Sorciers en fuites? [OU]

Une douce journée était entrain de débuter, le soleil se levait timidement, éclairant de se rayons les montagnes sauvages d’Angleterre. Dans la fraîcheur et le gèle du matin, une silhouette grise se faufilait entre les arbres. Discret, souple, silencieux sur ses coussinets, l’animal était à la recherche d’un point d’eau. Il ne savait plus depuis combien de temps il était ici, combien de temps c’était écoulée depuis sa fuite. Il ne savait même plus le jour qu’il était -il avait arrêté de compter- et se demandait dans quelle région de l’Angleterre il se trouvait. Soudain, il se trouva à la lisière d’une forêt où un peu plus bas coulait une rivière. Il en fut ravie. Avec le temps, le sorcier qui se cachait dans cette peau de loup avait apprit à utilisé les instincts de l’animal. Après s’être assurer que l’endroit était bien vide de tout pisteurs, l’animagis sortit d’entre les arbres et trottina jusqu’au point d’eau dans laquelle il plongea les babines.
La seconde qui suivit n’offra pas le même spectacle. A la place du loup, il y avait à présent un homme, accroupie devant les flots claire de la rivière. Il passa ses mains dans la rivière pour se rafraîchir ensuite le visage, puis il observa son reflet dans l’eau claire. Malgré ses journées passées à gambadé dans les montagnes, il se trouva en bonne état -hors mi les cheveux un peu plus long et le duvet de poil-. Non, franchement, il s’en sortait bien. Ses mains n’étaient pas pleine d’écorchures (pratique les coussinets !), il avait juste une vilaine plaie sur l’avant bras, mais ce n’était plus rien de bien méchant.
Chris s’arrêta soudain de s’observer. Il venait d’entendre un craquement dans son dos, comme si il y avait quelqu’un. Lentement, il se retourna pour découvrir face à lui que la lisière de la foret bercée par un doux vent, déserte. L’homme retourna dans les poils de l’animal et avança vers la foret pour s’y glisser. Y avait-il d’autres sorciers dans cette zone ? C’est se qu’il voulait découvrir.