J'aurais dut regarder devant moi...

Ce matin, je parcourais les corridors du ministère sans but précis. J'avais une audience un peu plus tard dans la journée et je n'avais aucune envie de m'enfermer dans entre quatre murs. Les mains dans les poches, je regardais ce qui se passait de l'autre côté des portes. J'empruntai le corridor menant à la salle de la fameuse machine à café, endroit ou j'avais l'habitude de me rendre, endroit peu connu des autres membres du ministère. Ils préféraient sans doute faire affaire avec la cafétéria principale. Je me servis donc un café, m'adossant à la machine, fixant un point imaginaire sur le sol. Lorsque je m'étais levé ce matin, je n'étais pas du tout dans mon assiette. Mais le pire était que j'en ignorait la raison. Peut être dut au mauvais temps qu'on annonçait, ou simplement que je m'étais levé du pied gauche. Bref qui sait?

Après un moment, mon gobelet était vide. Non pas déjà! Je fixai la machine qui m'invitait pour une seconde tasse mais, je réussis à refuser... je n'allais pas arriver à siéger tranquillement si j'en engloutissais un second. Ne trouvant aucune raison de rester plus longtemps, je sortis, un air boudeur sur le visage, de la pièce sans m'apercevoir qu'on venait vers moi et Bang! Ce fut l'impacte.

La seule chose que je remarquai était qu'il se mettait à pleuvoir des feuilles de papier tout autour de moi. Je vous l'avais dit... sale météo! Je relevai la tête en direction de la personne qui venait de me heurter, m'arrêtant de ramasser pour un instant les documents étendus sur le sol.

Ce matin, je me dirigea vers le bureau des aurors afin de remplir des papiers, rien de plus rejouissants mais utile pour le ministère, je faisais mes missions à ma manière et je prenais du temps pour moi, j'avais des moments de libre me permettant de faire des choses me plaisant, des activités comme la lecture, l'écriture ou bien d'autre encore. je marchais dans la rue tranquillement, les rues furents toujours aussi animée dans cette ville. J'appréciais de partager ma vie entre la magie et le monde moldu. Je me suis adaptée aux moldus sans oublié mes origines. Je me trouvais devant le bureau, je rentrais dans ses bureaux qui étaient grand et les pièces nombreuses, il y avait beaucoup d'auror dans le monde sorcier. Je voulais rencontrer de nouvelle personne et revoir des amis à moi, j'en avais déjà revu quelque un et je m'en suis fait d'autre. Le temps pluvieux londoniens allait probablement cesser sous peu, puis heureusement mon parapluie a protégée ma personne, mon ensemble féminin ne risquait rien ainsi. Je m'avançais avec des papiers dans mes mains lorsque j'ai heurté un homme, une pluie de papier atterit sur le sol. Je ramassais les feuilles de papier dispersé un peu partout et je me rendis compte que je le connaissais, il s'agissait d'un bonne ami, je me relevais avec lui.

-Excusez moi, je vous ai pas fait mal? Arthur, c'est bien toi?

-Quel coincidence, tu vas bien et comment va Rose-Hélène?

Lorsque je relevai mon regard, je croisai une paire d'yeux qui m'était familier.

Lyla:-Excusez moi, je vous ai pas fait mal? Arthur, c'est bien toi?

Arty:Lyla! Bonjour! Désolé. Je crois que je n'étais pas encore réveillé ce matin... sûrement la pluie...

Lyla-Quel coincidence, tu vas bien et comment vas Rose-Hélène?

Arty:-Laisse, je ramasse. C'est ma faute. Je vais bien... Rosie aussi. Disons qu'on prend le temps de reprendre contacte. Et toi?

Je rassemblai toutes les feuilles et le lui rendit.

-tu te rendais quelque part? Et si je t'accompagnais? Tu pourrais me raconter en détail ce qui se passe dans ta vie ces temps -ci.

Les mains de nouveaux dans les poches, j'attendais qu'elle réponde à mes questions, ne pouvant m'empêcher de lire quelques phrases sur le dossier qu'elle tenais au dessus de la pile.

-Les mangemorts font des siennes ses temps-ci. Je ne comptes plus le nombre d'audience dont j'ai dut participé...c'est pour ça que je crois que ce matin j'avais besoin de m’aérer...

Alors? Du neuf concernant l'affaire Karkarof?

J'étais toujours planté là, attendant qu'elle accepte que je l'accompagne ou pas vers l'endroit où elle se rendait. Si jamais elle refusait, j'allais pouvoir rester un moment ici pour bavarder. Je loussai le noeud de cravate qui commençait royalement à m'énerver. Décidément, je n'étais pas d'humeur au travail aujourd'hui, ni au formalité. J'aurais facilement troqué mon complet -cravate avec un ensemble plus décontracté. Je devais donc prendre mon mal en patience car, la journée ne faisait que commencer. Je reportais alors mon attention sur Lyla.

-Je veux bien de ta compagnie, tu vas me raconter tes nouvelles en retour, vous faites un beau couple tous les deux et vousavez des points communs, là laisse pas.

-Tu n'étais pas obligée tu sais, je pouvais le faire, merci? Tu as bien raison, il pleut encore, un vrai temps londonien.

Je reprenais mes dossiers en mains et je me rendais aux archives, histoires de faire des recherches plus developpé ses mes affaires, notamment l'affaire Karkarof. Je n'avais pas des missions drôles mais je faisais en sortes qu'elle deviennent intéressantes. Je rigolais interieurement quand je voyais cette tête qui dit"ce n'est pas mon jour". Je comprenais sa situation car être un juge du ministère de la magie comportait des responsabilités non négligeable, plus exactement lourde et difficile pesant sur le moral selon les affaires à juger. Les mangemort continuèrent de faire des siennes, on n'avait de jour de repos tous les jours puis je devais rechercher et attraper ceux-ci pour qu'il puisse être juger. Les mains dans ses poches, il était rester égale à lui même, celui que j'apprécie et qui fait partie de mes bons amis. Une chose sure, il était beau et Rose-Hélène avait de la chance, il en valait la peine, je m'entendais bien avec celle-ci. Sa compagnie me fit du bien, je pouvais parler de plein de choses avec lui, quelqu'un qui me soutient et sur lequel je comptais, je répondis à ça seconde question, je fus toujours aussi belle.

-L'affaire Karkarof, elle se déroule bien, j'ai avancé de mon côté et je suis parvenu à trouver de nouvelle information d'ailleurs. Je peux t'aider pour quelque chose?

-Le nombre d'audience ne cesse d'augmenter, je l'ai constaster et à voir ta reaction et capter tes pensées, tu voudrais te détendre un peu. Retire ta cravate pour faire moins formel et te décontracter.

-Tu veux savoir de mes nouvelles, je vis à Londre dans mon appartement et je suis seule, ma vie amoureuse est tumultueuse, tu veux savoir autre chose, dis moi?

-Loin de moi cette idée de laisser Rose. Si tu te poses cette question, c'est parce que je ne t'ai jamais raconté notre histoire... honte à moi! Rosie et moi, ça remonte à Poudlard...

Je retirai immédiatement ma cravate dans un geste rapide, trop heureux qu'elle n'y voit pas d'inconvénient. D'un coup de baguette, la cravate que j'avais entre les mains, disparue. Elle m'informa sur le déroulement de l'affaire Karkarof, compatis avec moi puis elle termina avec un peu de renseignement sur sa vie personnelle. Nous avancions maintenant en direction de... en fait, je n'en avais aucune idée. Nous avancions, ça s'était certain.

-Et si nous allions bavarder devant un café? Tu as du temps devant toi? Je te raconterais ma rencontre avec Rose et toi tu me parleras de ta vie amoureuse et tumultueuse. Qu'en dis-tu?

-Tu me raconte votre rencontre, cela me semble intéressant? Je ferais de même pour parler de moi aussi. Si ça remonte à Poudlard, j'ai hâte de t'écouter.

Il avait retiré sa cravate, il se sentait mieux ainsi. Je sentais qu'il était plus à l'aise, en effet. On sortais des archives en direction de la cafétéria, boire un café chaud et discuter de tous et de rien, des choses entre amis. On s'était pas vu depuis un moment à cause des audiences et des missions, je n'avais pas de temps et les affaires devenaient nombreuses grâce aux mangemorts, ils adorent semer le trouble dans le monde sorcier. On allait parler de nous et prendre de nos nouvelles mutuellements. Je vais apportais mon aide à Arthur si il avait besoin de moi, je m'asseyais sur une chaise d'une table avec Arthur et on continuait la discussion, autour d'un café chaud.

-Parle moi de cette rencontre, je t'écoute et je te dirais ma vie amoureuse entre autre, commence.

-Bon si tu insistes. Mais j'espère que tu as tout ton temps parce que c'est toute une histoire!

Je lui souris trop heureux d'avoir la chance de parler de celle qui fait battre mon coeur. Je pris d'abord une gorgée de mon café tiédit, puis en reposant ma tasse, je me lançai dans le récit de ma rencontre avec Rosie.

-J'ai rencontré Rose à Poudlard par le biais d'une amie, qui était à ce moment là, la petite copine de mon frère cadet. Elysabeth Adamson. Elle travaille au ministère comme responsable des relations avec les moldus. Je te la présenterai un de ses jours. Alors Elysabeth et Rosie partageaient un dortoir commun. Peu de temps après notre rencontre, ma mère est tombé malade est Rose m'a beaucoup appuyé dans cet épreuve. Après un rendez-vous improvisé lors d'une nuit, à la bibliothèque de Poudlard, nous ne nous sommes plus jamais séparé. Depuis cette fameuse nuit, je savais qu'elle resterait à jamais celle qui porterait mon nom un jour... Tout ce passait à merveille, je l'aimais plus que tout.

Et vint le jour où nous avons abordé la question d'une vie future. Peu avant mon départ de Poudlard. J'allais terminer mes études et me dirigeais vers le métier que j’effectue ces jours ci et elle... Si je lui avais demandé, elle aurait tout quitté pour venir avec moi. C'était hors de question. Je tenais à ce qu'elle réalise son rêve et devienne l'une des meilleures Médicomages. Je dut prendre cette décision et faire la chose la plus difficile qui m'est été donné de faire. J'ai mis un terme à notre relation. C'était pour elle. C'est alors que nous nous sommes perdu de vu pendant plus de 7 ans. Durant ses 7 ans, incapable de l'oublier, je me suis noyé dans les études et le travail, faisant tout ce qu'il était en mon pouvoir pour chasser son visage de mon esprit. Elle ne m'avait jamais quitté.

Tu sais, tout mon entourage s'acharnait pour que je refasse ma vie sans elle, mais tout ce que j'arrivais à faire n'était que de la voir au travers des autres femmes. Incapable de m'investir. Et un jour, je me suis blessai et j'ai du aller me faire soigner à Ste-Mangouste et elle était là, plus belle que jamais. Si tu savais comment je me sens chanceux de l'avoir retrouvé. Mais tout n'était pas gagné. Peut être avait-elle refait sa vie de son côté. Et bah non! Alors présentement, on reprendre doucement contact. J'ai envie de la reconquérir et de voir si on peut reprendre là où on s'est arrêté. Les sentiments sont là. C'est clair. On apprend à se redécouvrir.

Voila, tu sais tout. Alors Lyla et toi? Tu vis seule présentement?

-Votre histoire est romantique, j'espère que je vais vivre un amour comme ça, ça va durer entre vous deux si l'effort et les sentiments sont pareilles, tu en vaux la peine.

-Tes pensées sont sincères pour Rose-Hélène, je peux le ressentir. Rose-Hélène est une bonne sorcière, vous êtes de sang-mêlé tous les deux, c'est mignon.

Leur relation amoureuse me touchait, chaque sentiment pour sa belle se traduisait par ses pensées, je me sentais heureuse pour les deux, un couple de sang-mêlé s'aimant d'un amour sincère. J'avais connu cele aussi mais il est décédée lors d'une mission, il s'appelait Jarenn Worrel Kent. J'ai eux d'autre relation qui en valait la peine, j'ai diversifié si on veut passant de sorcier à mangemort et ainsi de suite, ce fut loin d'être triste. Ce fut à mon tour de répondre, comment j'allais dire ça simplement. Tumultueuse et passionné étaient des mots pouvant résumé mes relations, cela attirait la curiosité. Malgré qu'il avait essayé de l'oublier, elle était restée dans son coeur. Cette pensée avait plus de valeur que des mots d'amour réunit.

-Je ferais la connaissance d'Elysabeth avec plaisir, je sais qu'elle est devenue une bonne médicomage, tu me dis si un mariage viendra entre vous?

-J'ai eux des nombreuses relations: Deux serdaigles, des serpentards, un auror décédé, il s'appelait Jarenn Worrel Kent, puis un autre serdaigle, un gryffondor et un mangemort, tu vois la diversité. Maintenant, je cherche quelqu'un qui sera m'aimer et avoir une relation sérieuse, je vais attendre et prendre du temps pour moi, je rencontrerais celui qu'il me faut, un bon sorcier.

-Je vis seule à Londre depuis un an, je me sens bien et j'ai des bons amis comme toi, de la famille avec moi que j'ai appris à connaitre. Je te passe l'adresse de chez moi, tu iras me voir avec Rose-Hélène, tu serais d'accord ou on va se faire une bonne sortie?

-Je ne refuse pas cet invitation. Je lui en glisse un mot et je te reviens aussitôt que nous avons convenu ensemble de ce que nous aimerions faire. Tu lis dans les pensées? Si oui t'aurais du le dire parce tu aurais pu assisté mentalement à tout. Je m'aurais efforcé pour te les montrer. Tu aurais sans doute compris beaucoup mieux.

Je lui souris en repensant au dernier sourire que Rose m'avait accorder avant que je ne parte travailler ce matin. Un mariage disait Lyla... hum... intéressent. Je me concentrai sur Lyla, ne voulant pas la gênée avec ce silence.

-Je suis certain que tu finiras par mettre le grappin sur ton homme idéal. Ne pas désespérer! Tu es charmante et ravissante alors ne t'inquiète pas.

Je jetai un vague coup d'oeil à ma montre. Il était déjà aussi tard!

-Je dois t'abandonné Lyla. Je m'en excuse. Un audience dans 5 minutes. Prends soin de toi Lyla.

Je fis réapparaître ma cravate, l'enfila avant lui faire un signe de tête puis un sourire.

-Merci. Tu m'as fait changé d'humeur. Te parler de Rose m'a rendu bien plus joyeux.