l'épauler, ça avait été toujours comme ça. Mais il était plus que temps qu'il arrête de fuir, et qu'il en finisse avec les mensonges. Amelia était digne de confiance, il le savait...il l'espérait.

- J'ai...quelque chose qui tourne pas rond chez moi. En fait depuis la mort de ma soeur, je sais pas, ça a peut-être tout déclencher, mais en tout cas avant tout allait bien, enfin si on peut dire ça.

Il commençait à s'amuser avec des brins d'herbes, tout en essayant de lui avouer ce qui se passait. Si seulement il avait eu le courage de tout lui dire quand ils étaient enfants, tout aurait pu être différents.

- En fait...si je t'ai rejeté ce n'était pas de ta faute, mais de la mienne. Je savais ce que tu ressentais pour moi mais...j'avais trop peur, j'étais effrayé par ce qui se passait. Personne n'était là pour m'aider. Je savais pas quoi faire.

Sa voix était de moins en moins assurée, et il hésitait à continuer. Et si elle le prenait pour un fou ? Et qu'elle ne voulait plus jamais le revoir ? Il ne pouvait pas le concevoir, il avait déjà vécu trop longtemps sans elle. Tom arrêta alors de jouer avec l'herbe qu'il trouvait devant lui, et regarda Amelia dans les yeux, en déglutissant avec peine.

- Je suis désolé pour ce que je t'ai fais subir, je voulais pas que tu souffres, dit-il alors, la voix enrouée.

Il baissa alors la tête, sentant les larmes lui monter aux yeux, mais il se retint comme il put. Il n'osait plus regarder la jeune femme, craignant de devoir affronter sa colère, sa haine ou tout autre sentiment négatif. De plus, il avait réussi à se débarasser de son empathie pendant un certain temps, alors il ne savait pas trop ce qu'Amelia pouvait ressentir. Il souhaitait tant que tout soit différent, que ses parents aient été de simples sorciers sans histoires, que sa soeur soit vivante, qu'il ait une vie bien moins compliquée...mais c'était son lot quotidien, il n'aurait jamais une vie simple.

Invité

Les yeux rivés sur l'océan, elle attendait patiemment et calmement, qu'il daigne enfin lui dire ces mots tant attendus, cette explication qu'elle avait tant espéré durant toute ces années. Jamais elle n'aurait pu croire que cela se passerait ainsi, milles fois elle s'était repassé en boucle cette scène, et c'était finalement le grand moment, celui où elle allait tout savoir. Elle frissonna, hésitant, sa recherche de la vérité valait elle à tel point qu'elle mette l'unique vestige de leur amitié en péril ? C'était déjà trop tard, la machine était enclenchée, et elle ne pouvait plus faire marche arrière, de plus son cœur avait réellement besoin de connaitre ses tourments pour avancer et tourner la page. Elle tourna la tête, l'observant discrètement, tandis qu'il s'évertuait à jouer avec les brins d'herbe, la fuyant; elle se remémorait encore avec une infinie clarté, des temps où la situation n'était pas exactement la même.

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Assise dans une alcôve du petit cloitre de l'école, Amelia, tenait un livre entre ses mains, mais les mots qu'elle lisait n'étaient que des coquilles vides, son esprit était ailleurs. De temps à autre, elle regardait les élèves qui passaient le long, son visage arborant une infime nostalgie. Elle farfouilla dans sa poche, et déplia un petit papier froissé, dont les traits étaient à peine lisible. Il s'agissait du croquis d'un lys, qu'elle chérissait par dessus tout, dessiné par sa mère. Il lui suffisait d'y jeter un coup d'oeil pour qu'un sentiment de chaleur familier la rassure. Elle soupira et le rangea rapidement, perturbée par un bruissement de pas inhabituel dans son dos, auquel elle n'avait pas prêté attention avant qu'il ne s'approche. Elle fit mine de parcourir les lignes, et remarqua que quelqu'un s'était posté juste à ses côtés attendant certainement qu'elle daigne réagir. Amelia reconnu ces vêtements quelques peu éliminés, et ces mains blanches, dont elle avait mémorisé une cicatrice particulière la première fois qu'elle les avait touché. Elle referma d'un coup sec l'ouvrage, et leva les yeux vers son camarade non sans un sourire dissimulé avec maladresse. « Hey, salut Tom… » Il hocha la tête, et lui rendit son sourire, tout en s'asseyant à ses côtés; Amelia ne broncha pas, et poussa ses affaires par terre. « Tu n'es pas venu l'autre jour. » Elle haussa les épaules, triturant du bout des doigts les manches de sa cape noire beaucoup trop grande pour elle. « Je devais réviser, devoir de potions. » Il la jaugea du regard, avant de s'appuyer davantage en arrière pour profiter du soleil, et non sans une certaine ironie, il poursuivit. « Tu m'as déjà dis la même chose la semaine dernière Amy… Tu avais promis que tu viendrais. » Immanquablement, leurs regards se croisèrent, et elle ne pu s'empêcher de rougir, c'était plus fort qu'elle, mais surtout incontrôlable. La vérité était, que depuis plusieurs mois, ils n'entretenaient plus les mêmes rapports qu'auparavant, en cause leur appartenance à des maisons différentes, dont les courants d'esprit étaient trop opposés. Bien sur ils s'étaient jurés de ne pas se séparer ni se tourner le dos, mais même si il ne s'en rendait pas compte Tom avait changé, elle ne voyait plus en lui, le garçon qu'elle avait connu, et la présence de ses amis lui était insupportable. De plus, elle ne lui avait jamais avoué par peur de le blesser, ou qu'il ne s'emporte contre elle, mais ces dits amis, avaient osé s'en prendre verbalement à sa famille, l'insultant de sang de bourbe, mais elle s'était contentée de faire la sourde oreille. Dès lors elle s'était mise en tête d'esquiver au maximum le sorcier, le soupçonnant intérieurement de devenir comme eux, et n'ayant de toute façon aucun moyen d'agir. Comme si cela ne suffisait pas les secrets s'accumulaient de jour en jour, et étaient trop nombreux pour passer outre; ils entraient à peine dans leur troisième année, que déjà les disputes et les non dit commençaient. « Je dois y aller Tom. » Elle récupéra ses objets, bien décidée à s'éloigner le plus loin possible de lui, mais il sauta à son tour du muret, et la suivit sur quelques mètres. « Amelia… » Elle ferma les yeux, et continua de marcher, sans se retourner. « Tu me manques » Elle était déjà trop loin, bien décidée à sortir de l'emprise néfaste qu'il exerçait sur son coeur malgré lui.

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Ce bref instant passé devant ses yeux, elle se focalisa sur la situation présente, qui était tout aussi dramatique qu'à l'époque, comme si leurs deux vies,n'étaient qu'une somme de péripéties toutes aussi odieuses les unes que les autres, ayant pour unique but de leur démontrer que jamais un futur commun serait possible, ce n'était pourtant pas faute d'y avoir cru. "- En fait...si je t'ai rejeté ce n'était pas de ta faute, mais de la mienne. Je savais ce que tu ressentais pour moi mais...j'avais trop peur, j'étais effrayé par ce qui se passait. Personne n'était là pour m'aider. Je savais pas quoi faire." Amelia ne saisissait pas ces maux qui l'assaillaient, et dont il disait souffrir, était ce une simple métaphore pour désigner un état second dans lequel il était, ou bien une maladie particulière ? Elle fut toutefois soulagée d'une certaine manière d'apprendre qu'il avait su pour ses sentiments, même si il n'y avait jamais donné suite, pour des raisons qu'ils ne lui avaient jamais confessé, l'heure était justement à celles ci. "- Je suis désolé pour ce que je t'ai fais subir, je voulais pas que tu souffres." Elle ne dit rien, et se contenta de s'approcher de lui en douceur, pour prendre délicatement sa main dans la sienne comme lorsqu'ils étaient enfants, le voir dans un tel état, la détruisait intérieurement. « Tommy… » Elle souri, cela faisait si longtemps que ce surnom affectif n'avait pas franchit ses lèvres, enfoui tel un secret au fond de son cœur, dont lui seul avait la clef. Elle le lâcha, et posa ses paumes sur son visage, le forçant à lever la tête pour la regarder. « Je suis là maintenant… Aussi longtemps qu'il le faudra je resterai avec toi. » Malgré elle, des larmes perlèrent aux coins de ses yeux, tandis que ses pouces esquissaient des petits mouvements circulaires sur sa peau froide. « Dis moi quel est ce mal qui te ronge…. Quant à moi.. » Elle renifla, baissant la tête à son tour, tandis qu'elle poursuivait, presque en rigolant. « Je ne dois blâmer que mon coeur pour avoir flanché sur un parfait idiot incapable de comprendre quoi que ce soit à la divination. » Un rire cristallin sortit de sa gorge, alors qu'elle baissait les bras, reculant de quelques centimètres, c'était la première fois, qu'elle osait réellement lui dire qu'elle l'aimait, en étant en face de lui.

» Once Upon A Time
» This is the time of dying [Fe]
» « A step in time. » ♣ LENA.
» partenairiat the time of onepiece
» << The time, I'm wasting. Can't say where I've been. >> (Fe Calvin)