Discordance entre supporters.. [Feat. Damon de Tolosa]

Lorsque j’ouvris les yeux je sauta hors de mon lit et me prépara à toutes vitesses. Aujourd’hui j’allais voir un match de Quidditch opposant l’équipe toulousaine et l’équipe londonienne. Les toulousains étaient mes favoris en tout point, j’adorais leurs style agressif ainsi que leurs joueurs. Tous étaient incroyables dans leur propre poste. Après avoir pris une douche et fait ma toilette je m’habilla, pris mon sac à dos et sorti de ma chambre d’hôtel. Je pris un rapide petit déjeuner anglais au rez-de-chaussée puis alla régler la facture de ma chambre. Je demanda aussi comment rejoindre le plus rapidement l’endroit où se situé le stade. La réceptionniste me répondit en rougissant et me donna un plan. Je la remercia avec mon habituel accent français puis sorti de l’hôtel en prenant l’itinéraire qu’elle m’avait donné qui me faisait prendre le métro avec plusieurs changement de rame.

Lorsque j’arriva au stade, je me mêla à la foule noir et rouge, couleurs de l’équipe toulousaine. Je sortis ensuite de mon sac une écharpe aux couleurs de l’équipe avec le blason. J’avais réussi à obtenir une place de choix, merci papa. Pile au centre de la largeur du terrain et à la hauteur des buts. La place idéale pour savourer un match au maximum. J’étais muni de mes multiplettes afin de ne rien raté. Je trépignais d’impatience à l’idée de voir mon équipe favorite entré sur le terrain. Je pris un moment avant le début du match afin de regarder autour de moi s’il y avait des visages familiers puis j’aperçu juste à côté de moi Juliet Ashton. Je détourna la tête rapidement pensant que si elle me reconnaitrait je serais obligé de la supporter tout le match. Juliet était une jeune Serdaigle comme moi et apprécié les matchs de Quidditch tout comme moi. Mais pour une raison qui me restait obscure elle me détestait. A Poudlard elle était un véritable bourreau avec moi. Elle n’appréciait rien en moi et je saurais dire pourquoi. En général je suis plutôt apprécié par la gente féminine, histoire de cœur mise de côté. Je ne comprenais pas vraiment cette jeune femme. Pourtant nous étions de la même maison, c’est à ça qu’elles servaient. Répartir les élèves avec d’autres élèves qui leur ressemblent.

Heuu, salut, Damon.

Grillé ! Quelles misères avait elle prévu de me faire encore ? Je détourna lentement la tête en affichant un beau sourire. Mes yeux la détaillèrent rapidement. Elle était vêtu d’un jean et d’un pull rose, elle était plutôt agréable à regardé. Un regard bleu ressemblant au mien, une longue chevelure châtain clair, des traits de visage plutôt fins…bref elle était très plaisante au bout du compte.

Tiens salut Juliet. On va regarder le match côte à côte apparemment. Comment ça va ?

Les équipes commencèrent à rentré sur le terrain. Mon regard se fixa sur la croix occitane rouge scintillante au dessus du terrain. Les joueurs traversèrent l’étoile de part en part en saluant la foule. Des vélanes vêtu de rouge et noir faisait le show au centre du terrain. Un tonnerre d’applaudissement et de hurlement retentissait dans les tribunes…

Ce que Juliet redoutait arriva : Damon lui répondit et entama même la conversation. Pourquoi avait-il fallu qu'elle fasse son intéressante? Elle aurait pu l'ignorer et regarder le match tranquillement sans avoir à écouter les conneries d'un égocentrique puissance mille. Elle le regarda sans montrer quoi que ce soit comme sentiments sur son visage.

« Bien, merci. »

Elle dit ceci sur un ton tout aussi ferme, lui parlait d'une façon sèche, cela lui faisait plaisir. Elle se concentra à nouveau sur le match qui allait commencer d'une minute à l'autre. Les deux équipes avaient fait leur entrée, les cognards et le vif d'or allait être lancés suivit du souaffle. Juliet regardait attentivement les premières minutes du match. Cela se passait tranquillement. Il n'y avait pas encore eu de points gagnés d'un coté comme de l'autre. Juliet toussa. Elle avait surestimé la température : Il faisait bien plus froid qu'elle le pensait. Elle prit son sac et en sortit un gilet afin de se réchauffer un peu. Elle le ferma et le resserra contre elle sans quitter le terrain des yeux. Elle s'en voudrait de louper quelques choses, surtout si c'était en faveur de Londres.

Est-ce que Damon la regardait toujours? Elle n'osait pas s'en assurer. Elle aurait voulu le faire, pour pouvoir le remballer si c'était toujours le cas, mais il n'y avait aucune raison. Après tout, il devait être tout aussi emballé par le match qu'elle. Pourtant, Juliet avait bien vu qu'il la regardait avec insistance après qu'elle l'ait salué. Peut-être pour se moquer d'elle en silence, comme il avait certainement l'habitude de le faire. Il n'y avait aucune autre raison plausible à ce geste. Juliet se déconcentrait. Elle était venue pour voir un match fabuleux, c'est tout. Pas pour penser sans cesse à un idiot uniquement car il se trouvait à coté d'elle. C'était vraiment stupide comme réaction. Digne d'une sorcière de première année qui venait à peine de faire ses pas dans sa vraie vie.

Soudain, Juliet retint son souffle. Un cognard se dirigeait à toute allure vers le gardien londonien. Allait-il l'esquiver? Elle l'espérait vraiment. S'il ne le faisait pas, l'équipe était vraiment désavantagée. Il l'esquiva mais le cognard toucha tout de même son balais, le faisait trembler et descendre doucement vers le sol. Juliet hoqueta. Elle ne put s'en empêcher. Quand elle était concentrée sur quelque chose, elle était vraiment à fond. C'était comme si elle ressentait ce que le gardien ressentait à ce moment précis. La peur peut-être, peur pour lui-même et peur pour l'équipe. Elle regarda attentivement ce qu'il faisait quand d'un coup, il reprit le contrôle et se remit à sa place. Ce fut un soulagement. Damon aurait certainement ajouté un mot sur la chute du gardien si elle s'était entièrement produite. Et ça, Juliet ne l'aurait certainement pas supporté. Prudente, la jeune serdaigle regarda à coté d'elle pour l'observer. Était-ce un sourire en coin qu'il avait alors que le gardien tombait petit à petit ? Un sourire presque imperceptible qui pouvait très bien être le fruit de l'imagination de Juliet ? Aucune idée. Elle ne dit pas un mot. Elle devait seulement se faire des idées car elle se trouvait en compagnie de quelqu'un qu'elle aimait et qu'elle détestait en même temps. Cela la perturbait.

Le ton sur lequel me répondu Juliet me paru étrangement sec.

Bien, merci.

Je détourna mon regard du numéro de danse des vélanes, pour regardé le visage de Juliet. Elle semblait légèrement crisper, le stress dû au résultat final du match ? Londres était une très bonne équipe mais Toulouse l’était également. Un grand match était sur le point de ce produire et j’avais les places idéales pour tout suivre de près. Les anglais firent ensuite leur entrée sur leur propre terrain, mais mon regard resta fixé sur la serdaigle. Elle semblait absorbée par le match qui allait se dérouler devant nous. Comme d’ailleurs toutes les personnes réunies à ce même endroit. Derrière moi j’entendais deux hommes qui parié sur la durée du match. Le premier optait pour une victoire éclair de Toulouse dans les trois heures qui suivent, l’autre quand à lui comptait plus sur l’Angleterre pour assurer le show et remporté la victoire ou bout d’une journée complète de jeu. C’était ça qui était excitant dans le Quidditch, quasiment tout les coups étaient permis, c’était un sport mais aussi du spectacle. Tout le monde aime voir le danger de ces yeux, le Quidditch l’offrait à grande dose. De plus on ignorait toujours combien de temps peut durer un match. Le plus long de l’histoire était celui opposant les Harpies de Holyhead et les Busards de Heidelberg qui avait duré pas moins de sept jours. Je ne savais que penser en imaginant que le match dur plus de deux jours et que je reste aux côté de Juliet. Visiblement ma présence la rendait nerveuse pour une raison que j’ignorais. C’était plutôt à moi d’être nerveux étant donné qu’elle fait parti des filles de Poudlard qui me déteste et je savais qu’il y en avait quelques une. Il manquerait plus qu’elles forment une association anti-Damon afin de me faire tomber de mon piédestal…

Le coup d’envoi retentit puis les joueurs s’élancèrent sur les balles. Les attrapeurs restèrent un moment en l’air avant de faire des tours de terrain. Les poursuiveurs anglais c’étaient emparé du souafle et se dirigé à toute vitesse sur les but toulousain. Les batteurs quand à eux se lancèrent à la poursuite des cognards et très vite, un batteur toulousain envoya un cognard directement sur le gardien anglais qui ne su l’éviter et qui commençait à chuté petit à petit. Tout le monde avait retenu son souffle au choc. Mais le gardien se ressaisit puis remonta au niveau des buts avec les encouragements du public. On pouvait ainsi admirer le professionnalisme de ce joueur. Je savais ce que c’était de recevoir un cognard dans l’abdomen. On le sent clairement passé et on s’écroule au sol généralement mais pas là. J’afficha un sourire de plaisir en voyant le début du match, cela assuré un spectacle magnifique. Le gardien toulousain parvenu à stoppé l’arrivée du souafle en le poussant sur le cercle doré l’empêchant ainsi de le traversé. Un poursuiveur toulousain le récupéra et le passa immédiatement à un de ses coéquipiers qui fut rapidement rejoint par un poursuiveur anglais. Je regarda avec attention le duel dans les airs puis m’aperçu qui le poursuiveur anglais tenait le manche du toulousain afin de changer sa trajectoire. Voyant que l’arbitre ne réagissait pas je me leva puis hurla quelques mots.

Y a faute monsieur l’arbitre ! Croc-en-manche !

D’autres supporters toulousains c’étaient levé en accord avec moi. Le public français commença à huer le match et l’anglais en question.

C’est quoi cet arbitre ? Sortez-le !

Le match se poursuivait. Les balles allaient d'un bout à l'autre du terrain mais il n'y avait toujours aucun points de chaque coté des clans. La seule chose de spectaculaire qui s'était produite jusqu'ici c'était la remontée du gardien anglais après s'être fait toucher par un cognard. Il avait beaucoup de chance il faut dire. Juliet sentait enfin que Damon avait détourner son regard d'elle. Il était maintenant très concentré sur le match, comme la plupart des gens présents. C'est d'ailleurs comme ceci que la moitié du stade se mit à s'énerver tout doucement. Juliet ne comprenait pas pourquoi. Tout se passait bien pourtant. La jeune fille leva la tete : Les deux attrapeurs cherchaient toujours le vif d'or des yeux, les batteurs tentaient de faire tomber leurs adversaires respectifs en se passant les cognards à tour de rôle. De plus, les poursuiveurs volaient très vite à travers l'immense terrain de jeu. Cependant, en regardant attentivement, on pouvait voir un poursuiveur anglais et un français plus en hauteur dans le ciel. L'anglais tenait le balais du français pour qu'il change de trajectoire. Ceci ne semblait absolument pas plaire aux français. Damon s'écria :

« Y a faute monsieur l’arbitre ! Croc-en-manche ! C’est quoi cet arbitre ? Sortez-le ! »

Franchement, c'était pas très grave, ils en faisaient toute une histoire pour rien. Le joueur l'avait déjà lâché et les deux joueurs reprenaient le match comme si de rien n'était. Pourtant, tous les supporters criaient de plus belle.

« C'est bon ça lui a rien fait de grave, pas la peine de vous énerver. On a pas tous pété un câble nous, les londoniens, quand un de vos batteurs a provoqué un Boutenchoc »

Juliet observait attentivement le match et elle l'avait remarqué au début, mais cette faute n'avait rien provoqué de grave, donc la plupart des supporters londoniens s'en fichaient complètement. Cependant, les français étaient beaucoup plus mauvais joueurs. Ils critiquaient encore le poursuiveur qui avait provoqué la faute alors que le match avait repris de plus belle. C'était vraiment incroyable. Juliet se concentrait surtout sur Damon qui n'arrêtait pas de se plaindre et l'empêchait de se concentrer sur le match. La jeune serdaigle le regarda pendant une longue minute, fronça les sourcils et soupira.

« C'est pas croyable, sérieusement. »

Elle riva à nouveau ses yeux vers le match en essayant d'oublier tous les cris de mécontentements derrière elle.

Les supporters français manifestaient leur mécontentement avec des sifflements et des hués. L’ambiance était au rendez-vous pour mon plus grand plaisir. Alors que l’ambiance commençait à ce calmé je me ressaya en prétant une oreilles attentive à ce que disait les commentateur. Mais ce fut Juliet qui attira mon attention la première.

C'est bon ça lui a rien fait de grave, pas la peine de vous énerver. On a pas tous pété un câble nous, les londoniens, quand un de vos batteurs a provoqué un Boutenchoc.

J’avais remarqué aussi ce petit Boutenchoc au début du match de la part d’un toulousain, mais je n’y avais pas prêté une grande importance. Les rouges et noirs étaient célèbres pour leurs tactiques agressives repoussant les joueurs adverses dans leurs retranchements.

C’est pas croyable sérieusement.

Le match commençait déjà et il y avait déjà une source de conflit entre Juliet et moi. Peut être que j’assisterais à deux matches en même temps en fin de compte. Celui des toulousains contre les londoniens dans les airs et le mien conte Juliet ici même. Je ne souhaité pas vraiment m’embrouillé avec elle mais j’étais certains qu’au bout d’un certain temps elle allait exploser. Le but des français était d’agacer leurs adversaires les poussant à commettre des fautes. Plus le match évoluerait et plus les fautes seront fréquentes et plus les sources de dispute auront lieu. J’entendais déjà deux supporter se chamaillait devant moi au sujet de Boutenchoc qui n’avait pas était sifflé lui aussi.

Justement, c’est la deuxième faute que l’arbitre ne siffle pas. Il devrait sortir…

Je m’interrompis en voyant que cela devenait chaud pour les français qui furent rapidement débordé de chaque côté. Un cognard traversa la ligne défensive manquant un joueur. Il fut suivit par un joueur londonien qui une fois dans la zone de but envoya le souafle en retrait à un de ses coéquipier qui arrivait à grande vitesse face au but centrale. Ce dernier fit une reprise de volée avec son pied et souafle fila à travers le but droit. Les londoniens acclamèrent leurs joueurs qui avait fait un magnifique enchaînement et qui ouvrait également le score avec 10 points à 0. Pas d’inquiétude pour le moment du côté toulousain. C’était rattrapable mais il ne fallait pas que cela devienne une habitude…

Juliet s'attendait à ce que Damon n'accepte pas qu'elle ait raison. Elle s'attendait à ce qu'il trouve une excuse stupide pour renvoyer les torts vers elle et s'énerver davantage. Cependant, il n'eut pas la réaction qu'elle pensait. A la place de cela, il s'en prit encore à l'arbitre mais sans pour autant mépriser les Londoniens.

« Justement, c'est la deuxième faute que l'arbitre ne siffle pas. Il devrait sortir... »

Juliet avait toujours les yeux rivés sur le terrain. Ce qu'il dit la fit légèrement sourire. Elle était contente qu'il ne cherche pas à dénigrer l'équipe anglaise. Cependant, il était quand même dur avec l'arbitre. Il ne pouvait pas être partout à la fois et tant qu'il sifflait les fautes vraiment graves, il n'y avait aucun soucis. Enfin, ce n'était pas ce que pensait tout le monde, mais Juliet s'entêtait à se persuader qu'elle avait raison.

« Il a pas les yeux partout l'arbitre, il peut pas tout voir. Et il s'est rien passé de grave alors qu'est ce que ça peut faire ? »

Les cognards semblaient s'être reposés un petit moment mais ils avaient repris des forces. Ils étaient près à tout pour arriver à leur fin. Les joueurs devraient se méfier, ils volaient partout, ils étaient tout excités. Puis, les choses se sont accélérées. Le souafle volait de balais en balais, on avait presque du mal à le voir. Il était tellement rapide qu'il en était presque invisible. Puis, quelques secondes plus tard, le souafle réapparut. Il était passé à travers l'un des cercles d'or français. Londres gagnait 10 points ! Juliet applaudit et cria. Enfin une bonne nouvelle. La plupart du stade avait déjà oublié l'arbitre, sauf certaines personnes, comme Damon évidement. Juliet prenait la chose plus sereinement, cependant, elle s'inquiétait un peu quant à la durée du match. Il fallait qu'elle soit de retour chez elle dans quelques jours et elle refusait de louper ne serait-ce qu'une seule minute de ce match. La jeune fille avait maintenant le sourire aux lèvres. Elle en avait presque oublié la présence de l'idiot qui était juste à coté d'elle.

« Alors tu ne dis plus rien, monsieur je boude dans mon coin parce qu'on t'a pas rendu justice? »

Il a pas les yeux partout l'arbitre, il peut pas tout voir. Et il s'est rien passé de grave alors qu'est ce que ça peut faire ?

Je ne releva pas ses paroles, inutile de se disputé comme un vieux couple à propos d’un arbitre miro. Elle avait raison, il n’y avait rien eu de grave mais qu’allait t’il se passer lorsque quelque chose de grave arrivera ?

Le but qu’avait marqué les londoniens était digne d’une grande ce qu’était les anglais. Les toulousain se faisait quasiment toujours surprendre pendant les premières minutes. Mais ils sont de plus en plus redoutables au fil des secondes.

Alors tu ne dis plus rien, monsieur je boude dans mon coin parce qu'on t'a pas rendu justice?

Je ne boudais pas, je me délectais de ce fabuleux match qui se déroulait. Je savais très bien que les français allés se ressaisir et très vite même.

La justice ? Sur le terrain les français marquent des buts pour rendre justice…les autres les subissent.

Immédiatement après le premier but le gardien fit une longue relance à un poursuiveur qui c’était déjà beaucoup avancé. Le coup classique de la carotte, j’ignorais pourquoi on appelé ça comme ça d’ailleurs. Le poursuiveur fila tout droit vers les buts et évita les anglais et les cognards en effectuant de parfait tonneaux. Lorsqu’il fut à hauteur des buts, tout le monde retenu son souffle. Il monta légèrement et envoya le souafle en l’air en armant son balai. Oui oui son balai et pas son bras, il tenait celui-ci comme une batte de baseball. Lorsque le souafle se trouva à sa hauteur, il le frappa avec force et élégance avec son balai. La balle pourpre fila à travers le cercle de gauche.

Qu’est ce que je te disais ? Tu fais moins la maline tout à coup.

Le but qu’avais marqué le poursuiveur toulousain eu pour effet de faire retentir un tonnerre d’applaudissement et de sifflement. Pour ma part je me contentais de sourire d’une manière provocante à Juliet. Le score était désormais de 10 à 10, je me doutais bien que les anglais répliqueraient avec force mais même là j’avais du mal à croire que le prochain but rentre dans les buts français. Le gardien était déjà en train de se préparer en faisant une défense en double huit autour des buts.

On t’entend plus l’anglaise…

Eh bien si, on l'entend encore. A peine, le match ayant reprit, Juliet sans prit à moi. Était-elle plus mauvaise joueuse que moi ? En tout cas, une chose est sûr, c'est qu'elle n'avait plus d'yeux pour le match. Quelque chose me disais qu'elle voulait qu'il se finisse immédiatement, apparement j'en avais trop dis. Mais qu'elle susceptible !

Tu plaisantes j'espère ? Il n'y a aucun rapport entre les deux choses, tu te sers d'arguments qui n'ont aucune valeur. L'équipe de Toulouse est une grande équipe et je le sais, je ne les ai jamais remis en question, alors franchement, ferme-la. T'es vraiment con tu le sais ça ? Tss...

Qu'est ce qui lui prenait tout à coup ? Elle avait décider de laissé sortir la jeune femme capricieuse que je connaissais bien à Poudlard maintenant ? Ou était-ce simplement pour le plaisir de me crier dessus.

Oh hé vous, fermez-là donc.

Les supporters près de nous commençaient à se plaindre. Normal, moi aussi je n'aimerais pas que deux adolescents se prennent la tête près de moi en plein match de Quidditch. Sauf que là, je faisait parti de la dispute.

Le rapport entre les deux choses ? C'est du Quidditch ! Les fautes et les buts, tout à un rapport dans un match. Je disais simplement que les français ont un fort caractère et qu'ils n'aimaient pas se faire marcher dessus. La preuve il ont rendu la monnaie aux anglais non pas avec des fautes mais avec un but. Alors tu va baissé d'un ton tout de suite...s'il te plait.

Ne négligeons pas la politesse...

C'est pas fini oui ?!

Les supporters se plaignirent une nouvelle fois avec un ton plus fort encore que tout à l'heure. Si ça continué, ça partirait en bagarre et je ne souhaitais pas en faire partie. Néanmoins, les différents avec les autres supporters faisait parti d'un match de Quidditch. Je décida donc de répondre au supporter en colère avec mon fort accent français.

Désolé, je ne comprend pas.

Il valait mieux faire l'innocent, l'homme en question faisait deux voir trois fois mon volume, mieux valait ne pas trop le contrarié...

Mais qu'est ce qui lui prenait ? J'ignorais pourquoi mais quelque chose me disais que ça allait terminer d'une telle façon. Pourquoi ? Je ne savais pas...cette fille avait un réel problème avec moi mais je ne voyais pas ce que c'était... Je n'avais pas l'habitude qu'une fille me traite de cette façon et je n'appréciais pas forcement. Ce n'est pas par rapport à un certain machisme mais plutôt au fait que j'aime être apprécié et non détesté. Je n'avais rien fait à Juliet pour qu'elle soit comme cela avec moi. Absolument rien...

En attendant, vous avez aussi fait une faute, alors le « pas avec des fautes mais avec un but » tu sais là où tu peux te le mettre.

Je n'osais trop répondre de peur de la froissé. Je garda alors le silence en pensant à ce qu'elle ce calme et nous puissions enfin savourez ce match qui se déroulait face à nous. Le score était à présent de trente points partout. Je jeta un regard aux attrapeurs qui semblaient cherchaient encore et encore le vif d'or. Puis brusquement Juliet commença à rassembler ces affaires puis se leva subitement.

Jme casse, tu seras content comme ça.

Mais qu'est ce qu'elle me faisais ? Qu'est ce que j'avais fait pour mérité ça à la fin ? J'étais partagé à présent. Soit je la laissé partir et je pourrais enfin apprécié le match mais je resterais dans le la brume avec elle. Alors que si je l'empêchais de partir, je pourrais probablement lui tiré les vers du nez mais en contre-partie je raterais le match que j'avais tant attendu. Quel choix difficile... Peut être que si je partais tout de suite et que je vois tout ça rapidement avec elle, je pourrais raté une partie du match mais pas la fin... D'un bond je me leva puis lui couru après. Moi courir après une fille ? Dommage que Juliet ne puisse savourait l'ironie de la situation...

Juliet attend !

Une fois à sa hauteur je lui saisi le coude l'obligeant à ralentir et même à s'arrêter. J'étais près à l'écouté, près à recevoir une giffle si il le fallait mais je voulais connaître la raison de ses représailles gratuites.

Alors vas-y je t'écoute... Qu'est ce que je t'ai fais pour mérité un tel traitement ?

Le fait d'avoir abandonner le match comme ça me provoqua un petit tiraillement à la poitrine mais ma curiosité l'emporta. A Poudlard, il y avait trois catégorie de filles pour moi. Celles qui m'aimaient, celles qui étaient attiré et celle qui me détestait. Traverser Poudlard était devenu un vrai survivor. La troisième catégorie était pour moi celle à abattre. Pas au réel sens du terme, je me vois mal assassiné des élèves filles qui plus est. Non il faut juste que j'essaye de me faire apprécié d'elle. Pour mi c'était non seulement un jeu mais aussi un besoin. Je n'aimais pas être détesté par la gente féminine, j'aimais être aimé et attiré l'attention. Le simple fait que Juliet, une fille belle gracieuse et élégante qui en plus est une Serdaigle ne m'appréciais guerre m'inquiétais pour l'avenir de ma réputation. J'avais tendance à toujours imaginer le pire et pourtant cette réputation que j'avais mis tant d'année à bâtir avait su résister aux assaut les plus fort. A commencer par celui de Zoé, une ex qui était parti avant même que je puisse expliqué pourquoi je l'a quitté. Après ça elle c'était donné bien du mal à me faire tomber de mon piédestal mais j'avais tenu bon.

Enfaite, tu... Enfin je ne...

Ça c'était plutôt étrange, je connaissais Juliet comme quelqu'un qui était toujours sûr d'elle et qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait. Était-ce bon pour moi ou pas ? Le jeune femme préféra s'asseoir, au moins ça éloigné sa main de mon visage en cas de gifle soudaine... Néanmoins mon regard azuré resta posé sur Juliet...

Je ne sais pas trop enfaite. Tu es arrogant, tu es pédant, tu es tout ce que je déteste chez un mec. Mais je sais qu'au fond tu es gentil, que tu es un ami quoi... Je ne sais pas comment décrire ce sentiment, ce mélange de dégoût et d'admiration, de haine et d'amour... Je déteste me sentir comme ça, je ne veux pas de ça, alors j'essaie de m'en éloigner, c'est tout.

Arrogant ? Pédant ? Je pouvais me le permettre non ? Certes cela ne plaisait pas à tout le monde que je me vente de la sorte mais c'était la vérité. Je n'avais jamais mentis pour paraître meilleurs que les autres. Dégoût et admiration ? Haine et amour ? Cette fille était en proie à un véritable chaos dans sa tête. Mais je l'a comprenais, les paradoxes étaient naturels chez moi mais beaucoup moins chez les autres...

Ça te va comme explication ? Je peux partir maintenant ?

Qu'elle impatiente, j'étais vraiment de si mauvaise compagnie ? Subitement, je l'a vis s'enfouir la tête dans les mains et aperçu des larmes qui perlaient sur ces joues. Je m'assis à ces côtés en silence en lui tendant un paquet de mouchoir.

Pourquoi t'en éloigné ? Parce que tu es perdu dans tes sentiments ? C'est justement ce qu'il faut faire pour souffrir. Oui je suis arrogant, oui je suis pédant et j'ai tout un tas d'autre défaut dont tu n'imagine même pas l'existence...et alors ? J'ai le droit de ne pas être parfait et de ne pas être au goût de tout le monde. Alors oui peut être que je suis « gentil » et « un ami » pour toi. Mais apprend à me connaître avant de me détesté.

J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle discussion dans un tel lieu à un tel moment... Mais bon il fallait de tout dans un monde. J'entendais les supporters criés et applaudirent. Je sentais la brise fraiche du vent d'Angleterre qui soufflait...

On a passé quasiment sept années dans la même classe et tu es une des seules qui n'a pas essayé de me connaître, alors quoi ? On continue à se taper dessus et à s'évité ? Ou on fait la paix et on peut...devenir amis...

Le match continuait et les supporters s'exclamaient de plus belle. Juliet et Damon devait rater quelque chose d'absolument extraordinaire... Cependant, Juliet n'en pouvait plus. Enfin, elle avait réussi à tout dire, tout ce qui se trouvait au fond de son coeur, elle l'avait avoué, à Damon. Le calme l'avait gagné pendant un court moment mais vit le stress remonta en elle : Qu'en pensait Damon ? Il devait certainement la trouver ridicule, enfantine. Après ça, il devait se dire qu'effectivement toutes les filles étaient à ses pieds.

On a passé quasiment sept années dans la même classe et tu es une des seules qui n'a pas essayé de me connaître, alors quoi ? On continue à se taper dessus et à s'éviter ? Ou on fait la paix et on peut...devenir amis...

Il n'avait pas tout à fait tort. Dès le début, lorsque Juliet avait remarquer à quel point les filles étaient obnubilées par ce garçon, elle s'en était éloignée pour plusieurs raisons : Elle n'était pas ce genre de fille, et elle ne voulait surtout pas devenir comme elles. Pourtant, cela n'avait pas fonctionner puisqu'elle fut forcer à plusieurs reprises de lui parler, étant donné qu'ils étaient dans la même maison. Elle ne lui avait jamais donné sa chance, et elle n'était peut-être pas prête à le faire... Les larmes recommençaient à couler. Cependant, elle put enfin le regarder dans les yeux. Il n'avait pas bouger, à croire que l'avis de Juliet était primordial pour lui. Elle ne put s'empêcher de sourire. Il faut dire qu'il n'a pas eu la réaction à laquelle Juliet s'attendait : Rire, se moquer d'elle et partir comme si de rien n'était.

« On devrait retourner voir le match, je suis sûre que Londres vous massacre. »

Juliet voulait arrêter d'en parler, répondre à ses questions sans dire un mot. En y pensant, cette situation était vraiment ridicule. Tout était parti d'une simple faute de jeu. La jeune fille ne put s'empêcher de rire. Elle s'essuya les yeux, elle oublia son chagrin un instant pour profiter de ce moment, un moment qu'on pourrait qualifier d'heureux parce qu'elle était avec un … ami ? À un match de Quidditch.

« Oublions ça, tu veux bien ? Je suis désolée. »

Et elle était sincère. La dispute qui avait précédée ce moment n'avait plus aucun intérêt à ses yeux.