I could really use a wish right now (PV)

Rakel & Arón

« Ce sont nos choix, qui montrent ce que nous sommes vraiment »

Une journée normale à Sainte Mangouste, une journée grise et morose, rien de très intéressant, et étrangement tout était plutôt calme, j'avais terminé tout ce que j'avais à faire alors que l'après midi venait tout juste de commencer, il y avait de quoi déprimer. Enfin comme toujours à Sainte Mangouste, j'avais trouvé de quoi m'occuper en mettant à jour les dossiers de mes patients alors que deux de mes collègues se limaient les ongles en papotant à l'accueil. Je n'avais pas la moindre envie de discuter avec elle, ou plutôt subir leur interrogatoire, ce n'était vraiment pas mon truc, et je trouvais que la journée passait plus vite en travaillant. Plongée dans mes dossiers, pour seule compagnie le silence du bureau des infirmières et le bruit de la plume sur le papier, je travaillais en silence. Le bruit de la porte ne me tira pas de mon boulot, je n'avais pas envie d'engager la conversation. Mais me sentant observée, je relevais les yeux, remarquant ma collègue, debout devant moi avec un grand sourire. Je continuais d'écrire, l'observant l'air septique, j'avais du mal à comprendre se qui lui prenait. Finalement je repris mon boulot mais elle ne semblait pas vouloir s'arrêter de me regarder. Je finis par soupirer, avant de relever de nouveau la tête, reposant mes lourdes boucles d'un geste de la main avant de poser ma plume, et de croiser les bras, l'air des mauvais jours sur mon visage.

"Quoi?"

Rien de bien engagent, à vrai dire, elles m'énervaient ces deux cruches, mais il fallait bien faire des efforts avec mes collègues, ici comme dans l'ordre. Malgré le ton rude que je venais d'employer, elle affichait toujours le même sourire sur son visage niait, au point d'éveiller ma curiosité, à vrai dire je ne voyais pas quelle mouche avait pu la piquer. Soupirant doucement, je m'efforçais de devenir un peu moins agressive.

"Mais quoi? Je ne tiens pas à lire dans tes pensées, trop effrayant, alors crache le morceau."

Son sourire narquois s’agrandit un peu plus, je m'attendais presque à ce qu'elle me fasse un chantage pas possible juste pour me dire ce qui ce tramait dans sa petite tête mais finalement elle finit par ouvrir sa bouche, se délectant de l'attention qu'elle venait d'obtenir.

"Tu te souviens du beau gosse ténébreux, un peu pommé sur lequel tu craquais, sans vouloir lui adresser la parole parce que MADAME était fiancée?"

Je lui fis signe d'enchainée, visiblement agacée par cette remarque sur mon ancienne vie, ou non ma vie mise entre parenthèse.

"Et bien il est là, avec de très vilaines griffures, il lui faudrait une jolie infirmière pour s'occuper de lui, et tu vois j'ai pas envie de laisser en plan ce que je suis en train de faire, alors je m..."

Pas la peine d'en écouter plus j'avais très bien compris où elle voulait en venir.

Ma collègue prit un air vexé avant de m’interrompre.

"Je te dis que c'est lui, bouge tes fesses."

Je claquais en silence mes dossiers, prenant la direction de la salle d'attente d'un air nonchalant, attrapant au passage le dossier que me tendant la demoiselle de l'accueil, l'air le plus naturel possible, mais en m'approchant des patient, je remarquais le jeune homme à la peau blanche comme la neige et aux cheveux noirs jais. A Poudlard, tout le monde disait qu'il était bizarre, voir même qu'il avait un problème pour être aussi étrange, mais moi ça ne m'avait jamais réellement intéressée, je me contentais de l'observer de loin restant dans la sphère de mon fiancé. Essayant de paraitre le plus naturel possible, je me postais devant lui, observant l'horrible griffure qui barrait son bras, difficile de s'imaginer comment il avait pu se faire ça.

"Arón Connelly, suivez moi s'il vous plait."

A cet instant, je me demandais ce que je foutais là, à présent la meilleure chose à faire était de m'occuper de lui comme si de rien n'était, de toute façon, il était encore qu'un élève, je ne pouvais pas le mettre en danger en trainant avec lui... A moins que se soit moi que je cherchais à protéger au vue des rumeurs qui s'étaient installées à Poudlard l'année prochaine. Je le conduisis dans une salle d’auscultation avant de refermer la porte avec douceur et de l'inviter à s'assoir.

"Ce n'est pas trop douloureux?"

Hier soir fut encore une soirée en solitaire pour Arón, qui s'était éclipsé de l'établissement et ainsi passé sa nuit dehors, pour changer. En vérité, il aimait ces soirs-là, durant lequel il était loin des autres, si différent de ces humains les soirs de pleines lunes. Plus le temps passait, plus le dédain envers les autres humains, qu'ils soient prof ou élève, s'accentuait. Il se moquait éperdument des règles et les enfreindre lui donnait une impression de supériorité, outrepasser les règle était désormais bien plus qu'un jeu pour lui, il ne pouvait y échapper. Un jour, d'ailleurs, il ne serait pas étonnant que le directeur de Poudlard lui fasse la morale, ces camarades finirait bien par dévoiler que le lit d'Arón était vide pratiquement chaque soir. Ces soirs de pleines lunes, il se prenait pour un animal, un loup solitaire, ce qu'il était, choisissant méticuleusement ses proies, bien qu'il n'attaquait que rarement. Cette forme, cette créature qu'il devenait était bien loin de l'apeuré désormais, comme-ce fameux jours où il fut mordu par cette bête. Arón en fit des cauchemars souvent, bien trop souvent et voyant ce qu'il devenait désormais il laissa place à de l'admiration. L'irlandais se sentait plus grand, plus fort et plus rapide, ce qui était encore une fois le cas et il ne se gênait pas pour courir dans les pleines, gambadé dans les montagnes comme personne, avant de hurler face à la lune, Poudlard à l'horizon. Un monde totalement différent de celui-ci de l'école et de Dungannon, un monde il faisait sa propre loi et ses propres règle, un monde ou personne ne pouvait contredire ces faits et gestes, libre de toute pression.

Hélas, ce n'était pas tous les soirs le cas ici non plus, plus d'une fois il fût contraint se battre et se protéger des autres créatures, loup-garou ou autre, comme-ce fut le cas hier soir. Il tomba justement face à un congénère, Arón empiétant sur son territoire et fut logiquement mis au défi de vaincre son congénère, il échoua et du se sauver encore plus vite qu'il n'était venu. Arón ne s'en tira pas si mal, seulement avec une profonde griffure, ce qui aurait pu être bien pire. Le lendemain, il décida de se rendre à Sainte Mangouste, histoire de vérifier si cette blessure n'était pas si grave que ça, tout de même. Comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir... bien que là il était fort possible qu'on ne lui dise pas uniquement "de ne pas recommencer", il devrait sans nul doute serré les dents. Avant d'en arriver là, c'était cette fameuse attente, celle où on attendait impatiemment que son nom soit prononcé, ce fut d'ailleurs vite le cas pour Arón aujourd'hui, qui eu juste le temps de s'asseoir avant de se relever aussitôt. Avec tout de même un soupire avant de se diriger vers la femme, qu'il fixa quelques instants, sans bouger, l'espace d'une seconde et finissant par la suivre.

- Avec plaisir.

Dit-il à voix basse, avec un sourire en coin. Elle l'emmena alors dans une salle et l'invita à s'asseoir, ce qu'il fit sans se faire prier en continuant de regarder son visage. Elle lui demanda alors si sa blessure n'était pas trop douloureuse, tourna alors sa tête afin de regarder son avant-bras droit et relevé sa manche, dévoilant cette griffure, plutôt grande et large.

- Plus maint.. je veux dire non.

Arón eut alors un sourire gêné, ce n'était pas vraiment le moment de faire de la drague, au du moins il n'osait pas.

- Et vous êtes ?.

Dit-il en relevant la tête et la regardant à nouveau.

Rakel & Arón

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Me retrouver face à ce garçon me fit un drôle d'effet, une impression de vide, comme si je n'avais pas vécu tout ce que j'aurais du à Poudlard. Mais ce n'était pas une surprise, la fin de ma dernière année fut un déchirement, je ne voulais pas quitter ce château que je considérais comme ma maison malgré tout ce qui c'était passé dans ce lieu. Peut être aurais-je dus me diriger vers une carrière de professeur, mais à mon humble avis, j'aurais été la pire professeur que Poudlard eut connu, toujours à trainer dans les couloirs et certainement trop compatissante avec les élèves, particulièrement avec ceux de ma maison, chose que l'on reprochait beaucoup à Rogue mais que personnellement, je comprenais parfaitement. Serpentard faisait partie de moi, même si pour beaucoup ceci se trouvait être un défaut, il s'agissait juste qu'ils ne comprenaient pas, les élèves de Serpentard étaient les plus doués et les plus talentueux, peu importait que certains avaient mal tourné, l'ambition de devenir se que l'on souhaitait voilà le talent de Serpentard. En quelques sortes j'admirais mon ennemi pour ça, il était devenu ce qu'il avait toujours souhaité, le plus puissant des sorciers vivants, enfin si on pouvait dire ça de Voldemort. Je me contentais de lui adresser un sourire poli. Snow, comme nous l'avions surnom avec mes amies pour ça ressemblance avec les élèves de Durmstrang, ne semblait pas se souvenir de moi, chose peu étonnante, étant donné que je ne lui avais jamais adressé la parole, peu importe, j'étais là pour travailler après tout, même si à cet instant précis, j'avais un peu de mal à me concentrer.

Je ne pu m'empêcher de sourire en voyant le jeune homme faire le brave, mais vu l'état de son bras, il était fort probable que la plaie était très douloureuse. Mais je ne pouvais pas lui reprocher, moi même je me refusais d'avouer à quiconque mes faiblesses. Je m'approchais doucement, attrapant le bras du jeune homme avec douceur pour observer la plaie. Je ne pu m'empêcher de froncer les sourcils en voyant à quoi cette blessure ressemblait, ça n'avait rien à voir avec le genre de blessure que l'on pouvait se faire "naturellement", elle avait quelque chose de magique qui me déplaisait, mais hors de question de faire la moral à Arón, c'était le genre de chose que je détestais et qui plus est serait totalement inutile, croyez en ma grande expérience lorsqu'il s'agissait de recevoir des leçons de moral, beaucoup avaient tentés et perdus leur temps. Je fis un pas en arrière lorsqu'il me demandait qui j'étais, à vrai dire, la plus part du temps les gens se contentaient de savoir que j'étais leur infirmière et basta, dans le meilleur des cas, les patients entamaient une petite discussion sur le temps qu'il faisait mais rarement plus, et je ne pouvais pas dire que cette situation me déplaisait, j'avais du mal à m'intéresser à ce qu'ils avaient à dire. Je souris au beau brun avant de lui répondre le plus simplement du monde. Un peu comme je l'aurais fais avec un vieil ami, après tout nous avions le même âge ou presque, pas la peine de faire de chichis.

"Rakel Peleonor, j'étais à Poudlard l'année dernière, Serpentard, et maintenant je vais essayer de te réparer, histoire que tu ne te fasses pas tuer par un prof pour avoir trainer je ne sais où... D'ailleurs je m'en fiche, ça me regarde pas, juste fait plus attention la prochaine fois, c'est pas joli joli."

Je lui adressais un sourire, sans doute un peu trop charmeur par rapport à ma position, mais étrangement, je ne trouvais pas qu'il avait perdu son charme par rapport au moment où nous l'observions discrètement pour faire nos petits commentaires de filles, au contraire même. Me retournant vers une armoire, j'en saisis une petite fiolle acompagné d'un nouveau sourire.

"Bois ça, même si je ne doute pas que tu sois très courageux, ça va faire mal, et je ne prends pas spécialement plaisir à torturer les beaux garçons."

HRP: Le niveau va revenir, le niveau va revenir =x

Doucement, l'infirmière attrapa le bras d'Arón, fronçant les sourcils à la vue de sa blessure. Il y avait de quoi d'ailleurs même s'il ne fallait pas abuser tout de même, le bras n'était pas coupé en deux. Toujours imaginer plus grave que ce qui nous arrive réellement et l'élève de Serpentard aurait très bien pu y laisser sa peau hier soir, heureusement qu'il savait utilisé désormais un peu mieux sa nouvelle forme sans quoi il n'y aurait pas eu de passage à Sainte Mangouste aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, son bras était entre de bonnes mains, c'était le cas de le dire. Suite à sa question, celle de savoir à qui il s'adressais, elle fit un pas en arrière et ce mit à sourire, il ne put m'empêcher de le lui rendre, du mieux qu'il pouvait. Ancienne élève de Poudlard, plus précisément de la maison Serpentard, étonnant que Arón ne lui est jamais adressé la parole. Il faut dire que l'année dernière, il n'avait pas forcément la tête à tout cela avec toutes ses galères. Le moins que l'on puisse dire, c'est qui il était face à une belle femme, qui alliait charme et humour comme pas deux. Avec le sourire, elle compatissait à ce que Arón pourrait bien traverser une fois de retour à Poudlard.

- Rien que pour être ici je crois que je recommencerais mademoiselle Peleonor... Ce passant une main sur le visage, il prit un air désolé. - Veuillez m'excuser, j'ai parlé un peu vite et sans vraiment réfléchir. Je n'ai pas besoin de me présenter pour ma part, vu que vous avez quelques informations dans ce fameux dossier. Dit-il en regardant ce dernier avec un sourire avant de tourné à nouveau la tête vers Rakel. - D'ailleurs, c'est injuste, vous en savez plus sur moi que je n'en sais sur vous, il va falloir remédié à ça.

Dit-il avec un sourire aussi charmeur que le siens. Pourquoi agissait-il ainsi, lui qui était si solitaire à son habitude ?. Une question qu'il se posait à ce moment précis et qui restait en suspend. Elle se tourna alors vers une armoire et ramena une fiole à l'élève de Poudlard. Rakel lui recommanda de boire ce liquide, le prévenant qu'il risquerait d'avoir une forte douleur au passage, ce qui n'était pas vraiment rassurant, mais en venant ici, il s'y attendait. A la fin de sa phrase, il ne put s'empêcher de sourire plus au moins timidement, la tête légèrement baissé avant de la regarder à nouveau.

- Vous me flattez charmante demoiselle. Dit-il en la regardant dans les yeux accompagné d'un léger sourire, approchant également la fiole de sa bouche en même temps. A la votre Rakel, si vous me permettez de vous appeler ainsi. Il lui fit alors un clin d'oeil avant d'avaler cul sec le liquide contenu dans ce petit récipient. Il perdit très vite son sourire en lâchant la fiole qui roula sur ses genoux, menaçant de tomber au sol si elle continuant sur cette trajectoire. Arón lui, avait le poing droit serré devant sa bouche, les yeux fermés eux aussi durant quelques secondes avant d'ouvrir les yeux en soufflant légèrement par la bouche. - Pas mal du tout, c'est amusant comme truc.

Dit-il en posant son bras droit sur la table, le poing toujours serré, la douleur était belle et bien présente, mais il évitait du mieux possible de montrer qu'il avait mal.

Rakel & Arón

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La vue du sang dérangeait beaucoup de monde mais ce n'était pas mon cas. Dans le monde des sorciers, une plaie pouvait être guérie en quelques secondes, mais il ne m'avait fallut que quelques secondes pour comprendre que cette blessure était une blessure magique, et que malheureusement ne se guérissait pas aussi facilement. La curiosité me brûlait les lèvres, je voulais savoir ce qui lui était arrivé mais comme toujours, je considérais que ça ne me regardait pas. Après tout les gens venaient ici pour se faire soigner, et non pour subir un interrogatoire. La remarque d'Arón me fit sourire, étrangement je me faisais souvent draguer, chose qui me laissait de marbre, avec lui c'était différent, sans doute parce qu'il m'avait intéressée durant ma scolarité, même de loin. Particulièrement parce que c'était de loin, et que je ne savais pas ce qui aurait pu se passer si nous avions eut une histoire. Je le regardais avec un petit sourire avant de me reprendre, j'étais au boulot après tout, et je ne tenais pas à donner satisfaction à mes collègues qui se feraient une joie de fondre devant ce beau gosse. Elles n'attendaient que ça, et il n'était pas difficile de comprendre pourquoi elle disait ça, un regard ténébreux, une peau claire, des cheveux noirs bouclés, et une barbe naissante, il avait tout pour plaire, et ce pour toutes les filles présentes ici. C'était plaisant ce genre de remarque, particulièrement parce que ce n'était pas choses agréables de finir à Sainte Mangouste. Alors qu'Arón commençait à s'excuser, je lui répondis le plus simple du monde, sans réellement réfléchir :

"Il n'y a rien à excuser."

Je cherchais toujours à mettre mon patient à l'aise, il était plutôt nécessaire que la personne en face de moi soit détendu et confiant, après tout il me confiait sa santé. Observant le dossier du coin de l'oeil j'eus un petit sourire. Quelle grossière de ne pas lire le dossier avant de prendre en charge le patient, mais je ne tenais pas à m'attarder près de ces filles qui avaient le don de me mettre en rogne. Tout en me retournant pour lui donner une petite fiole contenant une potion favorisant la cicatrisation, je dis dans un sourire.

"Je veux bien y remédier, mais j'en sais certainement aussi peu que vous, je ne me suis pas attardée sur ce dossier, à vrai dire je ne suis pas fan de ce genre de chose, les dossiers peuvent contenir des erreurs, pire encore des choses qui ne me regardent pas, je préfère parler avec mon patient, particulièrement lorsqu'il n'est pas assez stupide pour me mentir."

Je lui adressais un petit clin d'oeil, le regrettant aussi tôt, je ne m'arrangeais pas à faire ainsi du rentre dedans à un patient, et de façon flagrante. mais il était temps de me concentrer sur mon boulot. Je lui tendis alors la fiole. La potion provoquait une douleur vive mais temporaire, heureusement, ensuite, la cicatrisation serait bien plus rapide.

"Ne vous en faites pas ça va vite passer."

La douleur ne restait que quelques secondes, mais c'était sans doute largement assez au goût du jeune homme. Je me penchais une nouvelle fois vers mon armoire prenant une fiole à la jolie couleur azur dont j'imbibais une compresse avant de l'appliquer sur la plaie.

"Je suppose qu'il te faut un certificat pour Poudlard, je doute qu'ils apprécient qu'un élève disparaisse ainsi, malgré les changements qu'à subit l'école depuis quelques mois."

Déjà que ma dernière année avait été particulièrement tourmenté. Attrapant un bandage, je laissais la mélancolie m'envahir.

"Le château me manque beaucoup, je dois l'avouer..."

Là, présentement, il était vraiment à son aise, encore et toujours difficilement compréhensible pour ce solitaire. Sans accélérer les choses, elle lui avait tapé à l'oeil et ce depuis son arrivée dans cette salle. Sainte mangouste n'était pas vraiment un des endroits les plus côté pour faire de bonnes et belles rencontres et pourtant, Arón venait de flashé sur cette fille, qui n'avait pas l'air d'être plus âgé, il lui donnait le même âge même, physiquement parlant. Dans sa façon de s'exprimer, Rakel jonglait entre les paroles et sérieuses et avec humour, ce qui n'échappais pas au jeune homme. Arón était pour le moins à l'aise et la revoir dans un endroit plus romantique que Sainte Mangouste ne faisait presque plus de doute. Je ne m'inquiétais pas pour mon avant bras et cette blessure et puis après tout, c'était également son métier, de prendre soin des "grands blessés". Pour le moins que l'on puisse dire, le sourire de l'infirmière était à tomber et c'est aussi ce qui poussait l'irlandais à continuer sur la même lancer, il aimait autant qu'elle que son vis-à-vis soit à l'aise avec lui, surtout elle, à vrai dire.

- Nous reprendrons depuis le début dans ce cas. Dit-il avec un sourire. Pour faire simple, quelques créatures dans la foret ne sont pas funky, si vous voyez ce que je veux dire.

Ce ne fut pas sans remarqué son clin d'oeil, décidément très attentif cette élève. Bon en même temps, à la fois Rakel et Arón ne se cachait pas, entre celui qui cachais sa véritable nature, du moins celle de la pleine lune et l'infirmière, qui se prêtait au jeu sur son lieu de travail, après tout, personne n'en serait rien. La douleur qui suivi fut brève mais intense, mais l'étudient en faisait tout de même un peu trop, ce qui n'eu pas l'effet escompté et tant mieux même à vrai dire. Regardant la jeune femme s'éloigner, il en profitait pour serrer les dents, n'ayant toujours aucune envie de montrer la douleur qu'il avait, non pas à cause de cette potion, mais de cette blessure qui le dérangeait on ne peut plus. Rakel se retourna alors afin de revenir vers son patient, qui repris de suite un air normal, du moins il essayait. A l'aide d'une compresse, elle passa ce liquide sur la cicatrice, probablement pour l'atténuer. Comme elle le précisât, un certificat ne serait pas de trop pour son retour à Poudlard, bien qu'il n'avait pas l'envie de le montrer, ce qui pousserais certains professeurs, probablement, à voir l'étendue des dégâts sur son bras. Rakel sembla alors devenir mélancolique, ce remémorant Poudlard et, il est vrai, des moments magiques qu'aucun élève, ancien ou non, ne pourrait oublier.

- Je crois aussi, oui. Pour ma part, rien à changé, j'ai toujours mes habitudes, qui font tourné quelques fois les profs en bourriques. Sur le coup, je me mit à sourire. Il y a encore et toujours de bons moment à Poudlard , comme vous semblez le sous-entendre. Je compatissais à ce qu'elle disait, surtout que c'était ma dernière année, mais ce ne serait pas la meilleur pour autant. - Pour ma part, c'est mon deuxième chez moi.

Réalité cachée, Poudlard et Dungannon ne formait pas son "chez lui" comme il disait, l'école en faisait plus ou moins partie, sa ville natale, n'en parlons pas, là où il se sentait le mieux c'était toujours ces soirs-là à hurler face à la lune, à se battre pour sa survie et non pour rien. Tout ce qu'il apprenait en dehors de l'école lui servirait dans la vie de tous les jours, contrairement à toutes ces conneries avec lequel on nous bassine à longueurs de temps, bon certes il y avait pire, comme les écoles dans l'autre "monde", celles où sont scolarisées les moldus.

- Au fait, quelle âge avez-vous ?. Dit-il en la regardant dans les yeux.

Rakel & Arón

« Ce sont nos choix, qui montrent ce que nous sommes vraiment »

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Comme toujours ici, j'étais parfaitement à l'aise, logique, je passais beaucoup de temps ici, même plus encore. Parfois j'avais l'impression de passer ma vie au boulot, et lorsque ce n'était pas au boulot c'était à l'ordre pour mes missions. Cependant je ne me plaignais pas, au moins avoir une vie bien remplie m'évitait de devoir penser. Oui penser était sans doute la pire des choses pour moi il y avait eu beaucoup de changement dans ma vie en très peu de temps, chose assez dure à accepter même si je ne l'avouerais pour rien au monde. Ne jamais avouer ses faiblesses sans doute l'une des rares leçons que j'avais appris de ma mère, sans doute l'une des seules qui me servirait jamais. La réponse du jeune homme me fit sourire, j'en avais vécu des aventure dans la forêt interdite, et surtout de belles frayeurs qui me faisait promettre de ne plus jamais remettre les pieds, et le lendemain soir j'étais de nouveau rendu dans ce lieu, prête pour une soirée de frisson. D'ailleurs c'était l'un de mes endroits préférés pour me transformer, la vie était très différente lorsque l'on était une créature de la nuit, mais je n'oubliais jamais que je n'étais pas réellement l'une des leurs, ce n'était qu'un tour de magie de plus, certes réalisable par très peu de sorcier, mais ça n'en restait pas moins un tour.

"Ca je n'en doute pas, elles ne sont pas du genre à nous faire des cadeaux, et lorsqu'elles s'y risquent, ce ne sont pas réellement ceux à quoi l'on s'attendait."

Je ne pensais pas si bien dire, il faut dire que les rumeurs allait de bon train sur Snow, un loup-garou selon les dires, même si je n'y croyais pas une seule seconde, du moins à l'époque, ces rumeurs d'adolescents me revinrent en pleine tête lorsque je remarquais les cicatrices sur le cou d'Arón. Enfin il y avait d'autres explications possibles, et quoi qu'il en soit, j'aurais été bien mieux renseignée si j'avais eu l'intelligence de lire son dossier. Mais ceci, vrai ou non, appartenait à la vie privée du jeune homme, je n'avais pas à me laisser envahir par les chimères du passé. L'idée du certificat n'était pas réellement étonnant de ma part, j'avais plutôt l'habitude de sécher les cours, de disparaitre, pile ou bon moment, et lorsque l'on ne justifiait pas ce genre de chose, on n'y gagnait qu'une seule chose, un long et lourd sermon qui n'avait rien d'agréable. Quoi que malgré ce que je pouvais en dire durant mes années dans le vieux château, même les sermons de McGonagall me manquaient. Mon chez moi, le seul endroit où je m'étais réellement sentis bien. Oh il y avait bien sûr le manoir Peleonor, demeure de mes grands parents et de mon père, mais ça n'avait jamais réellement été chez moi. Chez ma mère? Je n'y avais plus ma place depuis que j'avais choisis mon camp, celui de l'ordre. Tout en commençant à poser un bandage serré sur le bras d'Arón, je lui répondis avec le sourire, et toujours cette même mélancolie.

"Je crois que les professeurs de Poudlard ont fêtés la nouvelle lorsque j'ai obtenue mes ASPIC, je les faisais bien trop tourner en bourrique, me supporter une année de plus aurait pu être fatal."

Je lâchais un petit rire avant de reprendre plus sérieusement.

"Poudlard est ma véritable maison, mais il faut grandir malheureusement. Les bons souvenirs reste, et il faut continuer à en former des nouveaux. Ainsi va la vie."

Je souriais, tout en étant mélancolique, je me refusais à vivre dans le passé, j'aimais la personne que j'étais devenue et je ne souhaitais absolument pas revenir dans le passé. J'avais grandis, j'avais appris à prendre mes propres décisions, et même si les conséquences de certaines étaient très difficile à accepter, je me devais de vivre avec. Alors que je finissais le bandage d'Arón, sa question me déstabilisa légèrement, je le regardais à mon tour dans les yeux, y trouvant une lueur troublante.

"Euh 18, mais pas la peine de me vouvoyer je ne suis pas le vieux professeur Flint."

Essayant de faire comme si de rien n'était, je terminais mon bandage, ne quittant pas ses yeux du regard.

"Voilà c'est terminé, il faudrait juste que madame Pomfresh le change tous les jours, le temps que ça cicatrise, mais je te rassure, ça devrait être assez rapide, une semaine tout au plus. Et je ne pense pas que ça te gênera pour tes activités. La douleur de la plaie devrait disparaitre d'ici quelques heures, il faut laisser le temps à la potion d'agir, ta blessure est tout de même relativement grave, même si ce n'est pas la mort non plus."

Le "combat" de la nuit dernière était loin d'être le premier pour Arón et encore moins le dernier, mais il avait un goût prononcé pour cette vie dangereuse qu'il aimait par-dessus tout et puis de toute manière, il ne manquerais à personne si ça tournait mal. Les professeurs étaient loin de le porter en haute estime, il n'était pas vraiment un exemple, il ne parlait à personne et avait le dont d'agacé les adultes, de faire ce que bon lui semblait quand il voulait. A vrai dire, il n'y avait pas que les professeurs qui devaient supporter cette forte tête, les autres élèves également. Arón n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de méchant, il en viens vite à saoulé les gens, ce qui le pousse encore plus à rester dans son coin, loin des autres, ne comptant ses amis seulement sur une main, ce qui n'était pas plus mal en somme. D'ailleurs, il n'est franchement pas rare voir très courant, conformément à son tempérament encore une fois solitaire, de le voir seul dans un coin à Poudlard, il n'est tout simplement pas social et aujourd'hui Rakel lui avait en quelque sorte tendue la main. Dans ses paroles, elle donnait l'impression qu'elle y avait déjà mit les pieds, dans cette forêt, quoi qu'il en soit elle confirma que certaines créatures magiques n'était pas franchement sympathique, pas toutes du moins. D'ailleurs, certaines rumeurs fusaient bon train sur Arón, bien entendu il niait tout en bloque, quand je daignais répondre, mais au fond son secret semblait de moins en moins... secret.

- Vous semblez vous y être déjà rendu ?.

Tout en commençant à poser un bandage, qu'elle sera sur le bras de Arón, dit en souriant que les professeurs de Poudlard devaient être soulagé qu'elle est obtenue ces ASPIC, un des examens de Poudlard, brevets que Arón devra passer à la fin de cette dernière année à l'école. Elle semblait aussi "lourde" que l'élève de Serpentard. Pour Rakel, Poudlard est belle et bien l'endroit où elle aimerait retourner et comme elle le disait ensuite, toutes les bonnes choses ont une fin. Il était étonnant tout de même qu'elle se confie ainsi à un inconnu, même si rien n'était contraignant dans ce qu'elle disait. Tous deux venait des rangs de Serpentard, se sentait mieux ici plutôt que dans leur véritable demeure.

- En réalité, pour ma part, je n'ai pas vraiment de chez moi. Je ne suis pas asse débile pour vous mentir plus longtemps.

Dit-il en lui faisant de nouveau un clin d'oeil. Comme on dit, Arón semblait comme avoir flashé sur Rakel, il ne lâchais plus son visage du regard désormais, sans être conscient que cela pouvais gêner. Elle exigea alors que l'élève arrête de la vouvoyer, ce qui était plus une marque de respect pour lui mais en circonstance, il était plus respectueux pour Rakel d'être tutoyais, Arón ne se ferait pas prié et elle avait dix-huit ans, elle aussi. Elle non plus ne le lâchais plus du regard, j'étais un peu gêné, mais je n'allais pas repousser cette jeune femme, que je commençais à apprécie alors que ça ne faisait que quelques minutes que j'étais avec elle. Quand elle eu terminé, elle m'informa que je devrais rendre visite à madame Pomfresh afin qu'elle me change le bandage tous les jours et ce jusqu'à ce que ça cicatrise, une semaine au plus précisât-elle et quelques heures pour que la douleur disparaisse, grâce à cette potion.

- Dit-moi, Rakel. Tu crois que l'on pourrait ce retrouvé, ailleurs ?. Et quand ?.

Sans sourire cette fois, je fixais ma vis-à-vis droit dans les yeux, attendant patiemment sa réponse, positive espérons-le.

Rakel & Arón

« Ce sont nos choix, qui montrent ce que nous sommes vraiment »

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Cette innocente question me fit sourire, et la réponse la plus logique aurait été de nier mes longues soirées à trainer dans cet endroit au final assez dangereuse. Certes lorsque j'étais gamine, enfin l'année dernière quoi, je ne voulais pas croire les professeurs qui nous sermonnait sur les dangers de la forêt interdite, mais bon nombres de créatures n'avaient pas de bonnes intentions envers les élèves qui trainaient la nuit, loin de leur lit, dans cet endroit si peu fréquentable. Cependant même en sachant ce que je savais aujourd'hui jamais je n'aurais accepté de me priver de mes soirées de liberté, après tout c'était le danger qui rendait ces petites balades si excitantes. Faire la morale ce n'était pas vraiment mon truc sans doute parce que je savais parfaitement que ça ne serait qu'une perte de temps et que ça ne servirait qu'un temps dans le meilleur des cas, un temps, ou plutôt quelques secondes, le temps que mes paroles passent d'une oreille pour ressortir par l'autre. Après tout, j'étais moi même une gamine même si j'essayais de me persuader que j'avais grandis, muris en entrant dans l'ordre du Phénix, je savais au fond de moi que je n'avais pas réellement changé par rapport à la personne inconsciente et insouciante que j'étais il y a quelques années. La preuve en était mon comportement avec Arón, quelle infirmière digne de ce nom agirait ainsi? Quel adulte responsable flirterait ainsi durant son temps de travail? Peu importait j'assumais parfaitement ce que j'avais été, tout autant que ce que j'étais actuellement, aussi je choisis simplement de ne pas mentir à Arón, de toute façon, chercher à paraitre plus sage que je n'étais ne servirais à rien sauf peut être à dissimuler ma véritable identité, une façon de se protéger certainement, mais pour le moment, je n'en sentais absolument pas le besoin.

"Je crois que bon nombres d'élèves de Poudlard y on mit les pieds, sauf peut être les élèves trop, beaucoup trop sage. Disons que jamais un professeur m'a attribué le qualificatif de sage. Les soirées étaient bien trop longue à mon goût enfermée dans les cachots de Serpentard, j'aimais prendre l'air frais et trainer à la vue de tous dans le parc n'était pas réellement une bonne idée à moins de vouloir allonger la liste de mes heures de colle déjà suffisamment longue à mon goût, je détestais perdre mon temps à astiquer de vieilles coupes inutiles."

J'eus un petit sourire en souvenir de cette seule fois où ils avaient essayés de me faire briquer ces morceaux de cuivres et d'argent à la manière moldu, je n'avais pas tenue trente secondes que déjà j'avais ma baguette à la main, alors que Rusard avait à peine le dos tourné. Une sacré tête de mule, au moins une chose qui n'avait pas changé. Je finissais tranquillement le bandage ne prêtant au final que peu d'attention aux regards appuyés d'Arón, je me sentais à l'aise et voilà tout. Du moins ça ne dura pas, alors que le jeune homme se mit à me demander lorsqu'il pouvait me revoir, fixant mon regard. A cet instant, je me sentis comme paniquée, je ne savais que trop bien que l'amour n'était qu'une très mauvaise idée, j'avais vécu, non je vivais une situation bien assez difficile avec Théodore, et puis un élève, sortir avec lui voudrait, forcément, dire le mettre en danger face à ma situation. J'étais un membre de l'ordre du Phénix, le danger était mon quotidien, je savais que la mort pouvait me frapper, moi et les gens que je fréquentais, aussi facilement que la foudre tombe sur l'arbre centenaire. Je m'éloignais presque naturellement comme si le Serpentard venait de me menacer ouvertement. Mon regard se fit soudainement plus méfiant, la méfiance de l'animal blessée.

"Je ne crois pas que ça serait une bonne chose, la forêt est dangereuse mais crois moi, le monde dans lequel je vis est bien pire encore. Poudlard nous protège, il faut que tu termines tes études, et tu comprendras lorsque tu quitteras le cocon que la vie n'est que douleur, il est juste hors de question que je mêle qui que se soit à ça."

Je jetais rapidement un coup d'oeil à l'horloge qui se trouvait dans la pièce, saisissant rapidement une feuille de papier pour faire le certificat du vert et argent et lui tendis immédiatement.

"Je pense que ça fera l'affaire, prie juste pour que madame Pomfresh ne soit pas d'humeur curieuse. Bon rétablissement."

Certes, beaucoup d'élèves de Poudlard c'étaient aventurés dans cette forêt, la plupart en était également revenu avec la peur au ventre, ce qui était on ne peut plus compréhensible, mais peu s'y était aventuré loin, là où les créatures magiques font leur loi. La première fois que Arón y pénétra, un soir, l'endroit était vraiment flippant, beaucoup plus que cette fameuse nuit où il fut attaqué dans les environs de Dungannon par ce loup-garou, chose qu'il n'avait pas l'intention de dire à Rakel, pas encore du moins. Tout comme lui, elle ne pouvait rester enfermé dans les cachots de Serpentard, rien que le nom de cet endroit donnait des frissons à Arón, ça donnait l'impression d'être enfermé dans une cage et cette pensée était insupportable pour lui. L'élève avait pris l'habitude d'être totalement libre le soir et il était impossible qu'il se retrouve enfermée désormais, du moins il ne le voulait pas, face aux professeurs il ne pouvait pas grand-chose et était contraint de retourner dans son dortoirs.

- Ces fameuses coupes... beaucoup d'élèves les connaisses on ne peut mieux, aussi.

Dit-il avec un sourire. Lui-même fut collé un nombre incroyable de fois ces trois dernières années, il s'était calmé, depuis le début de l'année, bien que son manque de discipline et d'attention pendant les cours était un gros problème, qui lui valait encore quelques-fois des heures de colle et, il était bien obligé de les faire. Suite à la question de Arón, qui demandait quand ils pourraient se revoir, elle semblait changé, comme si cette question la gênait. Encore une fois il n'avait pas réfléchi avant de parler et commençait à regretter ses paroles, il essayât donc de rattraper sa bourde.

- Ne le prends pas mal, je veux seulement dire pour que l'on fasse plus ample connaissance, rien de plus.

Il prit alors un air gêné, Arón n'avait pas précisé pourquoi il voulait vraiment sortir avec elle, mais il y avait pas mal de signes qui montraient que ce n'était pas par simple amitié et ça, Rakel l'avait bien compris et puis même, ça allait trop vite. D'après Rakel, ce serait loin d'être une bonne chose de partager sa vie, c'était tout l'inverse et la vie en serait encore plus difficile une fois sa dernière année terminée. Il garderait cette information de côté, bien que Poudlard ne pouvait pas grand-chose pour lui, c'est du moins ce qu'il pensait. Très vite, elle fit le certificat qu'il devrait remettre à madame Pomfresh, lui tendant immédiatement après l'avoir écrit, l'air de dire qu'il devait vite partir et pour ça aussi, il ne se ferait pas prié.

- Merci et ravie de vous avoir rencontrés.

Dit-il tout en commençant à ce lever, aussi vite que Rakel venait de "le mettre à la porte", sortant sans prendre la peine de se faire raccompagné. Il donnait l'air d'être vexé, mais ce n'était pas le cas, il voulait seulement disparaître et vite. Une chose était certaine, ce soir, il retournerait dans cette forêt, comme souvent.

Rakel & Arón

« Ce sont nos choix, qui montrent ce que nous sommes vraiment »

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La forêt, je la connaissais de fond en comble, et je savais à quel point elle pouvait être dangereuse, y compris pour une louve. Rares avaient été les fois où je m'étais approchée aussi prêt des animaux sauvages, je préférais de loin rester à distance de ces créatures maudites. Et puis j'aimais l'idée de tenter le diable en courant à toute vitesse à travers les terrains exposés aux yeux de tous, et passant tout de même inaperçue. J'eus un petit sourire, effectivement, il s'agissait de la punition préférée de Rusard, sans doute que pour un Cracmol, quel plus grand plaisir de priver un sorcier de sa magie, d'une part de lui même en faite. Jamais je n'avais accepté à me plier à ce genre de punition parfaitement humiliante à mon avis. La magie était une part de moi que je me refusais de renier même si l'on essayait de m'y forcer.

"Oh et bien sûr les vociférations du vieux Rusard sur l'interdiction des sévices corporels, ce genre de chose, tous les élèves les connaissent au moins une fois, sauf les miss et mister perfection, mais étrangement ce ne sont pas les plus nombreux à Poudlard. Disons que l'originalité n'est pas la meilleure de ses qualités à ce vieux fou, mais le faire tourner en bourrique est un passe temps fort agréable, particulièrement durant les longues journées d'hiver."

N'étant pas réellement une grande fan du froid, je ne pouvais pas dire que l'hiver était l'une de mes saison préférée au contraire même, j'étais plutôt du genre à rester au chaud dans le château, même si je faisais toujours une petite exception pour mes promenades au Pré-au-lard ou mes parties de Quidditch, il y avait des choses dont je ne pouvais me passer. La conversation était des plus agréables, malheureusement il fallut que le jeune homme veuille aller plus loin. Aller plus loin avec moi c'était avant tout se mettre en danger, j'étais membre de l'ordre et en plus de devoir avoir d'autre priorité j'étais soumise à un danger quasi constant que je ne pouvais imposer à un élève, même si celui ci se trouvait avoir le même âge que moi. C'était mes choix, mes dangers, je me refusais de les partager, sans oublier que ma vie était des plus compliquée, je n'étais pas réellement seule, ni réellement en couple, même si je ne l'avouerais jamais, j'étais perdue, et cette situation me dérangeait. Bien évidement je venais de mettre Arón mal à l'aise, mais c'était un mal pour un bien, Poudlard restait l'un des endroits les plus sûr qui existaient sur cette planète. Ma confiance restait entière dans ce lieu magique, malgré la situation actuelle. Les professeurs continueraient de protéger les élèves, j'avais confiance en eux.

"Ca serait bien trop dangereux, je ne crois pas que tu te rends bien compte de ce qui se passe en dehors de Poudlard. Profite de ta dernière année pour te perfectionner, ensuite tu prendras les décisions qui s'imposent, fréquenter les mauvaises personnes c'est devoir supporter leurs choix."

Pessimiste, je le savais mais c'était réellement ce que je pensais, chaque personne qui se trouvait dans mes parages se retrouvaient confronté à mes choix, et ça je me le refusais. Ma mère m'avait toujours imposé les siens, je ne souhaitais pas. Arón sortit rapidement, ne se faisant pas prier, il faut dire que je n'avais pas été des plus agréable, mais je me forçais à croire que c'était pour la bonne cause. Alors que je sortais à mon tour pour rejoindre mon bureau, ma collègue, bras croisé m'observait.

"Tu es désespérante, arrête de porter le poids du monde sur ton dos."

Je me contentais de lui jeter un regard noir avant de retourner à mes papiers. Encore une journée qui promettait d'être longue.