L'oeil du Lynx (pv)

Invité

••• L'oeil du lynx.

La nuit était tombé, je venais de passer une journée épuisante à l’hôpital, et un hibou était venu me joindre à ma pause de l’après midi, il me donnait rendez vous à la cabane hurlante, ce papier s’enflamma ensuite. La lettre n’était pas signée, un mangemort surement. Je restais cependant sur mes gardes, on n’était jamais à l’abri d’une blague ou d’un piège. Je restais suspect vis-à-vis de cette lettre. Est-ce que j’allais y allé ? Ce n’était pas la première fois que séchais un regroupement. Mais je savais qu’à force de ne pas y allé, j’allais vraiment me faire remarquer. Alors je décidais de me rendre là-bas. Je me rendais à Prés au lard, je mettais ma capuche pour pas que l’on me voit, je traçais mon chemin assez rapidement, je me glissais au travers des barbelés et je vis un hibou mort devant la porte, cela me rappelais un souvenir atroce de mon existence.

Flash Back
C'était noël dans 3semaines, bientôt j'allais rentrer, il y avait tellement de choses que je voulais dire à mes parents... Mon hibou! Les plumes pleines de sang, une lettre au bec, je la reconnue, c'était celle que j'avais envoyé... Mon cœur fut prit d'un vide absolu, mes mains tremblèrent d'émotions, que c'était-il passé? Je n'ai pas réfléchis d'avantage, je pris le volatile dans mes bras et je sorti de la salle en courant, je me retrouvai dans le parc, je courrai comme un fou dans la neige je tombai mais je me relevai aussitôt, je fini épuisé au bord du lac, je me mis à vomir tellement j'avais couru. Je fus prit de violence, je pris le hibou, je le plongé dans l'eau glacée du lac et je le noyai ainsi. Quand l'animal cessa de se débattre, je compris que je l'avais tué... Mon premier meurtre, cela pouvait paraitre puéril, mais j'avais perdu tout amour propre en tuant cette bête. Je regardai le cadavre du hibou voguer sur l'eau l'emportant plus loin. Je me mis alors à crier comme un fou, je frapper un chêne m'écorchant les poings jusqu'aux os, je hurlai de douleur sans pareille. Des élèves et plusieurs professeurs arrivèrent en me criant d'arrêté, je sautai à la gorge d'un Poufsouffle au hasard et je hurlai tout en l'étranglant que c'était de la faute de gens comme lui que c'était arrivé. Je fus séparé de lui à temps, mais il avait la marque violette de mes doigts sur son cou. J'avais la haine, la soif de vengeance et de tuer.

Je ravalais mes souvenirs un peu de travers, puis je poussai la porte qui grinçait. J’avais un quart d’heure de retard, il n’y avait à l’intérieur pas un bruit, pas une lumière. Je vis que ça sentais le coup fourré. Je m’approchais de la première salle, je ne vis personne, je montais les escaliers avec précaution, j’arrivais au premier étage, je vis une ombre. Je me mis alors sous la forme de mon animagus, le Lynx du canada, et de mes yeux bleus, mais à présent persans d’un lynx, je la vis dans le noir. Ah non ! Pas elle encore ! Cette aurore de malheur, commencé à me taper sérieusement sur le système. Je le faufilé à l’intérieur elle se retourna mais elle ne me vit pas, en même temps j’étais à un mètre du sol. Je tournai autour d’elle et finalement je bondis sur elle la fessant tombé à la renverse et je vis sa baguette voler plus loin, et la je me retransformai sous ma forme humaine, je me retrouvai sur elle et je lui adressai un large sourire amusé

-Salut. Je t’ai manqué à ce point ?

Je me mis à rire, je me relevais en prenant appuis sur el ventre de la jeune femme en visant bien son foie histoire de lui faire un peu mal. Je ne l’aider absolument pas à se lever. Je la regardai, tout fier de l’avoir eu par surprise.

L'oeil du lynx
L'oeil du Lynx (pv) 000b8b0t

« Sélène » gronda une voix masculine . Allongé sur mon grand et ô combien inutile bureau de bois sombre , je contemplais le plafond . Mes cheveux étaient étalés autour de moi comme une auréole sombre , mon bras droit pendait dans le vide , une photo entre mes doigts que j’avais presque oublié . Je coulais un regard méfiant vers mon interlocuteur .

« Quoi ? » répondis-je au jeune homme assis sur la chaise du bureau d’en face . Il me contemplait exaspéré , dernière ses petites lunettes rondes .

« Les gens convenables ne s’allongent pas sur leur bureau !
- Je n’ai jamais prétendu être quelqu’un de convenable . »

Je me détournais de lui et contemplais la petite photo que j’avais entre les doigts . Dessus on distinguait un homme. La photo était sombre , difficile de l’identifié avec certitude. Mais on oubli jamais des yeux comme les siens hein. Rowann A. Gahleris qu’il s’appelait . Je savais que c’était un mangemort. Je le savais , parce qu’enfin de compte leurs masques ne cachent jamais leurs yeux. Les yeux des Hommes laissent entrevoir plus de chose qu’ils ne le voudraient. Évidemment ces derniers temps , les mangemorts ça cour les rues. Mais le plus souvent on ne sais pas qui ils sont. Mais comme j’étais sûr , bon d’accord , presque sûr , que c’était un mangemort mon envie de le mettre hors d’état de nuire avait un peu tourné à l’obsession , je l’avoue. Mais je n’aime pas me sentir inutile. Les choses allaient de plus en plus mal dans le monde de la magie , et j’avais l’impression d’assister au spectacle impuissante. Il fallait bien que je fasse quelque chose !
Donc , je lui avais envoyé une lettre , tôt dans l’après-midi . J’avais été minutieuse , je voulais que cette lettre ressemble à celle d’un autre mangemort. Et je l’invitais a se rendre à la cabane hurlante. Venir , c’était comme admettre qu’il était belle et bien un mangemort. Je n’avais plus qu’a prier pour qu’il me donne une bonne raison de lui taper dessus. Puis je contemplais la petite montre magique à mon poignet. 23h00. Bon d’accord , là je commençais à sérieusement douter de mon super plan diabolique. Ça avait l’air plus intelligent dans ma tête. Maintenant j’avais l’impression de ne plus être celle qui tendait le piège , mais la proie qui se jetait joyeusement dans la gueule du loup .
Je me redressais et bondis sur mes pieds en un éclair . Le soudain claquement de mes talons sur le marbre froid du ministère fit sursauter mon unique collègue encore présent. Il releva à nouveau ses petits yeux noisettes vers moi , je lui souris de toutes mes dents .

« Sur ce . Je te laisse . J’ai rendez-vous . »
« Ahhhh … et qui est le malheureux élu ? »
« Ce n’est pas ce genre de rendez-vous . »
Il me lança un regard inquisiteur .
« J’aurais du m'en douter . Tu devrais pas y aller seule . Si tu n’es pas plus prudente Sélène un jour ils t’auront » , m’avait-il lancé gravement. Je l’observais et ne pus réprimander un sourire. J’avais conscience que face à un avertissement sérieux , ce sourire qui étirait mes lèvres était mal placé et me donnais sûrement l’air carrément folle mais que voulez-vous cette remarque était risible. ILS , comme il disait , m’auraient , je le savais , j’en était persuadé , ce n’était pas un scoop. Le vrai enjeu était combien j’en emporteraient dans la tombe avec moi. Cependant , je ne lui fit pas part de mes réflexions , j’aurais eu l’air trop cynique , trop résigné. Je tournais les talons et m’éloignait à grande enjambé. Il n’ajouta rien. Brave garçon.

Lorsque je fut enfin dehors , le froid me mordit le visage . Je m’emmitouflais dans ma cape sombre et transplantais . Un hibou mort gisait à l’entrée de la cabane. J’observais la pauvre créature. Cela me fit mal au cœur. Mais je n’y pouvais rien. Je glissais à l’intérieur de la cabane hurlante . Et le vent et le froid cessèrent de me tourmenter . Je restais planté là . Est-ce que j’étais sensé me cacher ? Je considérais la sombre cabane effrayante . Non . Je me contentais de me tapir dans l’ombre . J’essayais d’oublier le doute , une partie de moi avait envie qu’il vienne , une autre priait pour que non . L’heure de rendez-vous était passé. Depuis un bout de temps déjà. Il ne viendra pas. J’étais déçu et soulagé. Dieu que je déteste être partagé comme ça ! Ce n’est jamais bon signe. Je sorti de l’ombre. J’allais partir , parce que je n’avais vraiment plus rien à faire ici. Que Monsssiieurr Gahleris se rassure , aujourd’hui le destin avait décidé que je ne le tourmenterais pas . Ou peut être pas. Un grincement me fit me retourner soudainement vers la porte d’entrée de la première salle. La porte était entrouverte. Je n’aimais pas ça , je n’aimais vraiment pas ça. Mais je n’eu pas le temps de réagir , un gros … chat , non , plutôt un Lynx me bondit dessus. Me plaquant au sol. Le choc me surpris. Je m’attendais a sentir des griffes j’imagine , des crocs peut être. Mais l’être changea de forme et je senti la proximité d’un corps , qui n’avait rien de félin .

«Salut. Je t’ai manqué à ce point ?»

Et merde. Rowann. Je voulus saisir ma baguette, mais elle n’était plus entre mes mains. Il profita de ma confusion pour se relever , non sans m’écraser au passage . Je ne lui fit pas le plaisir de gémir ni de grimacer. Enfin il avait eu raison de se relever , parce que j’étais à 2 secondes de lui foutre un coup mal placé dont il se souviendrais. Je bondis sur mes pieds avec une agilité qui me surpris moi-même , l’adrénaline est une chose merveilleuse .

« Oh Rowann . Je ne t’attendais plus tu sais . »

Susurrais-je pour dissimuler un peu de ma panique. Re-merde. Ma baguette avait volé à l’autre bout de la pièce. Et mon mangemort bien aimé se dressait entre elle moi. Je le dévisageais de la tête au pied .

« Comme je suis déçue. J’espérais te voir dans ta robe de bal. J’espérais avoir la chance de t’arracher ton jolie masque. Dommage.

Je voulus courir vers ma baguette , mais il me saisit par la taille et me repoussa à l’autre bout de la pièce . Vraiment les choses ne se passaient pas exactement comme je le voulais ce soir. Je n’aimais pas beaucoup lui laisser les rênes de la situation.

« Allez. Laisse moi reprendre ma baguette. Les choses ne serons pas drôle si je ne peux pas me débattre hein ?»

Lançais-je avec un sourire un peu forcé. Non je me refusais à rire , là ça aurait fait beaucoup trop hystérique qui veut pas mourir .

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••• L'oeil du lynx.

Elle m'amusé beaucoup, si elle n'essayé pas tout le temps de me mettre des bâtons dans les roues, probablement je pourrais l'appréciai différemment. Elle m'avouait qu'elle était déçue que je ne porte pas mon masque de mangemort. Je sourirai de toutes mes dents, je me baissé et ramassais sa baguette qui était au sol. J'allais jouer un peu avec elle, il fallait avouer que j'aimais bien l'énerver.

-Mon masque? Voyons, ma douce tu sais bien que je ne suis qu'un modeste guérisseur. Tu devrais prendre quelques jours de congé, ton imagination te joue des tours intéressant...

Je lui accordais l'un de mes plus grands sourires. Tout les surnoms mielleux que je lui donnais remontés à Septembre, car la magnifique jeune femme en face de moi avait tenté d'abuser de ses charmes pour m'avoir et j'avais suivis son jeu se qui avait été gênant pour elle, surtout quand je susurrai à son oreille que finalement c'était moi qui me payais sa tête. C'était probablement pour cela qu'elle me traquait beaucoup depuis septembre, je doutais que ce soit une coïncidence.
Elle me réclamait sa baguette, j'avais l'irrésistible envie de la briser en deux, sous ses magnifique yeux d'émeraudes, mais cela serai injustifié. Je lui lançai d'un ton amusé

- Mon amour, quelle idée farfelue que de se battre tout les deux, après tout ce qui nous lie. Je t'ai sauté dessus car je m'attendais à un mangemort, crois moi ma princesse il n'y a pas pire espèce que les mangemort dans ce monde obscur. Mais ne t'inquiètes pas, avec moi, ton joli postérieur est en sécurité.

Il était clair que sa tentative était un échec, et c'était ce qui m'amusai le plus. J'avais très bien fais de me méfier de cette lettre. Je lui adressai toujours ce grand sourire. Je voyais bien que je l'énervé avec ma tête d'ange et mes sourires, il n'y avait qu'elle pour y voir de l'hypocrisie. Elle n'avait pas tort mais je n'étais pas assez fou pour lui dire. Je n'avais jamais compris son dévouement pour m'attraper. Je songeai qu'elle aimait la sensation du risque autant que moi, mais qu'elle voulait transparaitre comme le messie, mais que faisais-je de mal? Je n’avais fais que faire ce dont pourquoi l'on m'a mis au monde. Je jurais devant dieu de laisser mes enfants faire leurs choix, mais pour cela il fallait vivre et protégé Katherine, j'avais enfin une raison d'être... Est-ce que notre amour m'éloignera de mon chemin. J'aurai aimé faire une pause pour elle, mais le maître ne l'apprécierait jamais, et il pourrait me punir en tuant celle qui était la seule à me comprendre et me faire à nouveau plongé dans la solitude. Grand dieu, s'il tuait ma Katherine je me tuerai. Je ne rejoindrai pas dans l'esprit de la vengeance les aurors, meurtriers de mes parents? Alors qui sont les vrais coupables? Je suis devenu orphelin à l'âge de 11 ans, et il fallut qu'ils prennent mon tuteur, ils ont tout fait pour faire saigner mon cœur. Je me suis muré dans le silence de ma douleur, j'ai souffert plus fort que tout les Doloris pourront jamais me faire subir.

Je tremblai, mes souvenirs étaient là comme des fantômes, me harcelaient, j'en attrapai des insomnies. Je conservai un silence radio, torturé par des voix et des visions. Le moment m'était mal choisit, je gardai sa baguette entre mes doigts et je la fixai de mes yeux bleus bien trop expressifs, ils pouvaient dire ce que je ressentais alors que moi même je n'arrivais pas à mettre un nom dessus.

Ma douce ? Mon amour ? Ma princesse ? Je ne sais pas lesquels de c’est surnoms m’énervaient le plus. Ma douce était le plus ridicule. Un homme m’avait déjà appelé comme ça par le passé , je lui avais explosé le bras , littéralement . Un sort malheureux hein . Il avait aussi tenté de me violenter avant , et j’avais été moyennement d’accord , dans ce genre de situation on a tendance a perdre son sang froid. Mon amour … j’avais envie de lui hurler à la figure QUE JE N’ETAIS PAS SON AMOUR , mais ça aurait été puérile et ça aurait eu l’air de m’énerver. Certes , ça m’ énerve d’accord ! Mais il n’était pas obligé de le savoir . Ma princesse , passe encore . Mais lorsqu’il a commencé à parler de « mon jolie postérieur » les choses étaient voué à dégénérer .
Et il souriait , ne cessait de sourire. Son parfait sourire hypocrite. Oh qu’il était fier de m’avoir eu . Mais son sourire ne montait pas jusqu'à ses yeux . Était-il seulement capable de vraiment sourire ? Les mangemorts ne sont pas des gens heureux. Les gens heureux ne font de mal autour d’eux. Mais finalement , Rowann était loin d’être le pire de tous. Si je devais en brûler un sur la place publique , Bellatrix serait dans le Top 5 de mes choix. Et bizarrement je me dit que je ne voudrais pas le brûler lui. Que je ferais tout pour que non. Cette pensée me déstabilisa. Était-je devenu givrée au point de ne plus que traquer les mangemorts pour le sport ? Ou juste que finalement je……. nan je ne me peut me résoudre à pareil blasphème Au mieux je dirais que finalement je ne le déteste pas autant que je l’aurais cru. Mais ça ne changeait rien.
Il ne se passait rien. J’était surprise. Les hypocrisies avaient cessés. Je m’arrachais à la contemplation de ma baguette entre ses mains , quand je me rendit compte que celles-ci tremblaient. Je levait les yeux vers son visage. Son sourire avait disparu . Pendant une minute , je me dit que c’était bien le monstre que j’ai toujours cru qu’il était et que maintenant que j’étais à sa merci , il allait me tuer. Une occasion pareil ! Pas de témoin et il se libérerait d’un lourd fardeau parce que , il le savait , je ne le lâcherais qu’une fois morte. Il planta ses yeux dans les miens. Peine. Douleur. Regret. Voila ce que j’y voyais. Je soutins son regard. Les miens je n’était pas sur de ce qu’il y verrait. Étonnement ? Peur ? Détermination ? Et bien j’espère que cela se limitais à ça , mieux valait qu’il ne voient pas plus loin , pas question de lui montrer une faiblesse. Dans la situation actuelle j’avais déjà l’air assez mal.
Mince finalement j’aimais assez quand on se balançait des hypocrisies à la figure . J’étais sur le point de lui balancer un peu de ce que j’avais découvert sur lui en fouinant , mais cela me paru soudain une mauvaise idée. Plus tard peut être. Une tension silencieuse s’insinua entre nous deux. J’avais cesser de m’agité , je restais immobile , tentant d’avoir l’air le plus inoffensif possible. Il fallait que je fasse quelques choses. Je m’avançais d’un pas silencieux , il ne dit rien , m’avait-il seulement vu bouger ? Ou était-il trop loin , prisonnier de ses souvenirs pour me voir ?
Peut importe ! Pas de pitié ! Je lui sautais dessus. Idée stupide certes. Mais j’étais un peu désespéré là tout de suite. Je ne pouvais tout simplement pas espérer le maîtriser avec mes petits bras. C’est physique. Il faisait bien une tête de plus que moi et ne parlons pas de la taille de ses bras s’il vous plait ça ne ferait que accroître mes doutes qu’en a la réussite de ma manœuvre. Dans mon élan , le réussit à le faire basculé , il tomba par terre. Moi avec évidemment. On peut pas tout avoir non plus. Nous fîmes un joyeux roulé-boulé. J’eux quand même le temps de lui arracher ma baguette des mains. Aie . Ma tête avait cogné quelque chose . Ohhh des étoiles …………………………………………… J’avais prévu de me relever d’un bond , mais c’était raté . Je me relevais en titubant. Pour finalement retombé , j’ai voulu agripper un meuble pour me rattraper , mais ne réussit qu’a entraîner dans ma chute quelques babioles. Pas grave. Le sol c’est bien aussi.
Je me blottie contre un mur . Assis par terre et dos au mur , je dressais ma baguette en avant . Surveillant le mangemort .

- SURTOUT ne m’approche pas !

Ma tête me faisait sérieusement mal. Je grimaçait. Ma patience et mon humour semblait être mort à présent. J’en avait marre de courir . Je le fixait et lui balançait difficilement :

- Écoute , je sais bien , je sais bien que tu es un mangemort . Pas besoin d’avouer rien ... tu n’as qu’a …. Tu n’as qu’a dénoncer un de tes petits copains … je suis sur que y’a a au moins un que tu détestes , il ne saurait jamais comment je l’ai trouvé et voila je te laisserais tranquille . Réfléchis bien … alors je pourrais presque oublier que t’abuse d’une pauvre gamine avec tes beaux mensonges …

Je n’ajoutais rien. Parce que j’avais peur que de continuer de déballer ce que j’avais découvert sur lui n’était pas une bonne idée et parce que moins je m’agitais moins ma tête me faisait mal .

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Elle me bondit dessus, je n’eus même pas le temps de réalisé quoique se soit que nous roulions sur le sol tout les deux, je ne savais plus où j’étais en apesanteur non ? Non pas vraiment je sentais une douleur dans mon bras, je me relevais et je l’aperçus dans un coin contre le mur la baguette rivée vers moi en me hurlant de ne pas approcher, avec deux baguette dans les mains j’avais réussi à me faire avoir par une frêle jeune femme… Pourtant je ne ressentais pas de honte d’avoir été aussi facilement vaincu, j’étais dans un monde où rien n’avait plus de couleur… Elle se levait et me demanda de balancer quelqu’un… Je le regardais, puis je dessinais un sourire amusé et je m’avançais un peu vers elle, je la vis agiter sa baguette pour le faire comprendre de ne pas avancer je me trouver le torse à trente centimètre de sa baguette et j’arrêtai ici de marcher. Je la fixai dans ses yeux. De qui me parlait-elle ? Darcy ? Impossible, elle ne dirait jamais rien cette Serdaigle, même sous la torture, je pouvais dormir ses mes deux oreilles à se sujet là… A moins que… Quelqu’un m’ai vue dans ce parc ? Impossible… Je me répétai dans la tête que c’était impossible.

-Si quelqu’un doit payer… C’est moi. Et si je te dis quelqu’un, on me punira… Et se sera pire que la mort. Alors vas-y… Tue-moi Sélène. Fais dont ce que tu as à faire, la justice c’est ça ? Vas ‘y je t’en pris… Je suis là, t’auras pas plus belle occasion de m’abattre.

Oui, si quelqu’un devait payer le prit, c’était moi, car le maitre tuera ma Katherine pour ça, et je serai forcé de revivre seul, on m’avait tout enlevé ! Ces aurors de malheurs, avait tué mes parents, les seuls à m’aimer, puis mon tuteur, et je refusais que l’on tue Katherine, je refusais de vivre dans un monde, où tout ceux qui j’aimais tombaient les uns, après les autres. Au fond c’était Amé’ qui avait raison, elle m’avait dit que tout ceux qui m’aimaient étaient mort, et maintenant, c’était mon tour, il était certains qu’avec la mort j’aurai payé mon dus et plus personne n’allait mourir par ma faute, je pourrais enfin dormir. Je serai mort comme mon père, pour protéger la femme de sa vie. Après tout, j’avais toujours voulu être comme lui… Pourquoi aurai-je enduré toute ses années, à apprendre, à devenir plus fort, c’était pour lui. Pourquoi j’aurai souffert comme ça, à toujours encaissé les coups dur pour en tirer des leçons ? Pourquoi j’aurai perdu un quart de ma raison si ce n’était pas pour lui ? Et il était n’était même pas là pour voir tout ce que je faisais !

-Alors ? Tu ne veux pas ? Pourtant, c’est à cause des gens comme toi tout ça. Vous avez bousillé ma vie. Prends la maintenant.

Je m’approchais encore plus, l’extrémité de sa baguette était collé à mon torse, je la fixai de mes yeux vides d’émotions, Katherine ne m’en voudra jamais si je fais ça pour elle, je le savais… Alors je n’avais pas peur. Je n’avais jamais eu peur de mourir, j’avais juste détesté la mort. C’était assez paradoxal, mais je savais que je la haïssait, sans elle, tout irai pour le meilleur des monde.

Je passais une main sur ma tête . Puis observais ma main . Du sang . Je le regardais couler sur mes doigts sans vraiment comprendre . Puis je perçu un mouvement . Rowann s’approchait . Il ne comprend donc pas quand on lui parle ! Je voulu ramper à reculons , mais dos à un mur c’est stupide . Il me parla de justice , d’occasion de l’abattre . Je le fixais , j’avais du mal à réfléchir . Tous ce que je savais c’est qu’il avançait . Je voulu réagir mais mon cerveau un peu amoché était visiblement très long à la détente ce soir . Déjà son torse butta sur ma baguette . J’explosais de rire. Une minute de silence pour ma raison défunte. J’abaissais ma baguette . Je mis les paumes de mes mains en avant comme pour le repousser et j’agrippais son t-shirt . Je sentis mes ongles râper sur son torse et le saigner à son tour . En prenant appuie sur le mur derrière je le fis se renverser sur le dos . Un nouveau bruit de chut fit trembler la pièce . Je me retrouvais encore sur lui , ça devenait une habitude . Mon visage a quelques centimètres du siens . Je plantais mon regard dans le siens .

- Tu ne comprend rien ! TU NE COMPRENDRAS JAMAIS ! T’abattre , ça voudrais dire que je ne vaux pas mieux que vous .

Ma colère fit trembler ma voix au début puis je repris le contrôle et celle-ci ce fit plus douce , plus suave et menaçante . Je n’ai jamais tué quelqu’un , vraiment . L'idée d'abattre quelqu'un me répugne. Je sais que c’est paradoxale. Je chasse les mangemorts. Mais il y a un monde entre se défendre et abattre froidement . Un monde qui distingue les aurors , des mangemorts .

- C’est pour ça que tu es devenu un mangemort hein ? Pour venger la mort de tes parents tuer par les méchants Aurors ? La vie ça craint ! Pas que pour toi ! Mais … mais ça ne te donnes pas le droit de te mettre au service de la mort ! Ça ne justifie pas VOS ACTES !

Je hurlais presque. J'étais cruel. Je ne le suis pas souvent mais la j’avais mal. Et ce n’était même pas vraiment sa faute , quelle ironie ! Ça m’arracha un sourire. Je voulu me relever , mais je n’étais pas sur d’y arriver. C’était une mauvaise soirée . Je m’arrachais à lui et roulais sur le dos . Et allongé par terre , je contemplais le plafond . Ça aussi ça commence à être une habitude. Dieu que ce plafond était effrayant . Rongé par des bestioles que je n’osais imaginer , il semblait sur le point de s’écrouler . Je voulais lui dire de s'en aller que je le laisserais en paix pour la soirée mais je n'étais pas sur qu'il m'écoute . Sa réaction m'avait plus destabilisé que je ne l'avais cru. On ne pourchasse pas quelqu'un qui ne cour plus.

Invité

Je n'étais pas du genre à tout abandonner, mais si une vie devait s'éteindre, ce serait moi et non Katherine. Je me doutais bien que j'étais plus fort que cette aurors, je pourrais bien me battre contre elle, mais j'étais fatigué, ma journée à l'hôpital assez mauvaise, et puis ce hibou. Avait-il était là où avais-je eus une vision? Je regardais la jeune femme, sa baguette sur mon torse, pourquoi elle me regardait ainsi? Je refusais qu'on exprime de la compassion, de la peine ou même de la pitié à mon égard, j'en avais tué plus d'un pour ça, j'avais froid. J'avais passé tout ce temps à m'entrainer, pour finalement tomber devant une auror. Je portai mes yeux bleus vers la fenêtre, la nuit noire tachée d'étoiles, mes yeux n’avaient plus versés une larme depuis tellement longtemps, je reportais mon regard vers elle et je lui dessinais un léger sourire.

Je fus étonnai de la voir abaissé sa baguette, elle planta ses ongles dans mon torse me hurlant qu'elle ne voulait pas être comme les mangemorts, elle me poussa et je me laissai glissé le long du mur et je me retournais sous son corps frêle, je dois avouer que j’avais prit cette habitude, et , elle me disait des choses difficiles à entendre, je me m'étais au service de la mort pour me venger, je la regardais rouler sur le côté... Je pourrais la tuer pour avoir osé parler de ce que je ressens mais non, je restais immobile. Je sentais seulement à ce moment là une douleur à l'endroit où elle avait planté ses ongles, je tournai mon visage vers la jeune femme je lui adressai d'abords un regard noir pour m'avoir dit de tels propos, puis mon regards s'adoucis et je lui offris un sourire, un beau sourire, j'aurai voulu être libre, faire ce que je voulais, mais je n'étais pas né pour être libre, j'étais né pour servir. Elle était libre elle, alors pourquoi elle se mettait dans cette situation plutôt à risque avec les mangemorts, j'aurai bien aimé comprendre, un de nos clan finira par tomber et l'un de nous deux devra accepter d'avoir fait un mauvais choix. Plus le temps passé, plus j'avais la sensation que ce moment était proche. Je me bâterai, et peut-être j'y laisserai ma vie. Ma vie sans importance, j'avais appris qu'aucune vie ne valait plus qu'une autre et pourtant j'avais sacrifié la mienne pour faire revivre en moi mes parents.

Je regardais la jeune femme qui fixait le plafond, qu'est-ce qu'elle regardait comme ça? C'était une jeune femme attirante, vraiment très belle. Elle osait, elle avait osé me balancer tout cela à la figure, elle ne pourra pas briser ma carapace, mon codeur subissait mais jamais ne laissait rien transparaitre. Je la fixais toujours de mes yeux bleus, je tendais mon bras pour attirer son intention sur moi et je lui demandai d'une voix calme.

- Pourquoi tu me détestes ainsi?

J'aurai voulu qu'elle s'approche de moi, j'avais froid, le sol en bois humide me glaçai jusqu'aux os. C’était peut-être une question futile, mais j’avouai que je ne comprenais pas comment cette jeune femme c’était retrouvé impliqué dans cette guerre, et surtout, pourquoi était-elle la seule à s’en prendre à moi, à ce point.

Décidément , décidément. Quand je croyais ne plus pouvoir être surprise , je l’étais encore. Je m’attendais à ce qu’il me rende mes propos, mais non. Au fond , même si il ne réagissait pas, j’étais certaine d’avoir touché quelque chose. Son self-control était juste plus grand que le mien , j’imagine. J’avais envie de lui dire que je ne le détestais pas , mais les mots ne traversèrent pas l’enclos de mes lèvres. Je ne savais pas. Et je n’était pas sensé me soucier de ce que je ressentais envers les mangemorts n’est-ce pas ? Ils sont le mal , point. Ouais , enfin j’essaye de m’en convaincre. J’ouvris la bouche , mais non , je la refermais et soupirais. Je refusais de trouver une réponse à sa question , je n’étais pas sur d’aimer la réponse. Je me redressais et entrepris de me relever. Victoire. Je fis face à un miroir brisé , posé sur une commode défraichit de la cabane et grimaçais. J’étais pleine de poussière , et je n’aimais pas mon visage , trop expressif. J’entrepris de me construire à un jolie masque de neutralité , à défaut d’avoir l’air de m’amuser. Oui , le sentiment heureux de la victoire , c’est celui la que je devrais ressentir . J’avais poussé à bout monsieur le mangemort , jusqu'à ce qu’il me demande de le tuer. Si c’était pas une belle victoire ! Tu parles. Mais si jamais il fessait du mal aux miens , est-ce que je regretterais mon choix ? Je suppose que oui.
Je continuais de me fixer moi-même à travers le reflet , je n’avais pas envie de le regarder , mais je devais le faire maintenant . Les gens qui n’osent affronter le regard des autres sont des faibles , voila ce que disait grand maman Glasgow.

« - Question étrange hein . C’est toi qui est sensé me détesté non ? » murmurais-je plus pour moi que pour lui avant de reprendre à haute voix :

- Et toi pourquoi tu ne te contentes pas d’agir comme les autres personnes de ton espèce ? J’aurais moins de scrupule à te pourrir la vie. Tu fausses le jeu Rowann ... Tu fausses le jeu .

Bien , j’aimais le ton de ma voix, au début. Plus calme, plus détaché que précédemment . Je prononçais la dernière phrase comme un soupir , parce qu’au fond ça me tuais d’imaginer ça comme un jeu. C’était atroce. Des gens meurent , des gens souffrent , ça n’avait rien d’un jeu . J’essayais juste d’éviter la souffrance à ceux qui ne la méritais pas , pour en fin de compte m’offrir gratuitement à cette souffrance à leur place. C’était stupide. Les gens sains d’esprit ne font pas ça. Voila le cœur du problème , je crois que je me suis mangé un peu trop de doloris . J’ai le cerveau grillé , que ma mère me pardonne. Je jure sur ça tombe que si je survis à Voldemort , j’irais en Australie élevée des ratons-laveurs comme une personne normale. Comment ça les personnes normales ne font pas ça non plus ? Mince .

Invité

C'était un jeu tout ça... Il était vrai que cela avait un aspect diabolique que de jouer avec sa vie et la vie d'autrui. Tout avait une attention malsaine, même ceux qui croient faire le bien avait le visse dans le sang, le goût de tuer. Mes mains étaient salies de tortures et de crimes en tout genre, je faiblissais devant les charmes de Katherine j'avais une faille et c'était elle. Elle pouvait me parler de mes parents cette auror, ça ne me faisait rien venant de sa bouche, ils avaient tué tout ceux auxquels j'avais sus éprouvé de l'amour. Est ce qu'elle se sentait plus forte, plus vivante à chaque combat? Cela lui plaisait-il? J'étais lassé de cette existence, quand le maitre tiendra sa promesse et que je serai vengé? Je voulais tellement me reposer, que tout s'arrête, mais la jeune femme là, elle refusait de me tuer...

Je posais mes mains à plat sur le parquet moisis de la cabane hurlante, je me relevais, je ne ressentais plus de douleur au niveau du bras, je gardais ma baguette dans la paume de ma main. Je l'aperçus, Sélène qui se regardait sans émotions dans le miroir, je savais qu'elle m'avait vu me relever dans le bas du miroir. Je penchais un peu la tête sur la droite et mon sourire fis son grand retour parmi nous, je ne savais pas ce qu'elle voulait au final, je lui avais offert une chance inespérée de mettre fin à mes crimes et elle n'avait rien fais, soit elle me sous-estimé, soit elle était inconsciente, ou alors c'était une raison que j'ignorai. Il était vrai que je voulais vraiment savoir ce qu'il se tramait dans la tête de la jeune auror, qu'est-ce qui l'empêchait de mettre fin à mon existence? Je fixai ses yeux dans le miroir, le silence était trop lourd. Je m'approchai d'elle à pas de velours comme tout à l'heure sous ma forme animale. J'étais juste derrière elle, à peine quelque centimètres séparaient mon torse de son dos, mes yeux bleus se dirigèrent sur son cou, je distinguai une chainette en argent, mais je n'y prêtai pas attention, je lui dis alors d'une voix basse.

- Pourquoi tu fixes ton reflet brisé Sélène? Plus tu connais tes ennemis, moins tu es capable de les affronter si tu as un cœur... Pourquoi tu me cherches alors que tu n'es pas capable de mettre fins à ma vie? Est-ce que mon existence à la moindre valeur pour les gens comme toi?

Je voulais le savoir, connaitre cette raison incohérente de me laissait la vie sauve. Je posais ma tête sur son épaule et je lui adressai un immense sourire, je ne savais pas pourquoi j'avais envie de sourire ainsi, c'était idiot. Nous étions tout les deux des idiots, au lieu de nous battre, j'étais là, ma tête sur son épaule, c'était un peu inimaginable. Moi, Rowann Gahleris, curieux de connaitre une auror, c'était insensé. J'espérai que de là haut, mes parents ne me regardaient pas faire sinon je leur ferai honte. Je passai me doigts dans ses cheveux bruns et je regardais à nouveau dans le miroir, mais cette fois, je fixai mes yeux bleus, dans mon reflet cassé. Je me fixais avec un sourire qui s'effaçait peu à peu, mes yeux bleus, c'est tout ce que j'avais de toi maman, regarde, mon reflet est brisé comme mon âme, rechante moi ma berceuse, est ce que t'es fier de moi? Je fronçais les sourcils en voyant dans mon reflet un petit garçon en larmes. C'était moi, 11 ans à peine, mes yeux bleus qui versaient des larmes, mon corps secoué de spasmes de douleurs, je venais de perdre ceux qui m’avaient donné vie. Je détournai mon regard, je n'avais jamais pleuré ainsi depuis ce jour, d'ailleurs, je n'avais jamais plus versé de larmes depuis 8ans.

Je regardais la jeune femme, pourquoi j'avais vu cela? Qu'est ce qu'il m’arrivait? C'était quand je me mettais à croire, j'avais peur de pleurer, je refusais de laisser des larmes coulaient de mes yeux, je me demandais pourquoi j'avais eus cette vision, c'était mon imagination ou quoi? Est ce que j'allais voir le plus gros chagrin de la jeune femme dans le miroir? J'avais du rêver... J'étais cependant assez perturbé, quand on disait que le mal s'acharne sur les même c'était bien vrai, malheureusement. Je prenais la vie des autres et pourtant ça ne rendait pas la vie à ceux qui m'ont laissé. Je fixai le miroir, contre Sélène, un tableau rarissime dans ce monde, et absurde vu les conditions entre nos clans.

Quel tableau étrange. Je fixais notre reflet , comme si il n’était pas relié à la réalité. Une image aussi étrange que sombre. Les choses brisés sont irréparables à présent , et la souffrance est commune. Était-ce vraiment moi ? Elle ? Cette fille ? J’avais l’air blessé. Cette image fessait écho à une autre plus ancienne. Mon visage était à l’époque celui d’une enfant. L’époque où j’ai compris que si je ne me défendais pas , si je ne me battais pas , personne ne le ferais à ma place, et les choses n’iraient pas mieux , elles seraient pires. Parce que les méchants se fichent bien de vos larmes. Je l’entendis poser une question , et par écho , l’homme en face de moi bougea les lèvres.

- Je ne sais pas .

Ma réponse m’arracha un sourire. C’était idiot , ma propre confusion me fessait rire. La blague! Qu’il parle , me força à regarder son reflet. Et alors je me posais la même question que précédemment . Etait-ce vraiment lui dans le miroir ? J’entrevoyais un peu de sa souffrance.
Je prenais soudain conscience de la proximité du mangemort. Je sentais son souffle , puis sa tête sur mon épaule , et ses doigts dans mes cheveux. C’était étrange. Son contact avait quelque chose de dérangeant. Pourtant juste avant le contact avec lui ne m’avait pas effrayé, parce que c’était violent. Mais la c’était presque tendre. La violence m’est plus rassurante. La situation était trop irréel , j’avais l’impression de me noyer. Une voix gronda dans ma tête . Ma raison ! Heureuse de te revoir . Elle me tira la tête de l’eau et me donna une grande gifle. J’avançais , rompant le contact. Et me retournais , lui fessant face. Je parvins à articuler d’une voix clair et autoritaire , dieu merci :

- Arrête ça tout de suite .

Je le fixais , pendant un cour instant son visage ressemblait à celui-ci d’un petit garçon blessé. Peut être que c’est pour ça que je lui en voulait , à lui , aux autres. Je me battais pour que ma souffrance ne se transforme pas en haine , mais eux , non. Je me sentais idiote , je ne savais pas quoi faire. Je pourrais le frapper , l’insulter mais au final je ne me résoudrais pas à le tuer. Parce que à travers lui , je me voyais moi. Cette pensée m’horrifiais par sa véracité. Je voulais fuir . Je reculais d’un pas , le regard ailleurs , perdu dans mes pensées , je lançais un peu malgré moi :

- Tu sais quoi le plus drôle ? J’ai toujours trouvé le fait que tu sois mangemort , et guérisseur à la fois , complètement incompréhensible. Je crois que j’ai compris maintenant. Je m’accroche à cette idée pour ne pas avoir l’impression que mes bleues de ce soir n’est été vain.

Je reculais encore , toujours en lui fessant face . Je n’avais pas envie de lui tourner le dos , ni de m’enfuir en courant par la porte , ça c’était juste pour la préservation de ma fierté.

Invité

Je restais fixe, et je voyais Sélène s’éloigner peu à peu de moi, je la fixai, mes yeux bleus emplis d’incompréhension, oui, j’aurai tellement voulu qu’elle me montre pourquoi elle ne voulait pas me tuer, elle avait le regard pleins de vengeance envers les gens comme moi, elle avait l’occasion de se venger comme jamais, alors pourquoi hésiter ? C’est idiot en fait, quand j’y pensais, si elle avait été à ma place, je ne l’aurai pas tué, je n’étais pas comme ça. Ce n’était pas ce qu’elle croyait de moi, en vérité, je n’avais jamais voulu faire de mal à personne, mais c’était mon destin, j’étais né pour ça, j’avais été crée pour suivre la route de mes parents, pour finir ce qu’ils avaient commencer, ma naissance, n’avait été qu’un assurance de la continuité des Gahleris, oui, mes parent savaient beaux m’avoir aimer, il avaient toujours tout fait pour que je les succède, et leurs dernière volonté étais que je rejoigne le maitre… Je savais pertinemment pourquoi, miss Glasgow était persuadée que j’étais un mangemort, mes parents, de très grands mangemorts, des centaines de victimes sur les épaules, une place prévu pour eux en enfer depuis bien longtemps, ils furent obligé de se cacher, et moi, je n’étais que leurs fils, et le portrait cracher de mon père à mon âge, oui… Mais ses yeux turquoise, dieu c’était ma mère. J’avais toujours vu dans ses yeux là, de la tristesse, elle n’avait jamais voulu être mangemort, elle… Et cette tristesse, je la voyais dans les miens à présent, la tristesse d’exister…

-Sélène… Pourquoi tu pars ?

Je fis un pas en avant vers elle, et elle en fit deux en arrière. Je ne l’avais jamais effrayé, elle avait toujours su me déjouer quand je la manipuler, car elle ne me faisait tout simplement pas confiance, car la basse de la manipulation, c’était la confiance du manipulé envers le manipulateur. C’était un jeu tout ça. Elle reculait toujours et j’avançais lentement, elle me fixais droit dans les yeux et me parla du paradoxe entre le faits que je soit guérisseur et mangemort, je le regardai, je ne comprenais pas vraiment où elle voulait en venir, j’étais trop bousculé, comment pourrait-elle savoir alors que je l’ignorai moi-même ?

- Qu’est ce que tu veux dire par là ?

Je détestais cette façon qu’elle avait de me fixer dans les yeux, c’était tout simplement désagréable. J’avais l’impression qu’elle essayer de lire en moi, et j’avais horreur de cela, oui, ce mettre à nu devant quelqu’un, c’était une sensation que je ne connaissais pas, et je ne voulais pas la connaitre, je n’étais pas prés. Je ne le serai jamais. A quoi ça servirai de pleurer ? Je viens de me voir, dans un état lamentable, étais-je forcé de repasser par là ? J’avais la phobie de pleurer, en 4emme année, face à l’épouvantard, il était réapparut ! Cet enfant qui pleure, moi… Je le voyais dans ses cauchemars, comme s’il voulait ma dire quelque chose, je refusais de l’écouter et il revenait les nuit d’après me hanter… Je fis quelque pas rapide et j’osai la saisir fermement par la bras, au risque de me prendre une prise de judo ou un coup de pieds qui risquerai d’être particulièrement handicapant pour moi…

-Je veux savoir. Pourquoi tu me regarde ainsi ? Pourquoi tu dis ça ? Que je te disse que tu te trompe. Je ne suis pas malheureux, tu te trompes vraiment tu sais. J’ai tout pour être heureux et je veux que tu me disse les conneries que tu penses et que tu ne les penses plus jamais… Jamais plus…

Je refusais qu’elle fasse de la faiblesse envers moi, son ennemi ! Ce n’était pas normal, mes parents auraient honte de moi, ça oui, ils auraient honte si je m’entendais avec elle, une aurors, ils les ont tué ! La justice m’a privé d’eux, je ne les laisserai pas tenter de me comprendre, et je n’accepterai aucune excuse, et aucun discourt ne me rendra qui que ce soit. Qu’il était beau leur petit bla bla de condoléance au ministère, les meurtriers même de mes parents sont venue présenter leurs excuses, ils ne l’avaient pas volé mon poing, du haut de mes 11 ans, j’ais pété le nez d’un auror, ma haine avait été lancée. Comment avaient-ils eut l’audace de venir s’excuse de me faire orphelin et de me condamner à la solitude. Alors, je refusais la compassion de Sélène Glasgow, je ne savais même pas ce qu’il m’avait prit de toucher ses cheveux, ce n’était qu’une inconsciente, qui se prend pour une héroïne alors que les siens étaient tout aussi coupable que les miens…

Pourquoi je pars qu’il me demande. Ha. Parce que pour ma propre intégrité physique et mentale, mieux valait-il sûrement que je fuis et oublis cette nuit. Je me persuaderais alors que tout ceci n’était qu’un rêve. Un rêve où un étrange mangemort m’avait supplié de le tuer. Je m’inquièterais bien sur de ma santé mentale quand même, Freud aurait des choses intéressantes à dire sur un tel rêve. Je ne fixais durement. Il était tous ce qui a de plus réel malheureusement. Bah. C’était ça faute à lui, il me déstabilisait. Il ne comprenait pas ce que j’avais dit. J’inclinais la tête et l’observais de nouveaux, essayant de voir de l’autre coté de ses yeux. C’était étrange. Il me semblait que ce n’était plus le même Rowann. Son visage … Il ressemblait à un petit garçon triste. Les hommes ressemblent souvent à ça quand ils sont blessé , comme si être triste n’était pas compatible avec leur statut de mâle virile. Je ris nerveusement.

- Ça n’a pas t’importance.

Il avançait. Je reculais. Mais avant que je comprenne, il m’avait rattrapé. Il me saisit le bras. Ça ne faisait pas mal, néanmoins il pouvait me faire mal, cette seule possibilité m’irrita. Je me penchais vers son visage. Mes lèvres à quelques centimètres de son visage, je lui susurrais :

- Tu n’es pas malheureux ? Répète le , mais soit plus convainquant cette fois.

Je reculais brutalement, dégageant mon bras avec violence. Profitant de mon élan, je lui fichais une belle gifle. J’en profitais aussi pour lui coller une coup de genoux dans le ventre. Sur ce, je bondis en arrière, histoire de mettre une saine distance entre moi et la possible réponse à les coups. Je me demandais bien ce qui pouvait le rendre si heureux haha. Peu importe ce que c’était, ça ne suffisait pas, ça ne suffirait sûrement jamais. On ne se remet jamais d’avoir perdu ses parents, je le sais mieux que personne j’imagine, on essaye juste de vivre avec. Puis je repris , j’hurlais presque maintenant :

- Tu veux que je te dise ce que je pense ? Tu n’es pas un mangemort. Tu es juste l’ombre d’un mangemort. Si ce n’est pas un des miens qui te tuent , un jour ce sera un des tiens ! IL ne s’encombre pas de personne comme toi.

J’avais envie de pleurer. Pourquoi? Grande question. Je n’étais par sur de savoir. Les nerfs qui lâchent sûrement. Je fixais l’homme en face de moi. Je devais le faire souffrir n’est ce pas ? A défaut de pouvoir le tuer. Il était trop tard pour lui, il était marqué par les ténèbres. Mais subitement j’avais envie de m’excuser. Pourquoi? Je n’avais pas tuer ses parents, ce n’était pas ma faute. Je l’avais frappé parce qu’il l’avait mérité. Mince… Je pris une grande inspiration , essayant de mettre de l’ordre dans ma tête et mes sentiments. Mais je n’étais pas certaine que cela suffirait.

Invité

Je sentis ses doigts claquer sur ma joue et un point douloureux dans mon ventre, son genou ? Cela ne me fis pas vraiment si mal, j’avais reçut pire, plus effroyable qu’elle ne pouvait si imaginer. Elle recula et je restais sur sa phrase, le répéter en étant plus convainquant, j’avais froid. Elle c’était éloigné de moi er m’annonça que je n’étais pas un mangemort, en disant que c’étais un des mien qui me tuerai un jour, je le savais… D’ailleurs, je devais tuer un de miens… C’n’était pas croyable, mais indispensable… Ce serai trop difficile d’expliquer cela à quelqu’un, il me faillait un appui et j’avais déjà ma petite idée de la personne… Je fixais la jeune femme d’un regard vide, je me demandais pourquoi elle me disait tout cela, des informations ? Une intuition ? Une coïncidence ? Je me retournais alors, j’avais le culot de lui tourner le dos, personne de séné ferait un acte pareil, et je m’approcher de la fenêtre, nous étions au premier étage, le sol à environ 6 mètres en dessous apparaissait lointain… Je lançais un large sourire à la jeune femme en me tournant vers elle, mes yeux bleus vifs, emplis d’une folie pure. Je la vis se raidir sur sa baguette, probablement de peur qu’une idée traumatisante eut traversé mon esprit torturé. Elle n’avait pas tort, j’avais très bien compris son petit jeu qui consisté tout simplement à essayer de m’atteindre, et j’étais bien au dessus de cela, car elle parle, elle parle la belle Sélène, mais sa beauté n’arrivait pas à m’atteindre car je savais que derrière elle, se cachait la même espèce qui m’avait rendu instable toute ma vie. Elle pouvait bien s’amuser à se rapprocher de moi, ses lèvres proche des miennes, je fermais les yeux sur son physique, j’étais incapable de ressentir de l’attirance pour cette femme, pourtant j’aurai pu… Mais c’était impossible, la haïr, c’était tout ce qui m’étais permis dans ce monde.

Dons contre la fenêtre je la fixai et j’ouvrai amplement mes bras en étoile après avoir rangé ma baguette dans la poche de mon jeans, je lui souriais à pleine dents, comme l’homme le plus heureux du monde, oui, je devais être fier d’être le fils de parents qui se sons sacrifié ! Je n’avais pas à être triste ça jamais ! Jamais de ma bouche sortirai les mots « J’ai mal ». Même si on me torturait pour que je le dise, en bien, je succomberai à la torture et ne jamais le dire. Je lui lançais d’une voix joyeuse, et oui, vraiment joyeuse :

-Je suis heureux Sélène ! HEU-REUX !

Et alors, dans l’inattendus, je me mis à courir en direction de la fenêtre d’en face, et dans un dernier bond qui fracassa le carreau je me transformais à nouveau en Lynx aux yeux bleus… Cet instant rapide me parut durer dans heures, d’abords une sensation d’adrénaline, et des picotements dans tout le corps avec des bout de vitre plantées dans la peau… Transformer bien après à Lynx, elle m’avait vu tout bonnement sauté à l’aveuglette, et j’entendais des pas courir dans l’escalier alors que j’effectuais un atterrissage lourds sur le sol en fessant quelque tonneau, je laissais sortir de ma gorge un gémissement d’animal battu inaudible, puis je me relevé en secouant mon corps entier et je fis le tour de la cabane hurlante et je la vis courir sous la fenêtre brisée chercher mon corps probablement en criant faiblement pour ne pas être repérée…

Tapis dans l’ombre, je me demandais si tout cela avait un sens, j’avais l’impression parfois d’être plus marionnettiste que sorcier, à manipuler les gens de la sorte, mais j’avais sauté, et je n’avais pas vraiment fait ça uniquement dans l’attente de voir sa réaction… Avait-elle un cœur ? Ou était-elle finalement comme je le croyais… Ou peut être tout cela me donnerai une explication à ses agissement irrationnels envers moi. Je restais là, bien caché ou des yeux humains ne pouvaient me percevoir, je sentais une douleur à mon abdomen, et une odeur importante de sang qui chatouille mes moustaches, je songeait à m’allonger un peu, mais je craignait de m’endormir épuisé… Bien que sous ma forme animale avait pu diminuer les dégâts, je n’étais pas invincible et parfois, j’avais l’impression de l’oublier… Alors je restais là, à la fixer, dans l’attente de la voir arriver sous la fenêtre et de voir sa réaction de mon corps perdu…

Je le contemplais méfiante. Il s’approchait de la fenêtre et je ne comprenais pas.

- Qu’est-ce que tu fais ?

Demandais-je, une pointe de panique dans la voix, puis il sauta. Je restais figé quelques secondes. Mon cerveau n’assimilait pas l’information. Il avait la fenêtre, il avait Rowann. Puis la vitre fut brisé, et Rowann qui n’était plus là. Mon cœur eu un raté, les muscles de mon corps se contractèrent, l’air manquait. Il a vraiment sauté par la fenêtre ? , hurla incrédule une voix dans ma tête. J’ai fait des choses folles dans ma vie, mais me jeter par la fenêtre n’en faisaient pas parties. Je maudissais tout ceux qui a jamais avec marqué mon corps. Blessures éternelles qui me rappellent chaque jour combien j’ai pu être faible. Me faire du mal moi-même était inconcevable, mais peut être quant fin de compte en vivant ainsi , c’était tout comme.
Enfin je réussi à réagir, je m’élançais vers la fenêtre brisé. Mes jambes butèrent sur le rebords de la fenêtre, la partie supérieur de mon corps bascula légèrement en avant. Il n’était plus là. Du verre brisé étaient étalé un peu partout sur le sol dehors. Il était vivant, l’imbécile! La vérité c’est que quand on passe à travers une fenêtre ça ne se passe jamais comme dans les films. Genre hop, roulage avant, chute de beau gosse et même pas décoiffé. Non! Le verre pénètre la chair, le sang coule, au mieux on souffre terriblement, au pire on meurt.
En prenant appuie avec mes bras, je me rejetais en arrière. Je ne sauterais pas par la fenêtre, pas moyen. Je couru en direction de la porte. Je dévalais les marches et sorti précipitamment dehors. Quelle idiote! Il aurait pu m’attendre à la sorti, et me tuer tellement facilement. Ô combien Amadeo se serait moqué de moi si il m’avait vu si stupide, si négligente. Mais Rowann avait eu de nombreuses occasions de m’avoir aujourd’hui, si il l’avait voulu je serais déjà morte. N’empêche, un peu de prudence n’aurait pas été du luxe ma petite Sélène !

Arrivé dehors, je ne le vît pas tout de suite. Puis je distinguais le même animal qui plus tôt dans la nuit, m’avait sauté dessus: Un lynx. Il était si beau. Mais ses yeux étaient trop humain pour ceux d’un félin. J’hésitais face à l’animal, face à Rowann. Et restait à bonne distance de lui. Du sang coulait sur son abdomen, ses pattes, sa tête. Je le regardais. Je ne comprenais. Je ne le comprenais pas. J’essayais pourtant, et a chaque fois que je croyais y arriver, j’échouais une nouvelle fois. Je voulais rire. Je voulais hurler qu’il était stupide. Mais je n’y parviens juste pas. Les jambes se dérobèrent sous moi, et je tombais à genoux sur le sol humide. J’étais fatigué. Je m’assis sur mes jambes sous moi et levais la tête vers lui.

- Pourquoi est-ce que tu a fais ça ? Tu aimes donc tant souffrir ? La vie à si peu d’importance pour toi ?

Lui demandais-je doucement. Je ne l’accusais pas, ni ne me moquais comme je l’avais pourtant si bien fait jusqu’ici. Je ne voulais plus jouer. Je rend mon costume! Ma voix était plus un mélange de tristesse, de résignation, d’incompréhension. Je fermais les yeux. Je sentais le froid sans vraiment le sentir. Il n’arrivait pas a percer la barrière de ma peau bouillante. Combien de temps encore? Combien de temps encore va-t-on se frapper ,se faire souffrir? Jusqu'à ce que mort s'ensuive peut être bien . Quand je voyais son sang qui coulait, le mien qui séchait tout juste, je m’interrogeais vraiment .

- Me laisserais-tu t’aider même si je le voulais ?

Invité

Je m’auto-insulté, j’aurai dut penser à transplanai ou autre chose, mais je m’étais sentit étouffé, étouffé par l’attention inexplicable qu’elle me porter, mais ma forme animal avait la peau plus dure et m’avait rendu un peu moins vulnérable à la chute qui aurait pu être mortelle, heureusement m’avait ‘on enseigner l’art de me transformer, pourquoi un animal sauvage, carnivore et sans pitié… Pourquoi pas un petit lapin tout mignon ? Un hamster ? Cela aurait était hilarant que mon animagus soit un hamster, probablement ne m’en servirai-je jamais, je ne supporterai surement pas d’être en cage, car malgré mon statut de mangemort qui m’ôtait bien trop de liberté, j’avais toujours ma part de liberté, et j’avais surtout la liberté de me venger et de laisser s’écouler de mon être le peu d’amour propre qu’un homme de mon genre puisse avoir. Je la vis arriver dans ma direction, c’étais mes yeux, si j’avais eut les yeux noir ou marrons comme mon père, j’aurai l’air d’un véritable animal sauvage, mais ses yeux bleus, avait le don de captiver l’intention et une fois qu’on les avait croisé, on ne les oublier plus jamais… Cette fille Darcy, si elle m’avait reconnu, c’était de leur faute, mes yeux, elle n’avait pas vu mon visage avec le masque, mais quand elle a à nouveau croisé mon regard, elle se souvenait de moi… Je la fixais sans bouger puis je la vis se forcer à sourire avec une douleur puis finalement elle s’écroula à genoux à côté de moi, et je reculai de deux pas, elle me regarda un instant et me posa une question qui me troubla à nouveau… Elle me parlait d’un ton calme, presque doux, ce qui m’effrayait d’avantage. Elle me proposa de me soigner, pour rien au monde je ne la laisserai toucher la moindre de mes blessures, je n’avais pas confiance aux gens comme elle. Alors, je le vis approcher ces mains vers moi, probablement parce que je n’étais pas capable de lui répondre sous cette forme elle fit une tentative d’approche, je pris mes dernières forces, prenant appuis sur mes pattes arrières, je fis un bond par dessus l’épaule de Sélène, et je ne fus même pas capable d’atterrir, je fis un roulé boulé sur le sol cinq mètre plus loin, je me relevai et m’échapper sur deux mètre avant de m’écroulé à porter de main de la jeune femme à présent sortit de ma planque, je reprenais ma forme humain dans un bruit léger, et je restai étalé sur le dos, une main poser sur mon torse et l’autre le long de mon corps. Je poussai une légère grimace, je ne perdais pas beaucoup de sang, mais le risque d’infection était au maximum, je transpirai légèrement, où était-elle ? Je sentais qu’elle s’approchait de moi, je lui dis d’une voix calme et maladive :

-Ne t’approche pas de moi… Je te l’interdit…

Je ne doutais pas un seul instant, qu’elle le ferait quand même, je n’étais pas position d’interdire quoi que se soit. Ses questions résonnaient dans ma tête… Pourquoi est-ce que je faisais ça ? Pourquoi aimer souffrir ? Est-ce que la vie avait la moindre importance à mes yeux… Je voyais son ombre s’approcher de moi, et je lui répondais alors, toujours de ce même ton maladif…

-Pourquoi Sélène ? T’aimerai savoir… Pourtant, je suis sûr que ça n’a aucun intérêt pour toi. Tu crois vraiment… Que c’est à toi, que je vais me confesser… Ne t’approche pas Sélène !

Combien de temps ? Je gaspiller mes forces à parler, à lui parler à elle… Pourquoi, dans tout les contes, dans tout les livres, c’est toujours les ‘gentils’ qui gagnent ? Pourquoi, dans toutes ces histoires là, ne parle t-ont jamais des sentiments des ‘méchants ‘, c’était toujours les mêmes choses, les ‘méchants’ ne ressente que de la haine, de la jalousie, de la colère, et ils finissent toujours par mourir pour laisser les honnêtes gens virent leur bonheur… Où était le bien, où était le mal ? Je n’avais aucune notion, j’ignorai complètement dans quelle catégorie classer mes actes, c’était ça le bien, demander Katherine en mariage ? C’était ça le mal, torturer une Serdaigle venue sauvé son amie ? Qui y’avait’il de mal, de se prouver que l’on existe ? Qui y’avait’il de bien de souffrir à exprimer ces sentiments pour une femme ? Ce n’était que des illusions, rien de plus… Je ne croyais plus en rien, et pourtant j’aimais, j’avais mal, j’étais triste, j’étais heureux, et pourtant mon visage exprimer toujours la même chose : rien.

Ne t’approche pas de moi… Je te l’interdit… Étrange non? Une voix dans ma tête me susurrait la même chose à son sujet. Il avait sauté au dessus de moi par réflexe, je m’étais baissé. Le sol vibra légèrement quand il retomba. Je tournais lentement vers lui, ce n’était plus un gros chat, ni un hamster d’ailleurs, c’était juste Rowann à nouveau. Il grondait à nouveau contre moi, je le fixais. Mon visage n’avait pas tellement d’expression. Je me sentais vide, comme si ce qui m’avait animé jusqu'à maintenant m’avait laissé seule, dans le froid. Pourquoi j’étais ici déjà ? Je ne me souvenais pas. La nuit était tellement avancé, il faisait si sombre. Seul la lune nous graciait d’un peu de lumière. Quelle heure était-il ? Je ne savais pas. Je ne pris pas la peine de me révéler. Je me traînais jusqu'à lui. Il continuait de me murmurer de ne pas approcher, mais tout ça n’avait pas tellement d’importance, je ne fais jamais ce qu’on me dit, il devrait le savoir.
Il pensait que tout ça n’avait aucun intérêt pour moi. En effet ça aurait du. Et pourtant j’avais envie de savoir, de saisir un peu de son essence pour le comprendre. J’étais persuadé qu’il n’était pas celui qu’il aurait sûrement préféré être. Un monstre simplement. Des fois on préfèrerais ne rien ressentir pour ne plus souffrir. Mais non. Les sentiments nous déchirent et nous poussent à faire des choses stupides. Comme sauté par une fenêtre par exemple. Ou venir là, se jeter dans la gueule du loup comme moi. Mais peut etre que je me trompais encore. Je me retrouvais à sa hauteur. Je l’observais, j’esquissais un sourire :

- Tu es un idiot tu sais ?

J’avais fini par réussir à le lui dire. J’aurais pu le frapper. Oui j’aurais du, mais mon corps se mit à vouloir faire des choses irrationnelles. J’avais mille et une raisons de ne pas faire ce que j’allais faire. Tellement de raison. Déjà des noms mobilisaient mon esprit. Mais ça n’avait pas d’importance. Tout ça n’était pas réel, et demain les choses redeviendraient normales. J’aimerais à nouveau les bonnes personnes. Je m’abaissais sur son visage. Et j’embrassais ses lèvres. Juste comme un souffle, pure. Un goût âpre du sang caresseraient mes lèvres. Quelques morceaux de verre avaient égratigné le visage de Rowann. Je reculais et le regardais. Je n’avais pas vraiment fait ça hein ? Peu importe. Je jaugeais ses blessures. Je n’étais pas médicomages comme lui, je ne pouvais pas faire grand-chose. J’étais dressé à frapper, à défendre, pas à soigné.

- Il faut soigné tes blessures. Je t’emmènes à Saint Mangouste.

Il aurait été pourtant plus simple de le laisser mourir ici non? De l’achever même. Il me l’avait demandé après tout, je lui rendrais service, à lui et aux personnes qu’il va et a déjà, fait souffrir. Eh bien non, les gentils ne font pas ça. Ou peut être juste que je n’en serais jamais capable. Ahaha. Demain sera diffèrent, demain effacera nos frasques. J’ai hâte d’être demain.

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Elle était là, juste à coté de moi, j’avais froid, j’aurai voulu qu’elle mette fins à mon calvaire, que je puisse m’éteindre dans la nuit, à l’abri des regards, je sentais toujours se sang qui coulait, une vrai torture, mais j’avais l’habitude, cela ne me faisait plus rien que de souffrir de la sorte. Je vis son visage au dessus du mien, et je fronçai légèrement les sourcils en apercevant son sourire, je ne les fronçais pas avec une lueur de défi, avec une leur de haine, mais avec une totale incompréhension… Elle me demanda alors si je savais que j’étais un idiot… Je la fixais sans la moindre émotion, moi un idiot… J’avais toujours tout fais pour apprendre toujours quelque chose, j’avais sans relâche travailler pour m’amélioré, pour qu’aussi jeune je sois aussi fort, que l’on puisse voir en moi bien plus que le fils Gahleris, j’avais travaillé dans la médecine, et j’étais devenu l’un des meilleurs guérisseurs de St Mangouste… Et pourtant… Oui… C’était vrai, je n’étais qu’un idiot, un imbécile qui ne sait pas mettre de nom sur ce qu’il ressent, qui ne sait pas ce qu’est le mal et le bien, qui n’a aucune idée de la douleur et de la peine qu’il sème partout où il va. Cet idiot, c’était moi. Un fou… Je le savais, j’n’avais plus toute ma tête, toujours à provoquer la mort, je misais sur mes capacités, sur la chance, sur mon emprise sur les autres. Est-ce que j’avais mal ? Est-ce que j’étais encore triste de la mort de tous ceux que j’ai pu aimer, parents, tuteur, famille… Il n’y en avait plus un seul… Les Gahleris, une espèce en voie de disparition, et si je mourrai ce soir, j’emmenai avec moi, un héritage de larmes, de torture, de mort… Je portai tout ça sur mes épaules, et je ne ressentais plus rien…

Soudain, alors que je me demander si c’était la fin, elle penchait vers moi, et je restais immobile, je me demandais un instant ce qu’elle voulait faire, la voyant s’approcher de plus en plus, j’avais compris, je relevais une main pour l’empêcher de faire en la posant sur son dos, et je sentais ses lèvres se poser ses les miennes, et je serrai son tee-shirt Sali de mon sang du poing, mais je n’eus pas la force de la repousser. Cela ne dura qu’à peine quelque secondes, je sentais ses lèvres se décoller des miennes et je relâcher son vêtement et je laissais tomber lourdement mon bras, elle me fixa, je vis du sang sur ses lèvres, mon sang… Comment avait ‘elle pu ? Ce rendait-elle compte ? Probablement pas, je m’accrocher à cette idée, qu’elle… Non à vrai dire, cela expliquait tout… Elle regarda mes blessures comme un automate, comme choquée par son propre comportement… Je restai là, comme grisé… Mes lèvres, avaient touchée celle d’une… De… J’ne pouvais pas y croire, c’était un cauchemar j’allais me réveiller… Elle m’annonça devoir m’emmener à St Mangouste ; j’avais envie de lui dire, de s’en aller, de me laisser seul, que je n’avais pas besoin d’aide, surtout pas du sien. Je me verrai endetté envers elle, il n’en était pas question, je ne pouvais pas m’y résoudre, à un jour, sauver sa misérable vie, pourquoi, je me risquerai au secours de cette fille, alors qu’elle était l’une des leurs… Je posai mes mains à plat au sol, et je me redressai faiblement, ma douleur fut immense, mais je me trainai d’a peine dix centimètres avant de m’écrouler à nouveau dans un gémissement coincé dans la gorge, je plissais mes paupières, elle devait me trouver insensé, mais c’était elle qui l’était le plus… M’embrasser… Elle était bien plus folle que moi. Katherine… Mes pensées se tiraient vers elle, tout ses efforts pour être Fidel enfin, encore mon bonheur taché par ces gens là. Je ne le lui dirai jamais, je ne pourrai me résoudre à lui dire qu’on avait osé m’embrasser, et en particulier, une femme que je dois détester. Qu’est-ce que je ressentais ? J’aurai tellement aimé le comprendre pour une fois, ce n’était pas de la haine, la haine je l’avais ressentis pendant 8 ans, je savais ce que c’était… Qu’est ce que je pouvais ressentir d’autre que de la haine envers Sélène, jamais je ne l’aimerai, on n’était pas compatible. Elle voulait ma mort, la mort des mangemorts, et je voulais la sienne, celle des aurors et des ordres secret, je voulais la mort de tout ceux les gens heureux, je voulais que le monde, soit aussi triste que moi. Je ne savais même pas si j’étais triste, mais je savais que je n’étais pas heureux, alors j’interdisais aux autres de l’être. Je repris d’un ton faible, j’avais vraiment l’air d’un animal blessé…

-Sélène… Me… Ne me…

J’avais pas mal de choses à lui dire: ne me sauve pas, ne crois pas que je te redevrai quelque chose, ne m’emmène pas la bas… Ne t’imagine pas que je voulais ce baisé. Et surtout… Ne me laisse pas… Toutes mes idées s’embrouillaient, laisse et ne m’abandonne pas, ce n’était pas cohérent, mais m’embrasser, ça ne l’était pas non plus… Pourquoi elle faisait ça… Et alors, que j’avais tellement de choses à lui dire, mes yeux bleus, sous la lune se fermaient, je venais de tourner de l’œil, le sang, c’était un liquide trop précieux, peut-être avais-je perdu déjà un litre et demi ou deux, j’allais mourir ici… Pourquoi maintenant ? J’étais dans un monde, appart. Ce n’était pas un rêve, ni un cauchemar, c’était ailleurs… Je laissai Sélène seule, avec mon corps inconscient, aux pieds de la cabane hurlante. A sa merci, à ses volontés… Qui étais-je ? Personne…

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POST DE FIN:

*J'ignore encor ce qu'il c'est passé, mais grâce à de nombreux récits je pus comprendre ce qu'il c'est passé de façon approximative.*

Je m'évanouissais à la cabane hurlante suite à notre étrange baisé, j'étais épuisé. Suite à cela, j'ignore à ce jour ce qu'elle a fait de moi. Peut-être un coup d'œil à mon avant-bras à moins qu'elle préférait ne pas voir cette marque sur moi, Rowann. Je savais que comme elle l'avait dis, elle me ramena à l'hôpital. Parait-il qu'elle était partie aussitôt mais serai revenue plus tard après les interventions que j'eus subit. D'après des témoignages, elle avait l'air toute chamboulée, mais j'estime qu'ils ont du se trompé de personne. Quoi qu'il en soit, vu que je ne me réveillais toujours pas, elle quitta la chambre les yeux cernés, puis elle déclara que je m'étais fait attaqué par un suspect mangemort, ce qui me value une parution dans la gazette du sorcier, avec une photographie de Sélène à mon chevet. Je crus faire une crise cardiaque en lissant le journal un fois rentré chez moi. Mais lors de ce faux témoignage, elle me lavait de tous soupçons. Elle aura pu dire que j'avais tenté de me sucide, mais là, elle m'offrait une couverture. Je dormais. Je dormais énormément, je récupérai le sommeil perdu depuis un moi. Voila déjà deux jours que je dormais. Parait-il qu'Alastrann était venue me rendre visite en escortant Katherine. J'appris qu'elle fut malheureuse et qu'elle resta le jour durant á mes cotés. A cette nouvelle, j'avais culpabilisé, nous nous voyons si peu et je lui avais infligé ce spectacle... Le lendemain, ce fus Embry qui me rendit visite pendant une heure. Le jour suivant il eut tellement de monde que l'infirmière dut interdire les visites. Je restais abasourdis, pourquoi tant de monde pour un homme aussi misérable que n'importe qui? Je mettais alors sentis gêné...

Je me réveillais au bout de trois jours, j’ouvrais mes yeux pâles, et je vis que tout était floue autour de moi, j’ignorais où j’étais, ce que je faisais et tout simplement qui j’étais, je perdais le nord, j’étais pétrifié de froid, j’aperçus une ombre à mes cotés et je murmurai le premier mot qui me passa à l’esprit.

–Katherine…

Puis je fermais mes yeux à nouveau. Il parait que suite à mon appel, on fit venir Katherine le lendemain, qui fut un samedi pluvieux et elle resta à mes coté avec espoir que je me réveille à nouveau, mais rien à faire, je dormais paisiblement… Pas de cauchemar, j’avais l’esprit vide. Ce fut bien plus tard que j’ouvrais à nouveau les yeux, deux jours après le passage de Katherine, pour dire que j’étais resté une semaine. J’ouvrais mes yeux, et je fus éblouis par la lumière du soleil, j’étais assez assommé, mais j’avais assez dormis pour au moins, trois mois. Je me hissais hors du lit, et je constatai que j’étais seul. Raison probable pour laquelle je refusais de croire qu’autant de monde était venu à mon chevet. Je ramassais ma baguette posée en haut de l’armoire, je connaissais les planque des infirmières, je me plaçais devant le miroir et je soulevais ma chemise pour voir comment tout cela avait été soigné, je vis une hideuse cicatrice et je levais les yeux au ciel… Cela n’avait pas été fait par Dahrah Mills mais bien par un imbécile de débutant… Je me soignais moi-même, assez maladroitement ma peau resta légèrement marqué, je n’étais pas en état de m’occuper de cela, j’y songerai plus tard. Je n’avais qu’une hâte sortir d’ici… Je m’arrêtais devant la porte et je repensé à ce qu’il c’était passé… Qu’est-ce que j’avais voulu faire ? Me suicider ? Je sentis un frison parcourir mon corps et je soupirai. Je sortais de la chambre et je vis une jeune animatrice se jeter dans mes bras avec une joie inconsidérable et traitant les mangemort de tout le nom, je dus faire une tête terrible puisque tout le monde se mit à rire… Quoi les mangemorts… J’entendais une voix dire de me laisser me remettre de mon attaque… Je restais muet… Sélène… Je finis pas adressais un faible sourire puis je signai moi-même une autorisation de sortie, je me dirigeais vars le vestiaire et j’aperçus Dahrah qui n’avait gobé aucun mot de cette histoire, puis le patron arriva et m’ordonna de rester. Je lui répondais calmement

-Je me suis déjà absenté deux jours…

Alors, tout le monde se mit à rire et je serrai les poings, ils se foutaient tous de moi ses imbéciles ! On me souffla à l’oreille que j’étais là depuis une semaine. Je m’étais mis chaos une semaine sans l’aide de personne… On allait me prendre pour un vrai bouffon de mettre fait ratatiné par un ‘mangemort’. On me demanda alors ce qu’il c’était passé pour que moi, Rowann, je me sois retrouvé une semaine cloué au lit, je ne sus quoi répondre, je disais que tout était confus, que je l’avais bien cherché au final, et surtout que je ne voulais plus jamais en parler. Etant donné que j’allais sûrement me faire traiter comme un miraculé, je préférai rentrer chez moi au plus vite.

*Sélène… Tu m’a sauvé… Je ne comprends pas… Je t’en dois une… Je tiens toujours à rendre ce qu’on me donne… Attends… Je ne te dois rien du tout ! Tu as abusé de ma faiblesse… J’suis tellement fatigué…*