A guy like you should wear a warning [F. Wayne]

« Wayne & Elysabeth»

Vendredi soir, 22h30

Elysabeth était toujours présente à son bureau de son département du ministère de la magie, comme cela lui arrivait fréquemment ces jours-ci, tenant à terminer sa charge de travail quotidienne. Elle était du genre à ne rien laisser au hasard, à ne rien remettre au lendemain. Elle venait de terminer la rédaction du prochain discours que le ministre de la magie devrait prononcer la semaine suivante, l'envoya par hibou au bureau de celui-ci avant d'attraper son imperméable et son écharpe qu'elle enfila puis, elle ferma à clé son bureau, prenant par la suite la direction de la sortie qui la mènerait au coeur de Londre. Un peu plutôt dans la journée, elle avait reçu le hibou de sa copine Rose-Hélène, médicomage à Ste-Mangoustes, l'invitant à la retrouver au chaudron Baveur après leur journée de travail respective. Elle fut surprise par la clémence de la température une fois à l'extérieur, retirant son écharpe pour le ranger dans son sac à main puis pressa le pas lorsqu'elle entrevis sa montre lui indiquant qu'elle avait encore une fois dépasser largement son quart de travail. Enfin, l'enseigne du pub se dressait devant elle, n'étant qu'à quelques pas lorsque son portable se mit à sonner. Malgré les méthodes magiques fort efficaces, Ely avait eu un faible pour cette petite machine moldue, l'enivrant au point de l'en rendre complètement dépendante. Elle s'adossa contre la porte du pub pour l'ouvrir tout en recherchant tout au fond de son sac à main l'objet qui ne dérougissait aucunement, lui indiquant l'urgence qu'avait l'interlocuteur de la rejoindre.

- Bonsoir, Elysabeth à l'appareil. ...Rose? Oui je suis là. Lève les yeux.

Elle brandit le bras et l'agita en l'air pour lui indiquer sa présence lorsque qu'elle fut percuter par quelqu'un qui passait par là, à ce même instant. Son portable glissa alors de sa main mais avant qu'il ne tombe sur le sol et se fracasse et s'abîme, la personne qui l'avait si grossièrement dérangé, le récupéra au vol et le lui tendit.

Elle allait le saisir d'un mouvement brusque, car déjà de se faire bousculer de la sorte l'avait contrarié, lorsqu'elle croisa le regard de celui -ci qui s'avéra être une connaissance, la ramenant mentalement à l'époque où elle fréquentait toujours Poudlard. Ce visage, ces yeux... elle en avait été complètement folle à cette époque. Elle n'avait même pas eu à réfléchir plus longtemps que déjà son prénom lui revenait à sa mémoire. Elle le fixait immobile, les sourcils froncés, la main toujours prête à saisir l'objet lorsqu'il insista pour afin qu'elle le récupère. Elle s'exécuta immédiatement complètement abasourdie, sortant de sa liturgie momentanée, le regardant s'éloigner vers un groupe d'hommes trinquant au comptoir puis l’interpella d'une voix incertaine. Elle dut hausser le ton puisse le volume de l'endroit était déjà assez élevé.

-Way... Wayne ? Wayne Gallagher?

Encore une journée comme les autres.. enfin comme les autres, façon de parler. Wayne avait trainer avec quelques "confrères" mangemorts et la journée ne c'était pas bien dérouler. A cause de son tempérament de feu, il c'était prit la tête avec l'un d'eux et ça avait tourner en "bagarre".. ça avait mal tourner, et.. enfin disons que l'épisode de son père c'était reproduit. Du coup, il était vraiment dans de beaux draps, heureusement, il n’y avait pas de témoins, alors il lui restait quelque temps de répit.. quand le temps des questions sera venu, il improviserait.

Enfin bref, pour l'instant, la nuit était tomber depuis un moment, et la, il marchait, les mains dans les poches, dans les rues de Londres, seul. Il aimait assez cette ville, bien qu'elle soit remplie de moldus. Finalement, vers 22h30, il décida de prendre une alternative, et d'aller au chaudron baveur, faire un tour, histoire de.. Quelques minutes après, il était arriver dans la rue en question, et entrait dans le pub. A peine entrer, il bouscula une femme qui était au téléphone. Avant que ce dernier ne ce fracasse sur le sol, il le rattrapa, d'un geste vif, et rapide, avant de lui tendre, pour qu'elle le reprenne, sans s'excuser bien sur.. c'était déjà beau qu'il lui est rattraper son téléphone, lui qui est si j'en foutiste d'habitude. Sur le coup, il ne reconnut pas la jeune femme, il n'avait pas fait attention. Quand elle reprit son portable, il commença a s'éloigner. Et alors qu'il allait vers le comptoir, la femme en question l'interpella. Il se tourna, fronçant legerement les sourcils.

- Ouais, c'est moi.. et toi, tu est ? Ah, ouais, je m'en rappel maintenant.. Elysabeth c'est ça ? ça fait un sacré bout de temps.. t'a pas changer.

Il pouvait paraitre bizarre mais c'était sa façon de parler, et de s'exprimer..

[Désoler c'est mauvais je le sais ]

Il était là à gesticuler avec attitude devant elle, la jaugeant de la tête au pied. Mais qu'est ce c'était que ces manières? pensa-t-elle. Sans hésitation, elle reprit la parole, un peu déçu par ce nouveau personnage qu'elle rencontrait. Certes, il avait vieillit et maturé, était plus beau que jamais, mais il lui sembla que quelque chose avait véritablement changé en lui. Elle pouvait le lire dans son regard, dans sa démarche, en fait tout son être dégageait de ce qui lui paru être de .... C'était dure à dire. Il était si froid, si distant lui qui avait tout de même partagé son intimité à quelques reprises, le voir agir de manière si détaché l'effaroucha légèrement.

- Je ne saurais dire si c'est un compliment prononcer de cette manière. Pour votre part, Wayne, je ne pourrais pas vous retournez ce commentaire. Vous avez extrêmement changer.

Elle eu un léger pincement au coeur en disant ces derniers mots. Le revoir après tant d'années lui aurait fait le plus grand des plaisirs si ce n'avait pas été de ce changement. Elle baissa les yeux, intimidé par le regard qu'il portait sur ses attribues, puis releva la tête avec une nouvelle lueur dans le regard, soutenant le sien. Son coeur fit quelques soubresauts avant de retrouver un rythme normal. Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau?, se questionna t-elle. Est ce que beauté chez les hommes rimait à tout coup avec salaud? Elle avait bien peur que cette nouvelle rencontre ne fasse pas exception à la règle. Mais Elysabeth faisait partie de la race de ceux qui gardait toujours espoir, ne se laissant jamais abattre par l'adversité, et ce, même en présence de cas désespéré.

Comme elle comprenait qu'il semblait s'ennuyer, elle lui tendit la main, la serra puis lui souhaita de passer une bonne soirée avant d'aller rejoindre sa copine qui la regardait avec un grand point d’interrogation sur le visage.
Elle lui assura qu'il valait mieux ne pas commenter cette affaire puis qu'il n'y avait rien à dire sur le sujet. Elle s'assit à la place que sa copine lui avait réservé faisant face à l'endroit même ou Wayne venait de prendre place. Pendant que Rose lui racontait sa journée, elle était incapable de détourner son regard de sur lui, ne le faisait que rarement par politesse à sa copine. Elle prit la dernière gorgée de sa boisson lorsque soudainement, le garçon de table apparut avec deux nouvelles consommations lui indiquant qu'elles provenaient de l'homme qui nous lançait un drôle de regard. Sans le quitter des yeux, elle saisit le verre entre les doigts pour le porter à ses lèvres, le vider d'un trait avant de déposer le verre sur la table.

Elle remercia Wayne d'un signe de tête avant de se retourner vers sa copine, lui indiquant qu'elle devait aller à la salle de bain. Lorsqu'elle en sortie, il était là adossé au mur dans ce couloir étroit et lui bloquait le passage. Elle se demanda pourquoi il lui accordait soudainement de l'intérêt. En silence, elle croisa les bras sur sa poitrine, lui offrant un air mauvais. Qu'avait-il en tête? Elle sentait qu'elle allait bientôt le savoir puisqu'il reprit la parole aussitôt.