Partie d'Astoria Greengrass

Vous attrapez la couverture avec ferveur et vous la mettez sur votre dos à l'aide d'un seul mouvement. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça vous fait du bien. A la fin, vous alliez finir par mourir glacée.

MAREK NYROS : Je vois que vous aviez froid.

Vous tournez votre regard vers la voix. L'homme en face de vous semble être le même qui vous a frapper plus tôt. Ça tombe bien, vous avez deux mots à lui dire à celui-là !

● Vous êtes Marek, je suppose ?
● Vous ! Merci pour les blessures !
●

Vous remarquez alors, avec les flammes qui jaillissent du feu, qu'il est en train de gigoter le sceptre que Valerian vous aviez remis. Il fouille les affaires des dames, ce jeune malotru ?

MAREK NYROS : Ma célébrité fait rage...

Dit-il calmement. Il fallait avouer qu'il avait une voix calme pour quelqu'un d'aussi brusque.

MAREK NYROS : Qui vous a donné ce sceptre ?

● C'est un marchand que j'ai croisé, Valerian. Il m'a dit ça réglerait vos affaires.
● Valerian.
● Il m'appartient. [MENTIR]

A ces paroles, il rit. Sérieusement, vous ne savez pas ce qu'il y a dans l'atmosphère de ce désert mais ça doit être un hallucinogène ou quelque chose du genre ! Pour qu'ils rient tous de la sorte !

MAREK NYROS : Vous êtes honnête. C'est une grande vertu.

Il pose le sceptre et prend ensuite votre mystérieux médaillon. Il l'examine puis reporte son attention sur vous.

MAREK NYROS : En général, mes prisonniers et prisonnières finissent tous dans une de mes geôles. Savez-vous pourquoi vous n'êtes pas encore enchainée ?

● Non.
● Je ne tiens pas à le savoir.
● Parce que vous voulez faire de moi votre femme et qu'il serait incongru de m'emprisonner pour un premier rendez-vous ?

Il hausse un sourcil de surprise.

MAREK NYROS : L'offre est sympathique, mais vous n'êtes pas mon type.

Il est plus malin qu'il n'y parait. C'est un peu vexant, mais vous voilà quelque peu rassuré.

● Alors pourquoi ?
● Je ne tiens pas à le savoir.
●

Il prend soudainement une sorte de lyre dans sa main et se met à tester les cordes.

MAREK NYROS : Le nombre de voyageurs osant m'affronter s'est réduit à zéro il y a des années, Luna...

Manque de chance, une corde se brise, produisant un affreux son aigüe. Il l'avait fait exprès, pour donner un art plus théâtrale ou était-il juste maladroit avec les instruments ? Toujours est-il qu'il décide de finir se phrase.

MAREK NYROS : Lovegood, il me semble ?

● Pourquoi connaissez-vous mon nom ?
● Oui, ou Loufoca pour les intimes.
●

Essayant terriblement d'arranger la corde de son outil, il relève la tête et esquisse un petit sourire.

MAREK NYROS : Vous ne manquez pas d'humour.

Puis lâchant finalement l'instrument, il se redresse dans un grand fracas. Le feu est presque éteint.

MAREK NYROS : Il est tard. Il est temps que vous vous reposiez. Demain sera une rude journée.

● De quelle genre de rude journée parlez-vous ?
● Très bien. Je vais essayer, malgré la migraine que vous m'avez filé.
●

MAREK NYROS : Vous le saurez assez tôt.

Il désigne ensuite quelque chose derrière vous : une immense tente, bien plus imposant que celle de Valerian.

MAREK NYROS : Voici votre nouvelle demeure. Évitez les cauchemars.

Sur ces paroles, il s'éloigne et disparait très vite dans la pénombre, si bien que vous n'apercevez plus sa silhouette. Il n'y avait pas à dire, c'était un personne mystérieux.

Après son départ, vous vous levez. Il fait plutôt glacial, si bien que vous enfilez la couverture. Scrutant le reste du campement, vous pouvez distinguer plusieurs choses irrégulières : alors que plusieurs tentes sont établies, l'une d'entre elle semble être colorée d'un pigment bleu, ce qui la diffère complétement des autres. Au loin, vous voyez aussi des cages. Les geôles de Marek, peut-être ? Serait-il intéressant d'aller voir ?

● Vous diriger vers la tente bleue.
● Vous diriger vers les geôles.
● Aller dormir.

Vous avancez vers la tente de couleur, prenant grand soin d'éviter tout bruit. En passant, vous vous rendez compte que plusieurs créatures semblable à celle qui vous avez attaqué vous regarde. Serait-il judicieux d'en interpeller une ?

● Parler à une des créatures.
● Continuer.
●

En vous approchant de plus près de la tente singulièrement bleutée, vous pouvez apercevoir une affiche. Arrivant près du parchemin, vous observez attentivement chaque mot.

● Partir vers les geôles.
● Essayer d'entrer dans la tente.
●

Vous essayez vainement et timidement de forcer la toile, mais elle est bien plus solide qu'il n'y parait. Après quelques minutes, vous abandonnez l'idée d'user de vos petits bras pour entrer. Ça a l'air tout bonnement scellé.

● Partir vers les geôles.
● Forcer l'entrer avec votre épée.
●

Vous arrivez près des cages. Plusieurs corps en voie de décomposition sont déposés là. Certains os se laissent voir. Très élégant.

Mais au bout d'une recherche assidue, vous trouvez quelqu'un qui semble encore être en vie. Enroulé dans un fin manteau brun, vous ne pouvez distinguer que ses cheveux : ils paraissent long, légèrement frisés et noire comme la nuit. Le plus important est que ce prisonnier là a l'air d'être parfaitement humain. Quoi qu'endormi aussi.

● Toquer sur un des barreaux.
● Secouer le corps.
●

Furtive comme vous êtes, vous commencez à refermer votre poing. Vous effectuez quelques petites tapes sur le barreau. A peine avez-vous installé vos métacarpes sur le métal que vous sentez le contact d'une autre peau sur la votre. Votre temps de réaction étant faible, vous vous retrouvez vite la face entre les barreaux qui entourent la cage et une lame prêt à trancher votre cou.

LA PRISONNIÈRE : N'essaye jamais de surprendre quelqu'un dans son sommeil.

Ainsi, vous pouvez facilement deviner que le prisonnier est une prisonnière : voix forte et légèrement grave, mais vous remarquez des traits de visages plus fins, couleur basané, accompagné d'une sorte de crinière. Un style... charmant.

● S'excuser.
● Riposter.
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