Worst first day ever [Fe]

Worst first day ever

CRÉDIT - CSS

La Gazette du Sorcier. Ben voyons. L'Ordre n'avait vraiment pas trouvé mieux. Voilà que maintenant Noami jouait les agents sous couverture comme dans les films d'espionnage, et qu'elle devait travailler à la Gazette le temps de trouver un Mangemort qui serait lui aussi sous couverture. Le problème c'est qu'elle n'avait aucune idée de qui ça pouvait être, alors autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Elle avait déjà passé un entretien avec Maxwell Weaving, mentant comme une arracheuse de dents sur ses motivations et sur sa vie de sorte qu'il l'embauche tout de suite. Ca n'avait pas trainé, mais Noami n'avait aucune expérience journalistique, et elle était lâchée dans la nature. En plus elle devait se coltiner un stagiaire censé l'aider dans ses tâches. C'était mal parti, surtout que le stagiaire en question était d'une maladresse épouvantable.

Il lui proposa d'aller lui chercher du café. « Si tu veux. » lui dit Noami. C’était juste pour se débarrasser de lui en fait, le temps qu’elle puisse faire ses recherches en paix et essayer de trouver ce fameux Mangemort. Elle poussa un soupir d’énervement, franchement elle avait vraiment mieux à faire. Assisse à son petit bureau à peine décoré, elle tenta de s’occuper comme elle put, le temps que Paul le stagiaire (en fait elle ne savait pas son nom, mais il avait une tête à s’appeler Paul) revienne avec du café et…renverse tout sur son bureau. La jeune femme eut le temps de se lever, mais il avait réussi à en renverser sur sa chemise. « Espèce d’imbécile ! » lança-t-elle furieuse. Résultat, Paul tremblait comme une feuille, comme si elle l’avait menacé de mort. Mais quel idiot celui-là, aucun risque qu’il soit un Mangemort. Il s’apprêtait à se sauver en courant quand il percuta quelqu’un. Oh mince, Maxwell Weaving. Et voilà Paul qui se mit à pleurer. Cette journée ne pouvait pas être pire, enfin presque. Si ça se trouve elle allait se faire virer à cause d'un stupide gamin qui était dans l'impossibilité de garder ses émotions pour lui et que personne ne voulait embaucher, sauf la Gazette parce que visiblement, ils n'avaient que ça à faire...Non mais la ferme Paul !

"C'est pas vrai... Ca recommence..." Ca faisait deux mois qu'il était là, et à chaque fois qu'il me tombait dessus, il se mettait à pleurer. J'avais vraiment la tête d'un type qui voulait consoler toutes les personnes malheureuse ? Il rêvait cet énergumène. "Quelqu'un. Au secours. Dégagez moi ça de contre moi. C'est tout visqueux et ça colle ses Mickey un peu partout sur ma chemise." Brenda, l'une de mes secrétaires s'était approchée, et elle avait pris Paolo par l'épaule, pour le ramener vers la machine à café. "Bonne idée, ça lui fera du bien un café !" Et voilà qu'il s'était remis à pleurer. C'était un vrai malade ce type.

J'étais en train de quitter la Gazette, quand j'avais vue la raison de sa douleur. Une jeune femme, devant le bureau de Paolo, qui était à moitié trempée de café. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire. C'était la nouvelle, n'est ce pas ? Elle avait été baptisée pour son premier jour dans la boîte. C'était pas la première fois qu'il renversait du café sur quelqu'un. Un vrai maladroit ce type. Je m'étais approché de la jeune femme. "C'est Paolo, c'est ça ? Il fait ça avec tout le monde. Je crois que vous lui plaisez. Certains, quand une fille leur plaît, ils se mettent à transpirer, à perdre leur sang froid. J'en ai même vue un une fois, vomir. C'était écœurant. C'était Paolo qui avait essuyé d'ailleurs. Là, il s'est contenté de vous renverser du café dessus. Vous avez de la chance." Maintenant que c'était dit, je pouvais retourner à mes occupations.

Un comportement bizarre ? Elle faisait quoi ? Un article sur les employés de la Gazette ? J'aurai bien eu envie de lui répondre que oui, il y avait quelqu'un : elle, mais je m'étais abstenu. Pourquoi m'adressait elle la parole en plus ? Elle avait pas entendue ce que je lui avais dit durant l'entretien ? Je disais toujours cette phrase : aujourd'hui, c'est le dernier jour où on se parle, les secrétaires ne sont pas payées pour rien foutre, donc adressez vous à elle. Je ne lui avais pas dit ? Bon d'accord, elle était venue en tailleur à l'entretien, ce qui faisait que javais peut être oublié certains détails, mais bon...

"Calib." Je ne savais pas pourquoi j'avais prononcé ce nom. Mais si quelqu'un ici est bizarre, c'était lui. Ca ne pouvait être que lui la personne à éviter. "Il fait croire à tout le monde qu'il connait une Rebecca Weaving, alors qu'il y en a qu'une seule, c'est la mienne." Oui, la mienne. Mon appartenance... "Enfin, c'est ma fille. Ma grande fille. Petite... Elle a 17 ans. Elle est à Pou de Souffle." Pourquoi je me sentais obligé de parler d'elle ? C'était ce garçon. Je venais juste de le quitter lors de l'entretien d'embauche, et il me perturbait. C'était sa coupe de cheveux. Elle jouait beaucoup dans tout ça. "Il est bizarre. Ne vous approchez pas de lui."